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Le Système de Répétition Espacée : Mémoriser et ne jamais oublier - Apps pour apprendre rapidement l'anglais, l'espagnol, l'italien, l'allemand et le portugais sur iPhone, iPad, Android

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La dernière fois, je vous avais parlé de la déprimante courbe de l’oubli, pour mieux introduire la méthode de la répétition espacée (Spaced Repetition System). Historique Les premières recherches sur la répétition espacée remontent au 19e siècle. Hermann Ebbinghaus, un Allemand construit une longue liste de syllabes aléatoires (ex. daus, dor, gim, ke4k …) et les mémorise durant une année, tout en notant ses progrès et en variant les méthodes d’apprentissages. Pour être sûr de ses résultats, il répéta la même expérience 3 ans plus tard. Il tira de son expérience les premières notions de courbes d’apprentissage, d’oubli et d’espacement de répétition. Il a fallu presque un siècle de recherches (par des scientifiques comme Wozniac) pour modéliser mathématiquement la courbe de l’oubli et pour créer un algorithme efficace pour présenter l’information à réviser au bon moment, tout en s’adaptant aux personnes et à la difficulté de l’information à mémoriser. Le graphique de la répétition espacée :

http://www.mosalingua.com/blog/2010/02/02/le-systeme-de-repetition-espacee-memoriser-et-ne-jamais-oublier/

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Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Arts de la mémoire : les principes de la mémorisation – Formation 3.0 Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ? Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ? Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ? Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années.

Les 4 piliers de l’apprentissage d’après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Enseigner l’empathie Dans ce second volet, Guy Azoulai aborde la question de l’enseignement de l’empathie en présentant les différents outils qu’il utilise lors de ses formations à l’entretien motivationnel. Présentation du concept d’empathie Le concept d’empathie est présenté en mettant l’accent sur son rôle déterminant dans la dynamique interpersonnelle de la motivation et du changement : Les attitudes spontanées face à la détresse émotionnelle Je propose aux participants de réfléchir à la situation suivante : dans un parc, un enfant vient de lâcher son ballon, et pendant que celui-ci s’élève, l’enfant pleure, hurle sans relâche.

Interview d'Olivier Houde Le 14 mars 2012, le CCSTI La Rotonde lance "Mondo Minot », une exposition-ateliers pour les 2 - 7 ans. Tout au long de la matinée, organisée en collaboration avec l’Inspection d’Académie, plus de 220 enseignants découvrent "L’expo pour grandir malin !" avant d’assister à une conférence sur l’évolution du cerveau de l’enfant donnée par Olivier Houdé. Neurosciences et éducation : peut-on les marier ? Inspiré du titre d’un article de Francis Schrag (professeur en philosophie de l’éducation) paru en 2013, la question du mariage entre neurosciences et éducation est au cœur des débats que suscite l’éventuelle application des résultats neuroscientifiques dans la salle de classe. Neurosciences de l’éducation, esprit, cerveau et éducation ou encore neuro-éducation, le vocabulaire ne manque pas pour désigner cette « jeune science », dont l’objectif est de mieux faire connaître le cerveau et les processus cognitifs qui lui sont attachés. La fascination qu’exercent les images du cerveau, les animations 3D ou toutes approches déclarées « brain-based » (basée sur ce que l’on sait, ou croit savoir, du fonctionnement cérébral) engendrent malheureusement de nombreux malentendus. Mais quels sont ses véritables apports au monde éducatif ? Peut-on demander aux neurosciences de déterminer des méthodes efficaces d’enseignement ? Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013).

Introduction à la neuroéducation I. Qu’est-ce que la neuroéducation ? Les neurosciences désignent l’étude scientifique du système nerveux et du fonctionnement du cerveau, depuis le niveau moléculaire jusqu’au niveau comportemental. Elles ont désormais un statut interdisciplinaire, et voient leurs découvertes ou avancées exploser depuis 15 ans, grâce notamment aux progrès technologiques d’imagerie cérébrale (dont l’IRM fonctionnel, pour le plus connu). La neuroéducation est le mariage entre les neurosciences et les sciences de l’éducation. Cette discipline est reconnue officiellement ; encouragée par un rapport de l’OCDE (publié en 2007 et intitulé : "comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage") ; enseignée dans des universités prestigieuses comme Harvard ou Cambridge ; se trouve déjà développée dans des pays pionniers en éducation, comme la Finlande ou le Québec.

Neuromythes et enseignement De récentes études ont montré que les enseignants croient souvent à des neuromythes, c’est-à-dire à de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau,. Ces neuromythes peuvent s’avérer problématiques pour la réussite des élèves, parce qu’ils peuvent orienter les pédagogues vers des pratiques d’enseignement qui ne sont pas entièrement compatibles avec le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Pour cette raison, dans cet article, les trois neuromythes les plus fréquents en éducation sont présentés et discutés. Le premier concerne les styles d’apprentissage, le deuxième est lié à la notion de« cerveau gauche et cerveau droit » et le troisième touche aux exercices de coordination visant l’optimisation du fonctionnement cérébral. Neuromythe 1 : Les élèves apprennent mieux lorsqu’ils reçoivent l’information dans leur style d’apprentissage préféré (ex. auditif, visuel ou kinesthésique). Il est temps d’abandonner ces neuromythes au profit d’une pédagogie plus efficace.

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