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Journalisme constructif

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Courant Positif. Un Français sur deux a basculé dans l'économie collaborative. Source : montrealgazette.com L’engouement des Français pour les échanges de services entre particuliers ne se dément pas : la moitié d'entre nous a participé au moins une fois à un service d’entraide entre particuliers, selon un sondage Harris Interactive réalisé du 15 au 22 octobre 2014 auprès d’un échantillon de 1 000 Français de plus 15 ans.

Un Français sur deux a basculé dans l'économie collaborative

L'étude précise que 36 % des sondés a déjà fait appel aux services d’autres particuliers, à titre onéreux ou non, et que 29 % ont déjà proposé les leurs. Parmi les activités concernées : les services à la personne (babysitting, soins esthétiques, garde d'animaux), la location et la revente de biens entre particuliers ou encore les usages partagés comme le covoiturage. Cet engouement s’explique notamment par « une pénurie d’offre » dans l'économie traditionnelle et par « des prix compétitifs pour les réseaux d’entraide ».

L’économie collaborative serait-elle en passe de supplanter les circuits marchands classiques ? Les supermarchés bientôt obligés de donner leurs invendus ? Obliger les grandes surfaces à faire don de "leurs invendus alimentaires encore consommables" aux associations ?

Les supermarchés bientôt obligés de donner leurs invendus ?

C'est ce que souhaitent imposer 63 députés, de tous bords politiques, qui ont déposé une proposition de loi en ce sens fin juillet, rapporte "Le Figaro" mardi 5 août. Initié par le député UMP du Nord Jean-Pierre Decool, le texte veut avant tout mettre fin au gaspillage alimentaire et pousser, par une mesure plus coercitive, les supermarchés de plus de 1.000 m² à pratiquer le don alimentaire. 200 tonnes de déchets par grande surface Pour faire valoir leur proposition de loi, les députés rappellent les chiffres publiés par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : un tiers des aliments produits pour la consommation humaine est ainsi perdu ou gaspillé.

En France, chaque grande surface produit 200 tonnes de déchets par an. Pour le groupe de députés, les grandes surfaces de 1.000 m² sont une cible de choix. "Permettre de récolter encore plus" La success-story de la coopérative autogérée de la Goutte d’Or. Quartier de la Goutte d’Or – Paris 18ème.

La success-story de la coopérative autogérée de la Goutte d’Or

Au 38, rue Myrha, au milieu des magasins de confections de robes traditionnelles maliennes et des taxiphones, la Coopérative de la Goutte d’Or. Dans la boutique, Christophe lance à un grand gaillard avec des dreads : « Vous ne voulez pas prendre des panais ? C’est gratuit ! » « Les produits en fin de vie, on les distribue », nous explique t-il.

La déco de la boutique est minimaliste, des planches en bois en guise de rayon et un grand tableau noir où sont affichés les prix des produits maraîchers. Le fonctionnement Pour faire ses courses à la coopérative, il faut y adhérer en réglant 15 euros par an. . « On n’est pas tyrannique non plus à ce sujet, on explique simplement aux gens comment ça marche. En parallèle, des assemblées de « coopérateurs » sont organisées chaque mois. . « Le plus important dans le projet, c’est sa gestion par les adhérents. Créatifs culturels. Reporterre - Le site de l'écologie. Kaïzen - Manifeste. Un magazine pour construire une société écologique et humaine L’humanité vit ses heures les plus décisives : dérèglements climatiques et pic pétrolier, épuisement de l’eau potable et des terres arables, disparition en masse des espèces et pollutions généralisées, crises économiques, sociales, financières.

Kaïzen - Manifeste

Et plus grave encore : abandon de l’être humain. Face à cet implacable constat nous aurions toutes les raisons de désespérer et pourtant, silencieusement, un nouveau monde est en marche : intelligent, sobre, mettant au premier rang de ses priorités l’épanouissement de la Vie sur notre planète. C’est à ce monde que nous choisissons de donner la parole aujourd’hui, à ces personnes qui portent les (r)évolutions que nous attendons, courageusement, souvent isolées et parfois décriées. A ces initiatives pionnières qui, par leur simplicité et leur bon sens, nous offrent de nouveaux horizons, de véritables raisons de croire en l’avenir.

Donner la parole aux initiatives pionnières. Say Yess, le média des jeunes en action.