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Moi, ça va

Moi, ça va
Ca a commencé l’autre jour. J’étais tranquillement en train de me plaindre que j’étais obligé de me raser tous les jours à cause de la société, et que c’était vraiment pénible, et que c’était quand même un petit peu la faute des femmes tout ça lorsqu’elle m’a balancé ça à la figure. "Arrête un peu de te plaindre, toi, t’es pas oppressé". Je l’ai regardé de toute ma hauteur (et vu que je mesure 1m73 semelles comprises, c’était un peu plus qu’une simple hauteur physique), et je me suis préparé à lui balancer mon habituel discours dans ces cas-là. Un discours que j’ai appris d’autres. J’allais lui expliquer que oui, j’étais aussi oppressé.

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Pour 75% des personnes âgées, il est impossible d'assumer le coût d'une maison de repos La facture moyenne d'un séjour en home s'élève à 1.487 euros, or la pension légale moyenne est de 776 euros brut pour les femmes et de 1.075 euros pour les hommes. Le trou mensuel à combler est donc de 464 euros pour les premiers et de 776 euros pour les secondes. Seules 25% des personnes âgées disposant de revenus les plus élevés sont en mesure de faire face grâce à leur seule pension au coût moyen d'hébergement en maison de repos, d'après les données croisées de Solidaris. L'enquête des mutualités Solidaris relève aussi la disparité du montant des factures moyennes entre régions (1.388 euros en Wallonie et 1.497 euros à Bruxelles), voir même entre provinces allant de 1.252 euros dans le Hainaut à 1.518 euros en Brabant wallon.

L'impolitesse du désespoir - Une heure de peine... Je n'ai pas d'humour. Voilà, comme ça, c'est dit. J'ai préféré préciser ce point d'entrée de jeu pour que les choses soient claires... Parce qu'on va me le reprocher, et parce que c'est aussi de ça dont je voudrais parler : de toutes ces situations où l'on reproche à l'autre de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que c'est de l'humour.

Féministe et trans, c’est pas contradictoire ? La question peut être posée. Après tout, en tant que femme transgenre, je prends soin de moi, de mon corps, de mon image. J’aime les jolies robes, je me maquille, je m’épile. Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas - Une heure de peine... . Il y a des gens qui, simplement, refusent d'y croire : ça n'existerait pas, et puis c'est naturel, et de toutes façons, c'est la même chose pour les hommes. Freud racontait une histoire rigolote qui sonnait un peu comme ça, à propos d'un chaudron percé, mais passons : je ne suis pas là pour faire la psychanalyse du déni. Je vais plutôt essayer d'expliquer pourquoi le dernier argument, selon lequel les hommes aussi seraient discriminés, ne marche pas. Et pour cela, je vais me baser, one more time, sur la sexualisation dans les jeux vidéo.

« Reconnaître que nous sommes dans une relation de travail, pour développer une conscience de classe » – entretien avec Morgane Merteuil À l’occasion du débat autour de la loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel », Mouvements publie un entretien avec Morgane Merteuil, secrétaire générale du STRASS (syndicat du travail sexuel). Nicolas Haeringer : Le débat autour de la loi visant à pénaliser les clients de prostituées, adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale, a mis en évidence de profondes divisions entre féministes. Ces divisions ne sont pas sans rappeler le débat sur l’interdiction du voile. Vous faites d’ailleurs le lien entre les deux, dans un texte écrit avec Rokhaya Diallo.

Non, l'antiracisme politique n'est pas "racialiste" ! « En dehors du fait que l’émergence d’un antiracisme politique constitue une menace pour la stabilité des rapports raciaux au sein du gauchisme , cette émergence a aussi fait de ce sujet une thématique politique incontournable. Il faut donc s’y positionner le plus rapidement possible, quitte à donner la parole à n’importe qui, quitte à ce qu’il dise n’importe quoi, et d’ailleurs tant mieux : plus c’est polémique et plus ça buzze. On a donc pu voir une partie des milieux libertaires se mettre à discuter le plus sérieusement du monde des racialisateurs, sur la base de textes écrits par des personnes parfaitement ignorantes du sujet, au mépris de tout le travail déjà réalisé par des personnes concernées et des antiracistes sérieux. On surfe ainsi sur l’effet de mode pour produire du bavardage dans lequel on ne dit rien parce que le but n’est pas d’élaborer une méthode, ni même de produire un contenu, mais d’occuper une place. »

La Non-mixité Pour Les Nuls (et Les Autres) Lorsque nous avons lancé ce webzine, nous nous attendions à des réactions sur notre non-mixité assumée. Réactions il y eut, même si moins que prévu. C’est pourtant dans le slogan, mais, si mes années de support technique m’ont appris quelque chose, c’est que personne ne lit jamais les petits caractères. Le racisme comme système Lorsque l'on tape "racisme" sous google, la première proposition qui apparaît est "racisme anti-blanc". Et sur les liens proposés, il faut attendre le quatrième pour avoir une critique de cette notion. Les sociologues affirment souvent que le "racisme anti-blanc" n'existe pas : une idée mal comprise, parce que souvent appréhendée avec ce qu'il faut de mauvaise foi pour se lancer dans la fausse indignation contre la "bien-pensance".

L’impuissance comme idéal de beauté Il est temps de se libérer de la dictature de la beauté Les normes de beauté sont arbitraires, injustes et misogynes. C’est pour rappeler cela que nous avons décidé de créer "L’impuissance comme idéal de beauté", une vidéo sur ce sujet d’une importance capitale. En effet, une très grande majorité de femmes ne sont pas satisfaites de leur corps. Ainsi, selon un sondage datant de 2013, 7 Françaises sur 10 changeraient quelque chose à leur physique si elles le pouvaient.

L’islamophobie et les théories critiques du racisme L’objet de cet article est de réfléchir aux implications théoriques et conceptuelles des études et publications les plus récentes sur le phénomène de « l’islamophobie » dans les pays du Nord, c’est-à-dire principalement l’Europe et les États-Unis. Notre propos suivra quatre étapes : Premièrement, nous donnerons un court aperçu des développements contemporains au sein du champ universitaire émergent que sont les études sur l’Islamophobie (Islamophobia studies). Deuxièmement, nous discuterons des usages du terme « d’islamophobie » dans certaines des contributions les plus importantes de ce champ de recherche.

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