L'erreur, grande absente de l'expérimentation scientifique en classe Au début de l'année 2009, Les Cahiers Pédagogiques ont eu la bonne idée de rééditer un article de Jean-Pierre Astolfi (décédé en décembre 2009), publié sept ans auparavant. L'article s'intitule "L'oeil, la main, la tête. Expérimentation et apprentissage". Jean-Pierre Astolfi était professeur en Sciences de l'éducation à l'Université de Rouen. Il a travaillé pendant plusieurs années sur le statut de l'erreur dans le système éducatif, et cet article fournit un bon exemple de sa position à ce sujet. Constater n'est pas comprendre Depuis la fin du XIXe siècle en France, l'enseignement scientifique est essentiellement expérimental. L'expérimentation telle qu'elle se pratique en classe représente la "partie visible" de la science, censée faciliter la compréhension de phénomènes physiques, chimiques... qu'on peut constater à l'aide d'instruments d'observation et de mesure adéquats. Une pratique sans surprise, qui ne se suffit pas à elle-même De plus, J.P. L'erreur fait partie de l'expérience J.P.
LfdcDebut Pourquoi ce site ? Ce site est un lieu ouvert à quiconque s'intéresse au domaine de l'éducation. Son nom, La forge du Curriculum, est la traduction de Curriculum Forge, dont il est le parent francophone. D'abord créé pour les besoins d'une association internationale (IAACS) vouée au développement de la recherche en curriculum1, le site, de type Wiki, s'est donné pour mission de s'ouvrir à toute communauté intéressée par la recherche en curriculum. La présente version, française, invite toute communauté francophone (enseignants et enseignantes, étudiants et étudiantes, institutions scolaires, groupes de recherche, groupes d'intérêts liés de près ou même de loin à l'éducation, etc..) -- formellement constituée ou non -- à participer à l'élaboration des concepts et pratiques de l'éducation. Par où commencer ? Il faut d'abord se créer un compte puis une page d'accueil. On consultera avec profit l'aide en ligne spécifique à ce site ! Et ensuite ? Notes
Compétences vives Accueil > Dossiers et articles > Compétences vives Les compétences se développent, s'entretiennent, se perdent. Elles ne sont pas absolues mais se définissent par rapport à des attentes dans un environnement physique et social. On est toujours heureux de progresser vers ce que l’on souhaite et le succès est spontanément associé à la compétence, mais ce qu’on reconnaît moins est que cette compétence s’est construite par nombre d’essais, d’expérimentations, d’échecs et de remises en question. Savoir étudier pour appliquer est cette compétence de base qui dépasse de loin celle d’être capable de réussir un examen. Illustration : tpsdave - Pixabay Compétences et professionnalisation, un tandem unique 8 mai 2017 Développer des compétences relève d’un processus de conscientisation aux véritables enjeux d’une profession. Les vertus de l’échec, selon Charles Pépin 22 mai 2017 La technologie peut-elle améliorer les compétences écrites? 21 mai 2017 L'importance des compétences linguistiques 19 mai 2017
Pour bâtir des scénarios pédagogiques intégrant les TIC Dans le domaine littéraire, un Scénario est un canevas, le plan détaillé d'une pièce de théâtre, d'un roman. Au cinéma, c'est la trame écrite et détaillée des différentes scènes d'un film, comprenant généralement le découpage et les dialogues. C'est cette démarche d'écriture et de préparation que l'on peut vouloir transposer pour en faire une méthode dans l'enseignement et la formation : un scénario devient alors un travail préparatoire où un projet (de cours, de séquence, de module) est décrit, raconté, mais aussi découpé, structuré avant d'être réalisé de façon réelle. En fait, dans l'enseignement, il y a toujours eu quelque part cet acte de scénarisation de par le fait même que l'on pense le déroulement d'une séance, la répartition horaire, l'alternance de la théorie et de la pratique, etc. Un scénario pédagogique est en conséquence un document structuré décrivant : Scénario d'apprentissage et scénario d'encadrement Granularisation et design pédagogique
Roland Goigoux : quels savoirs utiles aux formateurs Roland Goigoux résume ici en une heure les quatorze heures de cours qu’il assure dans le master de formation de formateurs de Clermont. (ESPE Clermont Auvergne et laboratoire ACTé), conférence faite devant les candidats au CAFIPEMF et CAFFA (diplômes formateurs premier et second degré). Le texte ci-dessous résume son propos, selon le découpage présenté. player1 commande et raisonnement La demande adressée aux enseignants par l’institution s’est progressivement déplacée d’une obligation de moyens à une obligation de résultats. La question du « professionnalisme enseignant » requiert du professeur non seulement de maitriser ce qu’il a à enseigner, mais aussi de devenir un spécialiste des apprentissages. Le rôle des enseignants-formateurs En conséquence, le travail du formateur consiste à apporter des connaissances sur les apprentissages et les conditions qui facilitent ces apprentissages. Un modèle de recherche de plus en plus prégnant : « évidence-based-policy » Selon R. 1. 2. 3. 4. 5.
Michel Serres - L'innovation et le numérique - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne La révolution numérique en cours aura selon Michel Serres des effets au moins aussi considérables qu’en leur temps l’invention de l’écriture puis celle de l’imprimerie. Les notions de temps et d’espace en sont totalement transformées. Les façons d’accéder à la connaissance profondément modifiées. A cet égard, chaque grande rupture dans l’histoire de l’humanité conduit à priver l’homme de facultés ("l’homme perd") mais chaque révolution lui en apporte de nouvelles ("l’homme gagne"). Michel Serres, de l'Académie française, a prononcé cette conférence inaugurale le 29 janvier 2013 pour le lancement officiel du Programme Paris Nouveaux Mondes, l'Initiative d'excellence du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur "hautes études, Sorbonne, arts et métiers"(Pres héSam).
Les 6 compétences du formateur-facilitateur à l'ère numérique L’omniprésence des données dans des objets connectés, des ordinateurs (tablettes, téléphones), des environnements de travail, l’accès à des bases de connaissances, à des réseaux humains experts, le sentiment (vrai ou faux), que chacun peut trouver des réponses seul en ligne sur une variété de sujets recompose la médiation au savoir qui était traditionnellement dévolue aux formateurs. Ceux-ci changent de rôle et deviennent experts en pairagogie ou, dit plus simplement, se transforment en facilitateurs. Six compétences sont mobilisées : Compétence 1 : Design et créativité Puisque tout semble ouvert sur internet, il s’agit d’apprendre à guider les groupes ou les communautés en ligne sur des objets portant de la valeur ajoutée, retenant l’attention et stimulant la motivation. Clarification d’une question de travail;Cartographie des notions et concepts;Situation historique et géographique des idées;Mobilisation de techniques de créativité;Réalisation d’un prototype. Compétence 2 : Facilitation
Ce que j’ai appris en créant le TwittMOOC Il y a un peu plus d’un an et demi, je me suis laissée prendre au jeu du MOOC eLearn2 que je comptais suivre « en touriste » et dans le cadre duquel j’ai créé à mon tour un MOOC. Car pour bien profiter de ce formidable « cours en ligne pour créer des cours en ligne », il me fallait créer vraiment un cours. J’ai rapidement déterminé que Twitter correspondait à mon domaine d’expertise et qu’il y avait de réels besoins. Twitter est un réseau social avec ses codes, quand on y débarque on se sent vite seul et perdu et de nombreuses personnes abandonnent avant d’avoir pu entrapercevoir tout ce que l’on peut en tirer. Bref, en suivant les étapes de eLearn2, j’ai créé un MOOC pour apprivoiser Twitter que j’ai nommé le TwittMOOC. J’ai monté ce projet seule mais ne le suis pas restée longtemps, une véritable communauté s’est créée : nous sommes aujourd’hui plus de 500 ! Sur la librairie
Quelles nouvelles aptitudes pour le formateur à l’ère du digital Nous allons nous concentrer dans ce billet sur l’incidence du digital en termes d’usage et de pratiques du formateur. Toutefois, un chantier reste ouvert auprès de tous les acteurs de la fonction formation (responsables, chef de projet formation, formateurs, etc.) pour leur permettre de mieux maîtriser les technologies et de développer une « culture digitale ». Transformation digitale, oui mais par quoi commencer ? « Qu’est-ce qu’un wiki, un outil de curation, un MOOC, un webinar ? Ainsi la stratégie de déploiement de la transformation digitale de la fonction doit d’abord, à mon sens, obligatoirement passer par la case « acculturation digitale » et « B.A.BA technologique ». Quelle prise de conscience des enjeux ? Le digital est partout dans nos activités personnelles et débarque – avec du retard – dans la sphère professionnelle. Quelles nouvelles aptitudes pour le formateur ?