Les virus des bactéries intestinales : acteurs mal connus de notre santé Les bactériophages, virus spécifiques des bactéries, seraient impliqués dans le métabolisme digestif humain. Crédits DR. Les virus des bactéries intestinales : acteurs mal connus de notre santé - 2 Photos Chaque être humain possède dix mille milliards de bactéries dans son système digestif. Une hypothèse avait été proposée pour expliquer la progression des allergies alimentaires ou de l'obésité dans les pays développés. Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs doivent d'abord se confronter microbiome humain, l'analyse de la population microbienne propre à chacun, encore peu étudiée. Rôles des protéines identifiées lors du séquençage des selles des jumelles et de leurs mères. Les scientifiques de l'Université Washington à Saint Louis ont donc recherché la présence de ces virus dans les selles de quatre paires de vraies jumelles adultes et de leurs mères. Sur les trois prélèvements effectués, sur une durée de 1 an, la variabilité du virome n'était que de 5% pour un même individu.
Infection virale persistante Pour une infection persistante, un virus ne doit pas être totalement éliminé. Il lui faut un réservoir. Il doit maintenir sa cellule hôte en vie donc ne pas provoquer de réponse immunitaire. Une infection persistante peut provoquer des cancers. I) Infection latente (Virus EBV) Le virus EBV infecte les Lb de l’anneau de Waldeyer. Ce virus a des Ag très conservés. II) Infection chronique (VHB) Sans vaccination préalable, les Ig neutralisant sont trop lent. Le virus n’est pas cytopathogène mais la réponse immunitaire qu’il induit l’est. Donc dans 20% des cas, le foie sera gravement abîme, avec risque de cirrhose et de cancer. Physiopathologie virale Une infection virale comprend l'entrée du virus chez son hôte, sa diffusion dans l'organisme, et sa réplication dans l'organe cible entraînant des lésions cliniques spécifiques. L'infection virale peut être générale avec virémie ou locale sans virémie. Dans ce dernier cas, la porte d'entrée et l'organe cible sont confondus (Ex. Infection respiratoire). L'infection virale peut évoluer de différentes manières, donnant des infections virales aiguës avec disparition définitive du virus après guérison ou être suivie par une infection virale persistante chronique ou latente. Nous analyserons dans un premier temps les différentes étapes précédant l'établissement de l'infection virale (porte d'entrée, diffusion, atteinte de l'organe cible). Porte d'entrée La peau La peau constitue une barrière efficace contre la pénétration du virus chez l'hôte car sa surface est constituée de cellules mortes incapables de répliquer les virus. Le tractus respiratoire Le tractus digestif Le tractus urogénital
Les virus fabriquent des biofilms Des rétrovirus vus au microscope électronique à transmission, au milieu de cellules. A gauche, des HTLV-1 (virus T-lymphotropiques humains), à droite des HIV, ou VIH en français, vecteurs du Sida. © CDC Les virus aussi vivent en groupe et fabriquent des biofilms ! - 1 Photo De nombreux micro-organismes, comme les bactéries, les algues ou les champignons, savent s'agglutiner sur une surface en s'y collant par une sécrétion adhésive. Ces biofilms ont une importance toute particulière chez les bactéries qui en créent un peu partout, par exemple sur la paroi de notre intestin, celle des éprouvettes ou des bassins de piscine, celle des prothèses ou des boîtes de conserve ouvertes depuis longtemps, etc. L'équipe a mis en évidence des agrégats de virus HTLV-1 (Human T cell leukemia/lymphoma virus type 1), ou virus T-lymphotropiques humains. Les biofilms découverts par cette équipe se trouvent à l'extérieur de la cellule infectée, sur sa surface. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet
Deux virus géants découverts par une équipe française Ces virus sont si gros qu'ils pourraient bien être nos lointains ancêtres : des chercheurs français ont découvert deux nouveaux virus si grands qu'ils pourraient constituer à eux seuls une nouvelle forme de vie, selon une étude publiée jeudi 18 juillet. Les chercheurs racontent avoir été "extrêmement surpris" par la découverte de ce qu'ils appellent des "Pandoravirus", des virus qui ne sont pas apparentés à ceux qui rendent les gens malades, ont-ils expliqué dans cette étude publiée dans le journal Science. Ces Pandoravirus sont remarquables du fait de la grande taille de leur génome, qui contient entre 1.900 et 2.500 gènes, alors que le virus de la grippe n'en contient que 10. A titre de comparaison, l'être humain dispose d'environ 24.000 gènes. Le précédent record observé pour un virus était de 1.200 gènes. Une nouvelle forme de vie ? L'un de ces deux virus, Pandoravirus salinus, a été découvert dans une couche sédimentaire au large des côtes chiliennes.
virus | Slate.fr 107 tweets 259 Likes Selon plusieurs études, un grand nombre de maladies infectieuses ne touchent pas hommes et femmes à égalité. Mais ces données ne sont pas mises en pratique. par Lauren Wolfe 70 tweets 495 Likes C’était inévitable: le Front national a réclamé, jeudi 21 août, la suspension des vols Air France vers les pays africains touchés par l’épidémie ... par Jean-Yves Nau 38 tweets 254 Likes Selon un épidémiologiste britannique, il aurait déjà fallu administrer un traitement, curatif ou préventif, à 30.000 personnes pour endiguer l’épidémie. 99 tweets 866 Likes Alors qu'en Afrique, les soignants paient un lourd tribut à la lutte contre l’épidémie, en France, des spécialistes de virologie s’inquiètent de la précipitation des autorités sanitaires. Ebola 36 tweets 65 Likes Samedi, le gouvernement kenyan annonçait l’interdiction d'entrée sur son sol des personnes en provenance des pays ouest-africains touchés par ... Ebola
Virus that 'makes humans more stupid' discovered - Science - News The algae virus, never before observed in healthy people, was found to affect cognitive functions including visual processing and spatial awareness. Scientists at Johns Hopkins Medical School and the University of Nebraska stumbled upon the discovery when they were undertaking an unrelated study into throat microbes. Surprisingly, the researchers found DNA in the throats of healthy individuals that matched the DNA of a virus known to infect green algae. Dr Robert Yolken, a virologist who led the original study, said: “This is a striking example showing that the ‘innocuous’ microorganisms we carry can affect behaviour and cognition. Loading gallery Health news: in pictures 1 of 33 “Many physiological differences between person A and person B are encoded in the set of genes each inherits from parents, yet some of these differences are fuelled by the various microorganisms we harbour and the way they interact with our genes.” Humans’ bodies contain trillions of bacteria, viruses and fungi.
Chlorovirus ATCV-1 is a viral infection that makes nearly HALF of us more stupid | Daily Mail Online The virus - called chlorovirus ATCV-1 - was only known to appear in algaeResearchers in U.S. have not established how it comes to infect humans It hasn't infected just swimmers, which rules out direct link to algae itself Instead humans could've been carrying virus but was not known to doctorsResearch suggests it alters genes in brain including memory and emotionScientists found 44 per cent of patients tested had virus in their throats By Ben Spencer, Science Reporter for the Daily Mail Published: 16:05 GMT, 9 November 2014 | Updated: 11:57 GMT, 10 November 2014 Nearly half of us could be infected with a virus which makes us more stupid, scientists have found. The startling discovery suggests that millions may be carrying a long-lasting infection which dulls the brain. Scientists found the virus living in the throats of 44 per cent of patients tested in a small US study. A viral infection that could make more than half of us stupid has been discovered by scientists in America
"Bourbon", nouveau virus mortel transmis par les tiques C'est la mort d'un homme qui est à l'origine de cette découverte : au printemps 2014, un habitant du Kansas, âgé d'une cinquantaine d'année, en bonne santé, est mordu par des tiques alors qu'il jardine. Il retrouve une tique gorgée de sang plantée dans son épaule. Quelques jours plus tard, il commence à ressentir une grande faiblesse, avec nausées et diarrhée. Les premiers examens médicaux constatent plusieurs morsures de tiques sur son corps, une rash (éruption cutanée) sur le tronc, une déshydratation, et un état de syncope. Mais malgré cela, son état continue à se dégrader : la fièvre s'accentue, des ganglions apparaissent au niveau des aisselles, une éruption de plaques rouges envahit sa poitrine, son ventre et son dos, son palais se couvre de pétéchies, sa respiration devient crépitante, ... Les recherches se concentrent maintenant sur d'éventuels autres cas de décès liés à ce virus, ainsi que sur sa répartition géographique et ses réservoirs (tiques ?
La virulence des virus