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Actualités articles 2 - Préhistoire : Nos ancêtres

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Qui sont nos ancêtres ? Les candidats supposés. Quel fossile doit-on faire apparaître tout en bas de notre arbre généalogique ?

Qui sont nos ancêtres ? Les candidats supposés

La question passionne les scientifiques comme les simples curieux. Mais aujourd'hui, les réponses ne sont encore que des hypothèses. Pourquoi l'Homme ? Pourquoi l'Homme s'est-il différencié des singes ? Pour l'instant, l'hypothèse la plus connue est d'ordre climatique et environnemental. Les trois doyens des candidats Les trois plus vieux candidats sont les plus proches de nos racines communes avec les paninés, la tribu de primates la plus proche de l'Homme composée par les chimpanzés, les gorilles, etc.

Très anciens, ces fossiles sont souvent en mauvais état et incomplets. Doit-on les faire apparaître dans notre arbre généalogique ? » Toumaï ou Sahelanthropus tchadensis : Le plus ancien Toumaï a été retrouvé au Tchad. » Orrorin tugenensis ou le fossile du millénaire : Le préféré ? » Ardipithecus ramidus : Le moins probable ? Les autres branches de l'arbre Le genre Homo. Les Homo erectus. Et les néandertaliens dans tout ça ? On voit déjà à quel point l'évolution humaine est finalement assez mal connue.

Et les néandertaliens dans tout ça ?

On a l'impression qu'il y a beaucoup de fossiles alors que leur nombre est bien insuffisant pour que les scientifiques étoffent leurs hypothèses. Nous avons parlé de nos ancêtres sans évoquer les néandertaliens. Mais où les placer quand on parle de l'évolution de l'Homme ? Un cousin ? Ils sont vraiment à part ces néandertaliens. Ils sont donc, pendant quelques millénaires, contemporains de l'Homme moderne. Une disparition brutale ? Les néandertaliens sont connus pour leur culture mais aussi pour leur disparition si énigmatique. » Les arguments en faveur d'un métissage : Les néandertaliens et les hommes modernes sont, à une période, contemporains. » Les arguments contre : Cette théorie du métissage ne fait pas l'unanimité au sein des communautés scientifiques, loin de là.

En savoir plus "Néandertal était physiquement apte au langage" "Nous laissons traîner notre ADN" Bipédie humaine - initiale - ancestrale - originelle. Une deuxième hypothèse : la bipédie... c'est pas nouveau !

Bipédie humaine - initiale - ancestrale - originelle

Une simple observation de la faune actuelle nous montre que l'homme n'est pas le seul à utiliser la bipédie comme moyen de locomotion. Les grands singes comme les chimpanzés, les bonobos ou les gorilles marchent régulièrement sur 2 jambes (avec leur style propre !). La bipédie n'est donc pas une évolution mais un trait commun à tous les hominidés. Cette faculté n'est pas utilisée par tous à la même fréquence, mais elle est commune. On peut faire remonter les premières traces de bipédie à Orrorin Tugenensis (6 millions d'années) qui nous a laissé un squelette explicite sur ses aptitudes à la marche : un fémur très long, couronné d' une tête épaisse.

La bipédie existe depuis plus de 6 millions d'années, elle est utilisée aussi bien par nos ancêtres que par de grands singes actuels... (image : premières traces de pas découvertes à Laetoli, Tanzanie, par Mary Leakey) Les premiers sapiens européens étaient-ils basques ? Pour arriver à cette conclusion, l’équipe internationale pilotée par l’unité Génétique évolutive humaine de l’Institut Pasteur, s’est intéressée à l’ADN mitochondrial de 420 personnes dont le nom de famille et le lieu de naissance sur trois générations attestaient un ancrage ancien dans la région et qui tous, portaient dans leur génome mitochondrial, une « signature » spécifique aux humains d’Europe de l’Ouest : l’haplogroupe H.

En comparant les haplogroupes H de leur échantillon avec celui de 7000 autres européens, ils ont réussi à identifier six séquences génétiques présentes dans 36% de leur échantillon et totalement inexistantes chez les autres Européens. Six séquences « autochtones » à la région basque et à ses alentours qui pourraient être la marque de fabrique d’un ancêtre commun. Pour dresser la carte d’identité de cet ancêtre, les chercheurs disposent avec l’ADN mitochondrial d’un outil d’analyse exceptionnel. La mort de l'enfant de Taung élucidée ?