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Comprendre l’instrumentalisation du féminisme à des fins racistes pour résister

Comprendre l’instrumentalisation du féminisme à des fins racistes pour résister
Ces derniers mois, la médiatisation des violences sexuelles faites aux femmes a atteint l’élite politique : affaire DSK, affaire Tron ont tenu une bonne place dans les médias. Déplacement significatif du problème, puisqu’auparavant, le traitement médiatique des violences sexuelles s’était focalisé sur les banlieues, présentées comme le lieu de tous les dangers pour les jeunes femmes. Ainsi, en septembre 2010, la programmation de La Cité du Mâle, documentaire de Cathy Sanchez produit par Dock en Stock pour Arte présentait un tableau particulièrement outrancier de la situation : énumération macabre des meurtres et violences sexuelles subies par les jeunes femmes en particulier racisées[1] en banlieues, à l’exclusion de tout autre lieu, vocabulaire spécifique (« lapidation », « immolation »), portraits très fabriqués de jeunes hommes arabes violents[2]. Il ne suffit donc pas de dénoncer le racisme mais de construire une riposte féministe à cette perversion de notre lutte. Le ralliement Related:  Féminisme

« Les femmes musulmanes sont une vraie chance pour le féminisme ». Entretien avec Zahra Ali Zahra Ali est engagée depuis de nombreuses années au sein de dynamiques musulmanes, féministes et antiracistes. Elle est doctorante en sociologie à l'EHESS et à l'IFPO. Elle vient de publier Féminismes islamiques où elle donne la parole à des chercheuses et militantes investies dans les mouvements du féminisme islamique (Omaima Abou-Bakr, Zainah Anwar, Margot Badran, Asma Barlas, Malika Hamidi, Saida Kada, Hanane al-Laham, Asma Lamrabet et Ziba Mir-Hosseini). Dans cet ouvrage, elle défend la nécessité de « décoloniser le féminisme » afin de le renouveler. Contretemps : La parution de ton livre paraît d'autant plus importante aujourd’hui que parler de féminisme islamique suscite en France des réactions immédiates de surprise voire d’incompréhension. Zahra Ali : L’association des deux termes « féminisme » et « islam » n’est pas évidente pour beaucoup de gens. L’association dans la pratique existait donc déjà, mais sans forcément s'inscrire dans la terminologie utilisée en Europe.

Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas - Une heure de peine... . Il y a des gens qui, simplement, refusent d'y croire : ça n'existerait pas, et puis c'est naturel, et de toutes façons, c'est la même chose pour les hommes. Freud racontait une histoire rigolote qui sonnait un peu comme ça, à propos d'un chaudron percé, mais passons : je ne suis pas là pour faire la psychanalyse du déni. Je vais plutôt essayer d'expliquer pourquoi le dernier argument, selon lequel les hommes aussi seraient discriminés, ne marche pas. Et pour cela, je vais me baser, one more time, sur la sexualisation dans les jeux vidéo. L'exemple de la sexualisation dans les jeux vidéo est intéressant parce qu'il a fait l'objet de réactions très claires dans le sens du "c'est pareil pour les hommes" : vous pouvez vous reporter aux commentaires des deux articles que Mar_lard a consacré à ce thème pour avoir quelques illustrations, ainsi qu'à ceux de mon dernier billet sur le thème. Il en va de même pour Ken. Ce n'est pas faux. Mais ce n'est pas tout.

mobile.lesoir Le port du voile islamique par les femmes musulmanes est désormais autorisé dans la Gendarmerie royale du Canada, a annoncé mardi le gouvernement canadien. « Cette addition à l’uniforme » de la police montée a été décidée récemment par le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Bob Paulson, a dit à l’AFP Scott Bardsley, porte-parole du ministère de la Sécurité publique. La décision « de permettre aux membres féminins de confession musulmane de porter le hijab, si elles le désirent », vise à encourager ces dernières « à envisager une carrière avec la Gendarmerie royale du Canada », a déclaré M. Bardsley, confirmant des informations du quotidien La Presse. Le porte-parole n’était pas en mesure de dire si des femmes portent actuellement le hijab dans la police fédérale, renvoyant l’AFP à la GRC, qui n’avait pas encore réagi. 3 sortes de hijab ont été testées Trudeau en faveur du burkini

Ces études à la con qui nous prennent pour des connes Les dangers du neurosexisme à travers le portrait-robot de «Gwendoline», LA femme telle qu'elle est décrite par des pseudo-études scientifiques. Mi-janvier, le psychologue évolutionnaire, Jesse Bering, a écrit un article pour Slate.com, où il présentait quatre manières dont les femmes avaient évolué pour se protéger des viols lorsqu’elles ovulaient. Son article a déclenché de violentes critiques, au sein de Slate et sur des sites scientifiques notamment. Plusieurs journalistes de Double X, le site féminin de Slate, ont écrit une réponse à son article, et Jesse Bering a lui-même écrit une réponse à ces critiques. Nous publions en même temps le premier article de Bering, une des réponses de Double X, la réponse aux réponses de Bering, ainsi qu’un article de Peggy Sastre sur le problème des féministes avec la psychologie évolutionnaire et enfin un article de Titiou Lecoq qui porte plus généralement sur les études scientifiques et «la femme». Le portrait-robot de Gwendoline Et donc: Je sais.

Sur le travail sexuel : une perspective féministe révolutionnaire – Période Introduction Le débat actuel sur le travail sexuel parmi les féministes a davantage tendance à échauffer les esprits qu’à les éclairer. Les accusations de mauvaise foi fusent des deux côtés, les résultats de recherches sont mobilisés pour affaiblir la position adverse, même lorsque la validité de la recherche elle-même est limitée par ses méthodes et ses champs d’application. Les prises de position des travailleuses du sexe se voient accusées de chaque côté d’être naïves ou manipulées, selon la position respective que leur parole semble renforcer. Au cours de la dernière décennie, ce débat a été largement associé aux démarches pour légiférer sur le travail du sexe à partir d’objectifs féministes. Quand on s’engage dans une bataille politique, des pressions immenses mènent à simplifier à l’extrême les termes du débat. Quand on se penche sur les discussions, on se trouve tiraillée entre des descriptions très contradictoires de la prostitution, qui toutes semblent exactes.

Égalité entre les femmes et les hommes - Justice L'égalité entre les femmes et les hommes est l'un des principes fondateurs de l'Union européenne. Elle remonte à 1957, avec l'intégration au traité de Rome du principe de la rémunération égale pour un travail de valeur égale. Les progrès de l'Union européenne en termes de promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes ont contribué à l'amélioration du quotidien de bien des citoyens européens. Si des inégalités subsistent, l'UE a, au cours des dernières décennies, réalisé d'importantes avancées, et ce principalement grâce à: la législation relative à l'égalité de traitement; l'intégration de la dimension de genre dans toutes ses politiques; l'adoption de mesures spécifiques en faveur de l'émancipation des femmes. Parmi les tendances positives, on note une augmentation du nombre de femmes sur le marché du travail et des progrès en termes d'éducation et de formation. La stratégie pour l'égalité entre les femmes et les hommes .

Guillaume Leroy: En Suisse, les enfants de père inconnu sont placés sous curatelle et la mère n’a pas l’autorité parentale Quelques précisions importantes à propos du premier texte de loi (modification du Code civil du 1er janvier 2013 relative à la Protection de l’adulte, droit des personnes et droit de la filiation) qui est un texte dangereux. Pourquoi ? Parce que cette modification de loi donne tout pouvoir à l’état pour mettre des personnes sous tutelle, les placer et les interner (placement à des fins d’assistance - art. 428, etc.) de force, tout en restant flou sur les conditions justifiant ces mesures (par exemple, l’incapacité de discernement qui peut être tout et n’importe quoi, les pathologies psychiques également). Donner un si grand pouvoir avec des notions floues, c’est ouvrir la porte à tous les abus. D’autant plus que peu avant l’entrée en vigueur de cette loi, les autorités suisses ont engagé un grand nombre de psychiatres et de psychologues dans les tribunaux. Les lois d’application (LaCC) de cette modification de loi contiennent d’ailleurs des pratiques dictatoriales très claires : III.

Une fois pour toutes, le contraire du mot « égalité », ce n’est pas « différence »… C’est « inégalité » Ce sera un billet (relativement) court, une fois n'est pas coutume. Juste pour rappeler que l'antonyme du mot "égalité", ce n'est pas "différence"... Mais que c'est "inégalité". Parce que je commence à me lasser sérieusement de la mauvaise foi qui consiste à faire passer le combat en faveur de l'égalité femmes/hommes pour un combat contre la différence. Non, vouloir l'égalité, ce n'est pas nier la différence ni rêver d'un monde uniformisé. L'appartenance à un sexe constitue une (et non la) différence par rapport aux personnes de l'autre sexe. Je suis une femme et j'ai des points communs avec d'autres femmes. A lire aussi Aucun article

«Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». Le commentateur Mondenard déclare même sur Europe 1 «onze athlètes avaient une culotte et une seule avait un bermuda» (1). Aurait-il fallu que Caster porte du maquillage ? L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Pour Eric Macé, l’ambiguité sexuelle ne devrait plus être classée dans la catégorie des maladies. Photo © Reuters

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