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ESS et innovation collaborative

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Darwin - Able to adapt. Pourquoi la sharing economy va bouleverser les modèles. A la veille de LeWeb London 13, Altimeter Group dévoile ses prédictions sur le futur de la sharing economy. Selon une étude réalisée par Altimeter Group, la sharing economy est sur le point de transformer le monde. Si elle n'est pour l'instant que balbutiante et non quantifiable, l'institut d'étude note l'existence d'un échantillon de 200 start-up qui ont reçu 2 milliards de dollars de financements en capital-risque depuis leur création. Un support financier, qui couplé à l'accès à la propriété de masse proposée par ces sociétés, et la capacité de leurs modèles à permettre la monétisation de produits inutilisés, leur promet un bel avenir.

Mais au-delà des facteurs économiques, d'autres, plus sociétaux, contribuent à l'essor de cette troisième vague du Web caractérisée par l'émergence des communautés. Tous les secteurs impactés... ...jusqu'à la définition même de l'entreprise Face à un phénomène d'une telle ampleur, les sociétés devront se réorganiser en interne, selon Altimeter Group. Le business collaboratif crée la valeur durable. Enfin, les éditeurs de systèmes d'information répondent au besoin des managers en termes de développement de la collaboration.

En effet, en interne ou en externe, les entreprises favorisent de plus en plus la coopération. Jusqu'à présent, les prestataires informatiques inondaient le marché de logiciels de réduction des coûts, de mise en relation (sourcing) ou d'optimisation des flux (supply chain management). Ces softwares sont certes des sources de création de valeur, mais très relatives et à court terme. C'est d'ailleurs souvent par opportunisme et mimétisme que les DSI ont investi dans de tels outils, plutôt que pour concrétiser une réelle volonté stratégique. Le véritable avantage concurrentiel réside dans l'innovation, dans l'anticipation et dans l'agilité davantage que dans la rationalisation des dépenses ou des processus. Objectif : faciliter la gestion de projets à distance La gestion des connaissances et le benchmarking sont au c? KissKissBankBank s'impose comme la « banque de la nouvelle économie »

Media - La revue INfluencia : Le boom de la consommation collaborative. Publié le 17 septembre 2013 Parmi les nouvelles tendances de consommation qui se sont développées ces dernières années, la consommation collaborative est certainement l’une des plus impressionnantes. Elle a même été désignée par le très sérieux Time Magazine comme l’une des dix idées qui peuvent changer le monde. Le phénomène de la consommation responsable a pris une ampleur considérable au cours de la dernière décennie.

Depuis le début des années 2000, aussi bien le commerce équitable que le bio ont connu un développement important et une croissance rapide à l’échelle mondiale. Mais à en croire les spécialistes, c’est aujourd’hui la consommation collaborative qui a le vent en poupe. L'usage prédomine sur la propriété L’ADEME définit la consommation collaborative comme « une pratique qui augmente l’usage d’un bien ou d’un service, par le partage, l’échange, le troc, la vente ou la location de celui-ci, avec et entre particuliers ».

Trois systèmes Comment expliquer son succès ? De l’innovation participative à l’innovation citoyenne. Conférence Créa-france du 8 Octobre 2013 animée par Antoine Héron , président de l’association ICDD, Innovation Citoyenne et Développement Durable Antoine Héron a été animateur de l’innovation participative chez Renault, de 1990 à 2005; co-fondateur d’Innov’acteurs (2003), puis fondateur et président de ICDD: Innovation Citoyenne et Développement Durable, de 2011 à ce jour ; concepteur et organisateur des « Rencontres annuelles de l’Innovation Citoyenne » depuis 2011. D’où vient l’innovation participative ? Elle née de deux mouvements convergents apparus dans le milieu des années 80 : un mouvement orienté innovation qui vient« d’en bas » (la Poste, l’Armée de l’Air) et un autre axé sur la participation des salariés pour recueillir les idées du personnel « avez-vous des idées ?

» « si vous pensez qu’on peut faire mieux dites-le nous ». Pour libérer toutes ces idées, il est nécessaire de pouvoir passer de l’idée à l’action et à la reconnaissance de l’action. Vers l’innovation citoyenne. Villes en biens communs. Il y a près de chez vous des initiatives qui inventent des manières créatives de gérer des ressources ou de répondre aux besoins de communautés. Ces initiatives auto-organisées, se construisent autour du partage et nourrissent nos biens communs. Zones urbaines transformées en jardins partagés, savoirs partagés versés dans l’encyclopédie « Wikipedia », cartographie « open street map » nourries par les utilisateurs, logiciels libres, savoirs traditionnels, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaire, fours à pains partagés, système d’irrigation agricole partagé, semences libres, contenus éducatifs ouverts, réseaux d’échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes... les initiatives fleurissent.

Quelle que soit leur échelle – de l’immeuble à la planète –, elles apportent des réponses inédites et robustes, là où la puissance publique et le marché sont souvent absents ou inefficaces. Une loi "Économie sociale et solidaire" au printemps 2013. Constitué sous la forme d’associations, de coopératives, de fondations, de mutuelles, ou d’entreprises adoptant des pratiques socialement exemplaires et innovantes, le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) a pour ambition de concilier la réalisation d’une activité économique avec l’absence de recherche du profit ou la recherche d’un profit limité et la poursuite d’un objectif d’utilité sociale. Le Gouvernement veut faire de l’économie sociale et solidaire une composante importante des différentes politiques prioritaires en cours (participation des employeurs de l’économie sociale et solidaire à la Grande conférence sociale, emplois d’avenir dans ce secteur, action spécifique de la future Banque publique d’investissement en sa faveur), reconnaissant l’apport au pays qu’elle assure en matière de production, de redistribution et de création d’emplois non délocalisables.

Le Gouvernement a décidé d’inscrire à son agenda l’adoption d’un cadre législatif pour ce secteur.