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Génétique

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Des neurones capables d'activer l'hibernation. Plonger l'être humain à volonté dans un état de métabolisme ralenti, voilà qui évoque certaines œuvres de science-fiction dans lesquelles les héros émergent de caissons vitrés au terme de plusieurs années de voyage spatial.

Des neurones capables d'activer l'hibernation

Si elles n'ont n'a pas été réalisées sur l'humain,deux études publiées dans Nature donnent un peu plus corps à ce procédé. Elles ont démontré qu'il est possible de plonger certains mammifères dans un état similaire à l'hibernation, même ceux qui n'hibernent habituellement pas, juste en influant sur un groupe précis de neurones : les neurones Q. Torpeur et hibernation chez les mammifères La température corporelle des mammifères, très contrôlée, est généralement maintenue autour de 37°C, à environ 0,5 °C près. Des chercheurs arrivent à rendre invisibles des cellules humaines. L'homme invisible va-t-il passer de la fiction à la réalité ?

Des chercheurs arrivent à rendre invisibles des cellules humaines

Cette possibilité aussi inquiétante qu'extraordinaire est envisagée après la découverte récente de chercheurs, qui ont réussi à donner ce pouvoir d'invisibilité à des cellules humaines. Les scientifiques de l'université de Californie se sont intéressé à une particularité du calamar, qui peut en effet changer de couleur pour s'acclimater à la lumière et devenir plus ou moins invisible.

Une technique qui existe chez d'autres animaux d'ailleurs, comme le caméléon ou d'autres espèces de la faune marine, et qui sert avant tout à la survie. Pour parvenir à leur succès, ils ont donc étudié les cellules d'une espèce de calamar, scientifiquement nommée Doryteuthis opalescens, explique-t-ils dans leur étude publiée dans Nature Communications. Crispr : une déchiqueteuse à ADN testée sur des cellules humaines.

Au cours des dernières années, les ciseaux moléculaires Crispr-Cas9 ont révolutionné la génétique moléculaire.

Crispr : une déchiqueteuse à ADN testée sur des cellules humaines

Mais voici qu'un nouvel outil, toujours basé sur le système bactérien Crispr, peut désormais supprimer de grands fragments du génome. Crispr-Cas9 est un système d'édition génomique qui permet aux scientifiques de couper et de modifier l'ADN en des endroits précis du génome. Devenu un outil génétique grâce aux chercheuses Jennifer Doudna et Emmanuelle Charpentier, il a été au cœur de recherches controversées. Probiotiques et antibiotiques pour tuer les pires microbes - Sciences et Avenir. STAPHYLOCOQUE.

Probiotiques et antibiotiques pour tuer les pires microbes - Sciences et Avenir

Les bactéries font de la résistance. Ce n'est pas nouveau. Mais d'année en année, le problème prend toujours plus d'ampleur. Il devient difficile, voire impossible d'éliminer certaines souches présentes dans une infection avec les antibiotiques dont nous disposons. Des cellules souches pour réparer les os. Des chercheurs ont réparé des fractures du tibia chez des cochons nains de laboratoire grâce à une méthode innovante combinant ultrasons, cellules souches et thérapie génique.

Des cellules souches pour réparer les os

Cette technique propose une alternative aux greffes d'os, qui sont parfois nécessaires après de graves accidents. Ce qu'il faut retenir Les tibias des cochons nains étaient réparés en huit semaines.Les chercheurs ont créé une matrice de collagène qui a été implantée au niveau d'une facture.L'éponge de collagène a recruté des cellules souches de l'os.Un gène stimulant la régénération osseuse a été introduit dans les cellules.Les tibias des cochons nains étaient réparés en huit semaines.Les chercheurs ont créé une matrice de collagène qui a été implantée au niveau d'une facture. Chaque année, plus de deux millions de greffes osseuses sont réalisées dans le monde. Des chercheurs modifient des embryons humains viables en utilisant CRISPR/Cas9 - Sciencesetavenir.fr.

Ce sont des travaux qui sont passés plutôt inaperçus dans les médias, et pourtant, ils sont primordiaux.

Des chercheurs modifient des embryons humains viables en utilisant CRISPR/Cas9 - Sciencesetavenir.fr

Une équipe de recherche chinoise est parvenue fin mars 2017 - et pour la première fois - à modifier le génome d'embryons humains... viables. Et ce via la fameuse technique CRISPR/Cas9, le "scalpel de la génétique" qui permet de supprimer, modifier ou ajouter des gènes à la demande, facilement et de manière peu onéreuse. Des têtards recouvrent la vue grâce à des yeux greffés sur leur queue. Des têtards ont appris à voir avec de nouveaux yeux greffés sur leur queue.

Des têtards recouvrent la vue grâce à des yeux greffés sur leur queue

Ces organes étaient connectés à la moelle épinière ; un médicament contre la migraine, le zolmitriptan, a favorisé de nouvelles connexions nerveuses. Ce qu'il faut retenir Le têtard voit désormais avec son œil sur la queue, connecté à la moelle épinière.Un œil a été prélevé sur un têtard et implanté sur la queue d'un autre têtard, aveugle.L'utilisation d'un médicament contre la migraine a amélioré les connexions avec le système nerveux.Le têtard voit désormais avec son œil sur la queue, connecté à la moelle épinière.Un œil a été prélevé sur un têtard et implanté sur la queue d'un autre têtard, aveugle.

La médecine régénérative fait des prouesses de plus en plus étonnantes. Ce vaste champ de recherche se donne pour objectif de réparer des tissus ou des organes endommagés grâce à de nouveaux organes produits en laboratoire. VIDEO. La thérapie génique au secours des maladies neurodégénératives - Sciencesetavenir.fr. Maladie d'Alzheimer, mucoviscidose, pathologies rares de la vue...

VIDEO. La thérapie génique au secours des maladies neurodégénératives - Sciencesetavenir.fr

Nombreuses sont les affections - incurables pour la plupart - pour lesquelles des essais cliniques de thérapie génique ont été lancés. Loin d'être un concept nouveau (il date des années 1950), la thérapie génique consiste à corriger un gène "défectueux" en amenant directement dans la cellule gène ou acides nucléiques (ADN ou ARN), via un virus modifié (mais inoffensif). Le défi pour les nombreuses équipes de recherche à travers le monde qui se sont lancées dans la course est d'identifier à la fois le matériel génétique et le vecteur viral adéquats. Et quand elles travaillent sur les mêmes pathologies, et dans un terrain aussi favorable à la coopération scientifique que le MIT, à Boston (États-Unis), ces équipes unissent leurs efforts.

Une thérapie génique novatrice a permis à des souris nées sourdes d'entendre - Science-et-vie.com. Souffrant du syndrome d'Usher, ces souris ont pu entendre pour la première fois de leur vie.

Une thérapie génique novatrice a permis à des souris nées sourdes d'entendre - Science-et-vie.com

Un espoir pour l'homme, chez qui ce syndrome est la première cause de surdité héréditaire. Des souris nées sourdes car atteintes d'une maladie génétique appelée syndrome d'Usher ont pu entendre pour la première fois, grâce à des chercheurs américains. Le syndrome d'Usher étant la première cause de surdité héréditaire chez l'homme, cette réussite est donc une étape importante vers un traitement potentiel, sachant qu'il n'en existe aucun actuellement.

L'exploit a été réalisé en deux temps, et a fait l'objet de deux publications dans la revue spécialisée Nature Biotechnology. Le but était de parvenir à donner une « instruction » aux cellules ciliées de l'oreille interne, pour qu'elles puissent correctement amplifier le signal sonore et le transformer en impulsions nerveuses à transmettre au cerveau, comme elles le font chez une souris saine.

Le premier organisme semi-synthétique stable. Adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et guanine (G) : ainsi se nomment les bases qui composent l'ADN.

Le premier organisme semi-synthétique stable

Des arrangements différents et voici que naissent des bactéries ou des papillons, des pingouins ou même des Hommes. Si une telle biodiversité peut être obtenue à partir de quatre bases seulement, que pourrions-nous espérer d'un code à six bases ? C'est la question à laquelle espèrent répondre des chercheurs américains du Scripps Research Institute (TSRI). Pour ce faire, rien de tel qu'un organisme semi-synthétique. 2 bébés atteints d'une leucémie en rémission grâce à l'immunothérapie.

C'est un formidable espoir pour les 300 bébés qui naissent chaque année avec une leucémie aigüe lymphoblastique, un cancer qui empêche la moelle osseuse d'assurer la production des cellules sanguines normales : deux nourrissons atteints de cette pathologie sont entrés en rémission à long terme grâce à une technique inédite d'immunothérapie, annoncent des chercheurs de l'University College London dans la revue Science Translational Medicine. Une prouesse car le principe d'immunothérapie généralement utilisé chez les adultes et enfants a très peu de chances de fonctionner chez les nourrissons...

L'idée des chercheurs : fabriquer des lymphocytes T "universels" Ayant déjà fait ses preuves dans les tumeurs sanguines, cancers du cerveau, et les leucémies, l'immunothérapie consiste à apprendre aux globules blancs à mieux combattre les cellules cancéreuses. Concrètement, les chercheurs prélèvent par voie veineuse des lymphocytes T du patient. Futura, Explorer le monde. Trisomie 21 : un test génétique pour remplacer l'amniocentèse ? TRISOMIE 21. Dans un avis adopté lors de son congrès annuel, la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP) s'est prononcée en faveur d'un abandon de l'amniocentèse en cas de risque de trisomie 21, pour privilégier la réalisation du test génétique de diagnostic prénatal non-invasif (DPNI) dans le sang maternel.

Relativement récent, ce test qui apparaît de plus en plus fiable au fil des évaluations est non invasif et sans risque de fausse-couche. Un grand pas en avant vers un séquençage ultra-rapide de l'ADN. La séparation de l’ADN prenait jusqu’à présent plusieurs heures. Avec cette innovation, elle pourrait se faire en seulement 10 mn. © Sergey Nivens, Shutterstock Un grand pas en avant vers un séquençage ultra-rapide de l'ADN - 2 Photos Ce 1er février 2016, Aurélien Bancaud, chercheur au laboratoire Laas (Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes) a reçu le prix d’instrumentation de la société française de chimie.

CRISPR, la technologie qui bouleverse la biotech. Par Rémi Sussan le 12/10/15 | 10 commentaires | 2,610 lectures | Impression Cela fait plusieurs années que les technologies de lecture de l’ADN ont vu leur prix s’écrouler, ce qui a permis à des startups comme 23andme de se lancer, avec plus ou moins de bonheur, dans le domaine de la génomique personnelle (voir notre dossier : “La génomique personnelle dans la tourmente”). En revanche, où en est-on de l’autre opération, l’écriture de l’ADN, bref, la “manipulation génétique” comme on l’appelle communément ? Progresse-t-elle tout aussi vite ? Ces dernières semaines de nombreux articles se sont penchés sur une récente technologie de manipulation du génome, CRISPR, pour Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats, c’est-à-dire – pour autant que ce soit plus clair en français – “Courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées”.

En tête, la célébrissime revue Nature, qui a publié cet été un très gros article sur le sujet. Vers des bébés « à trois ADN » au Royaume-Uni ? Les parlementaires du Royaume-Uni se sont prononcés, mardi 3 février, en faveur du projet d’assistance médicale à la procréation destinée à prévenir la transmission de maladies génétiques d’origine maternelle. Familièrement baptisée fécondation in vitro « à trois parents », elle consiste à remplacer dans l’œuf les petites structures appelées mitochondries, présentes dans toutes les cellules à qui elles fournissent l’énergie dont elles ont besoin.

Certaines maladies sont en effet liées à des mutations affectant l’ADN des mitochondries. L’ensemble des mitochondries de l’embryon sont d’origine maternelle. Que sont les maladies mitochondriales ? Constituant des centrales à énergie permettant la synthèse des protéines et d’autres molécules, les mitochondries sont des structures présentes dans les cellules, à l’extérieur de leur noyau, dans le cytoplasme.

Le cœur humain bientôt régénéré ? - Sciencesetavenir.fr. La modification facile du génome humain inquiète des chercheurs. Les scientifiques craignent que la technique CRISPR-Cas9 soit appliquée à l’Homme pour modifier son génome. © Miran Rijavec, flickr, cc by 2.0 La modification facile du génome humain inquiète des chercheurs - 2 Photos Du nom de CRISPR-Cas9, cette nouvelle technique simple et peu coûteuse est en train de révolutionner le génie génétique. Une technique révolutionnaire permet de modifier les gènes à volonté : enthousiasme et inquiétudes.

Une nouvelle technologie de génie génétique, appelée CRISPR-Cas9, permet, en théorie, de modifier le génome de n'importe quel organisme. En à peine deux ans, des équipes du monde entier se sont approprié la technique, simple, rapide et peu coûteuse, pour modifier le génome de nombreux types de cellules, tant chez les bactéries que chez les plantes ou chez les animaux, rapportait La Recherche en janvier dernier.

DECOUVERTE. Un gène clé du pavot pour la production de la morphine. La découverte d'un gène clé pour la production de la morphine, principal alcaloïde issu du pavot, ouvre la voie à une fabrication plus efficace et moins coûteuse de puissants analgésiques, selon une recherche publiée jeudi 25 juin 2015 dans la revue américaine Science. Les chercheurs de l'université de York au Royaume-Uni et des laboratoires britanniques GlaxoSmithKline (GSK) en Australie, espèrent pouvoir ainsi cultiver des variétés de pavot pouvant produire non seulement davantage de morphine mais également de la noscapine, un autre alcaloïde issu de cette plante et connu pour ses propriétés anti-cancéreuses.

Thérapie génique : un succès contre la drépanocytose. Pourquoi des scientifiques font des recherches sur des embryons hybrides cochon-humain. Philippe Berry Publié le Mis à jour le Dans le cochon, tout est bon. Y compris, potentiellement, d’injecter des cellules humaines dans un embryon animal pour obtenir un organe (foie, cœur) en vue d’une greffe. Fin 2015, l’agence gouvernementale américaine pour la santé, le NIH, a cependant gelé les fonds fédéraux pour la recherche sur ces « embryons chimériques » face aux inconnues et aux questions éthiques.

Mais des scientifiques font toutefois des expériences pour mieux comprendre le potentiel et les risques de ces manipulations. 20 Minutes fait le point avec l’un d’entre eux, le vétérinaire et biologiste Pablo Ross, de l’université UC Davis. Une chimère, c’est quoi ? Un être vivant qui contient du matériel génétique de deux espèces différentes. (H.Nakauchi/Stanford) Injecter des cellules humaines dans un embryon de cochon, comment ça marche ? Grâce aux progrès en génétique, les chercheurs peuvent réaliser une sorte de couper/coller.