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Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil

Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil
Je vais vous raconter une histoire que vous connaissez déjà. Comme vous la connaissez déjà, pour la rendre un peu plus intéressante, et aussi parce que j’ai faim, les protagoniste auront des noms de fruits. Il était une fois un garçon qui s’appelait Poire. Poire fréquentait des filles. Le voisin de Poire s’appelait Melon. Et pourtant, Poire enviait un peu Melon. Melon, lui, avait plein de copines, alors qu’il ne faisait rien comme il fallait. Poire ne comprenait pas pourquoi les filles aiment les salauds. Non, toujours pas. Toutes des salopes, Ou le mythe du mec trop gentil Je vous laisse deviner la suite de l’histoire. Alors, est-ce que les mecs sont trop gentils? Question métaphysique numéro un: peut-on être trop gentil? Mais au fait, qu’est-ce la gentillesse? Cette histoire, vous la connaissez surement. Mais est-ce que la gentillesse, c’est fait pour rapporter quelque chose? Poire est-il vraiment gentil, ou agit-il dans un but? Que veut Poire? Mais alors, pourquoi ça ne marche pas? Related:  féminisme

Le chant du rampant: Et si j'étais un violeur? Je n'ai jamais agressé une femme dans la rue, physiquement, ni même verbalement. Je n'ai jamais payé pour du sexe, ni même ne suis jamais rentré dans un bar de danseuse. J'ai laissé plusieurs femme me tromper, me quitter pour des amis proches sans jamais chercher à me venger de quelques façons que ce soit. Même après que la mère de ma fille m'ait quitté pour un autre, je me suis occupé de ma fille, sans rancune contre les femmes, en la valorisant. Bref je suis le prototype même de l'homme qui s'insurge dans les conversations entre féministes, en proclamant fièrement: #notallmen. Et pourtant... Et si... Et si, malgré tout ça, j'avais déjà violé? Oui, en tant qu'homme, je jouis d'emblée d'un certain statut social, certains rôles sociaux, émotions, comportements me sont accessibles et me sont destinés. Mes études en théâtre, en psychologie et sociologie m'ont beaucoup éclairé sur les dimensions de rôles sociaux, sur le moi idéal, sur les stratégies de manipulation.

Fils de Putes de la mode Bon les mecs désolé de vous bassiner avec ça mais l’article que j’ai écrit sur les gonzesses complétement pédé m’as foutus un sacré coup de nostalgie sur ces putains d’années 80. Du coup, j’ai mesuré tout ce qu’on avais perdus et j’ai tenter de comprendre pourquoi toute cette grosse décennie qui à été un véritable paradis pour nos darons à disparue dans la guerre que la France à faite à ses propres trucs stylés ! Une fois au sommet, nos darons n’ont pourtant pas su empêcher leur gosse de devenir la génération la plus pédé depuis la fin de l’empire romain et l’époque ou enculer son meilleur amis équivaut à demander un VISA pour la Grèce. Je veux dire par là que si une éjac’ faciale en pleine gueule est un coup de feu, on peut affirmer sans mentir que tout les mecs nées en France après 1990 se font fusiller tout les jours depuis 20 piges par un peloton d’exécution dans ce que j’appelle : La Guerre des plumeaux. Cette guerre qui a fait défiler ce genre de soldats comme des héros :

Le sexisme anti-hommes... et pourquoi il n'existe pas « Sexisme anti-hommes », « sexisme inversé » (s’il est « inversé », on reconnaît dans quel sens fonctionne le sexisme « normal » !), « misandrie »… Vous avez sans doute déjà entendu ces expressions, dans un raisonnement honnête ou pour contourner de manière fort pratique le problème de la misogynie. Elles désignent les oppressions dont seraient victimes les hommes, souvent attribuées aux féministes ou aux femmes en général. Signe distinctif de ces oppressions : elles n’existent pas… ou, du moins, elles ne sont pas ce que vous croyez. Une symétrie illusoire Il faut tout d’abord rappeler que le sexisme est un système. Siffler un garçon dans la rue, même si ce n’est pas très fin, ne peut pas être considéré comme « sexiste » au même titre que siffler une fille : dans le premier cas ce sera un incident isolé, dans le second cela rentre dans un contexte général d’objectification des femmes. Certes, les hommes sont eux aussi exposés à des modèles physiques irréalistes. En fait non. ?

Oh Belgique, oh mère Patrie. La Belgique est un pays tellement cool que la plupart des français, sauf les primitifs du Sud, tentent tant bien que mal de s’y raccrocher coûte que coûte. Ici même, chez le Panda, de nombreux collègues et néanmoins ami(e)s très chers, que je ne citerais pas pour préserver leur dignité, essaient par tous les moyens de se racheter une virginité et n’hésitent pas à clamer leur proximité avec le magnifique Plat Pays. L’un(e) affirmera sans aucune vergogne que : « Non mais tu sais, moi en fait, je suis à vingt-cinq % belge». La Belgique est rarePour reprendre la célèbre sentence des Snuls (Les Nuls mais en bruxellois et en mieux) : « La Belgique est un plaisir et doit le rester. » Cette simple phrase, ces neuf petits mots résument à eux seule la puissance du petit Royaume. Un beau bordelPour bien comprendre le pays il faut savoir que dans un pays, vingt fois plus petit que le France, on y parle trois langues. Ce pays recèle tellement de chose que ça en est presque incroyable.

Petit guide pratique du féminisme à l'usage des actrices françaises Bon, les artistes françaises, c'est quoi votre problème avec le féminisme exactement ? On vous fait signer un truc avec votre sang au début de votre carrière, on vous menace, on retient votre famille en otage ou un truc dans le genre ? Qu'est-ce qui vous pousse toutes à vous désolidariser du féminisme à tout prix en régurgitant des phrases prémâchées pendant vos interviews ? Si même Beyoncé défile fièrement devant le mot "Feminist" à ses concerts, qu'est-ce qui vous empêche, vous, habituées des tapis rouges et grandes chouchoutes des américains, de vous joindre au mouvement ? On vous a pas dit que c'était cool, maintenant ? Après Lou Doillon et Mélanie Thierry, c'est au tour de Marion Cotillard de faire des vagues à l'international avec ses déclarations récentes sur le féminisme dans une interview accordée au magazine Porter : "Je ne me considère pas comme une féministe. Bon. - Féminisme : - Egalité des sexes : - Sexisme : Vous êtes anti-racistes et anti-homophobes ? - Harcèlement :

Tulipe Tulipe Next Tulipe Home Archive Email Paper theme built by Thomas D comme Delphy J’ai rencontré Christine Delphy en 2003. Curieusement ce nom m’était peu familier. Curieusement ou pas curieusement. Car j’étais à l’époque déjà féministe et sociologue, mais j’avais fait mes études sans jamais entendre parler du genre (sauf aux Etats-Unis). Ma sensibilité féministe était nourrie par un fort sentiment d’injustice, mais comme toute Française grandie dans le backlash des années 1980, j’avais longtemps été réticente à l’idée d’un sexisme structurel, plus puissant que les bonnes volontés individuelles, des hommes comme des femmes. La fin des années 1990 et les années 2000 ont été formatrices, et la lecture des textes de Christine a joué un rôle décisif. Des écrits de Christine je citerai en premier « Nos amis et nous » paru dans l’Ennemi principal. Christine Delphy m’a appris à être féministe en riant. L’analyse matérialiste des inégalités hommes/femmes a été une autre arme. La radicalité de Christine tient dans le temps grâce à la colère et à l’entêtement.

BALLAST Christine Delphy : « La honte doit changer de bord » Entretien paru dans le n° 2 de la revue papier Ballast « Il y a eu – et il y a toujours – un système politico-médiatique qui travaille à effacer nos traces, nos luttes », assure Christine Delphy, que nous retrouvons dans un café une fin d'après-midi. Essayiste et activiste féministe, matérialiste (en ce qu'elle s'attache à l'examen des rapports sociaux concrets) et marxienne (en ce qu'elle puise dans l'héritage marxiste sans jamais s'y subordonner), elle milita aux États-Unis pour les droits civiques des Afro-Américains, porta la gerbe de fleurs lors de la célèbre manifestation autour de la tombe du soldat inconnu, lutta pour le droit à l’avortement, cofonda Les Gouines rouges et lança les revues Questions féministes et Nouvelles questions féministes, aux côtés de Simone de Beauvoir. Sa parole — radicale et à rebrousse-poil, quoique pleine d'un humour piquant — irrite parfois, y compris au sein de certains espaces féministes. C’est une querelle dépassée ? En partie, oui. ... Oui et non.

Conversation avec une Femen : «notre féminisme est une haine assumée envers un système qui oppresse les femmes mais pas une haine envers les hommes eux-mêmes» 1/2 Comment avez-vous organisé l’opération coup de poing du 1er mai pendant le discours de Marine le Pen ? Les images du happening du 1er mai Notre organisation fonctionne comme une équipe de foot. Vous avez vu au balcon celles qui ont marqué le but mais tout le reste de l’équipe a participé à la construction de l’action. Celles que l’on voit sur les images ne sont en fait qu’une petite partie des personnes impliquées, puisqu’il y a énormément de gens qui préparent une action, pour la gestation de l’idée, la construction du scénario, l’écriture des slogans et la réalisation du matériel dont nous avons besoin. Ensuite, il y a le temps de l’action et de la gestion de ses conséquences. Avez-vous eu beaucoup d’actions qui ciblaient des personnalités politiques ? Ils sont l’essentiel de nos cibles. Combien sont les Femen et où sont-elles ? Nous sommes présentes dans treize pays (1), avec des équipes plus ou moins fournies, mais on compte autour de 200 activistes dans le monde. à suivre…

Le partage des tâches, enjeu féministe de taille dans la « vraie vie » : « Et toi, concrètement, comment tu fais ? » Ben je fais comme ça. En matière de féminismes, il y a les combats publics, « La Cause », « Les Luttes », toutes ces prises de position et combats relativement visibles et « théorisables », dirons-nous, mais il y a aussi (et je suis tentée de dire « surtout ») les combats féministes du quotidien, qui sont tout aussi importants, tout aussi rudes à mener. Le partage des tâches est l’un de ces combats, et pas des moindres à mon sens. Parce que quand on a fini de poser certaines évidences, notamment l’inégalité persistante de la répartition des tâches ménagères au sein du couple hétéro-patriarcal et la nécessité de ne plus remercier quand on est « aidée », qu’est-ce qu’on fait, concrètement ? On fait ce qu’on peut, avec ce qu’on a. Situons le contexte : à première vue, je suis une espèce de « cliché de normalité ». Quand j’ai emménagé avec mon compagnon, en 1997, j’avais une très forte envie de nid. MAIS COMMENT FAIT-ELLE, CETTE SALOPE, te dis-tu, écoeuré-e ? Tu situes un peu le merdier.

Être féministe. Aimer les hommes. Ou pas. | Comment peut-on être féministe ? Le jour où j’ai enfin troqué la phrase « Je ne suis pas féministe, mais… » pour la phrase « Oui, je suis féministe, et alors ? », j’ai eu l’impression d’avoir fait un grand pas. En avant. Évidemment, à partir de ce jour-là, mon « Oui, je suis féministe » m’amenait systématiquement, si j’en venais à le prononcer en présence d’hommes, à répondre avec gentillesse, patience et pédagogie à leurs questions inquiètes ou soupçonneuses concernant l’animosité supposée que j’éprouvais envers eux, en tant que féministe. Il me semblait alors normal de les rassurer, les mecs : bien sûr que non, je ne déteste pas les hommes. Mais non, je ne souhaite pas que les femmes dominent les hommes. Une fois les gars rassurés quant à l’aspect personnel de la chose, je me trouvais également tenue de les rassurer quant à l’aspect « systémique » : oui, alors bien sûr, le patriarcat, mais évidemment que je comprends bien que TOI tu n’es pas comme ça. « Attends, mais c’est moi, là ! Je n’ai plus de patience.

En tant qu'homme, je ne suis pas féministe, peut-être proféministe | Patric Jean Une mode est récemment apparue dans la presse française et internationale à propos des hommes qui se disent "féministes" et dont on présente l'engagement comme "essentiel" pour les droits des femmes. Il est temps de se demander si cette nouvelle habitude qui se veut bienveillante n'est pas finalement contre-productive. Pas une semaine sans qu'un article, une campagne ne nous vante les mérites des hommes "les vrais", les gentils, ceux qui brillent dans le bon camp et affichent un "féminisme" évident. Comment pourrais-je croire que je mène le même combat qu'une femme? En tant qu'homme, je ne peux qu'observer que, même en dénonçant les inégalités, je reste membre d'une classe dominante qui me confère des privilèges que je ne peux pas toujours remettre en question individuellement. On voit d'ailleurs très souvent des hommes "féministes" s'attacher à combattre les attitudes masculines qui ne les concernent pas. Etre un "homme féministe" apporte des bénéfices secondaires Envoyer une correction

Profites tu de privilèges masculins? | Mon voyage féministe Profites-tu de privilèges masculins? Bon, si tu es une femme, il est très probable que tu n’en profites pas. Cependant si tu es un homme, il est très probable que tu en bénéficies. La liste originale a été créée par Peggy McIntosh démontrant les privilèges d’être blanc. Cette liste n’a que pour but de démontrer les privilèges attribués aux hommes. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. Si tu penses que tu profites de privilèges masculins, que faire maintenant? Cette liste est inspirée de cet article, celui-ci, et encore celui-là. Un tout grand merci à ma correctrice d’orthographe. WordPress: J'aime chargement… Étiquettes : Féminisme, féministe, homme, Peggy McIntosh, privilèges, sexe

Les avantages à naître et grandir homme en France Lorsqu'on naît en France en 2014, on est, dans l'immense majorité des cas, assigné mâle ou femelle et on sera ensuite éduqué, socialisé en fonction de cette assignation de genre. C'est la fameuse phrase de Beauvoir ; "on ne naît pas femme on le devient" et il en est de même pour les hommes ; on ne naît pas homme, on le devient par des processus de socialisation et d'éducation. On va vous apprendre des comportements, des attitudes, des manières de parler, de jouer, de travailler qui correspondront à ce qu'on attend d'un homme, ou d'une femme au XXIème siècle en France. De façon quasi universelle, dans le monde, les familles préfèrent avoir un garçon qu'une fille. Garçons et filles sont donc éduqués différemment et ce qu'on apprend aux garçons est valorisé, considéré comme plus intéressant, plus utile, que ce qui est enseigné aux filles. Dés les premières heures de la vie : Le sexisme et les stéréotype dans les livres pour enfants. A l'école maternelle Les jeux et activités

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