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Enjeux de la protection sociale

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Les jeunes sont-ils sacrifiés par la protection sociale ? Les jeunes sont-ils sacrifiés par la protection sociale ?

Les jeunes sont-ils sacrifiés par la protection sociale ?

Entre chômage de masse, faiblesse relative de leur revenu disponible, dégradation des conditions d’accès au logement et peur du « déclassement systémique », les jeunes générations seraient en France plus qu’ailleurs « sacrifiées », voire structurellement « maltraitées »*. La protection sociale défavorise-t-elle les jeunes au bénéfice des plus âgés ? Les dépenses de protection sociale bénéficient majoritairement aux plus de 60 ans Les dépenses totales de protection sociale dont bénéficient les plus de 60 ans représentent 17,2 % du PIB en 2011, soit deux fois plus que celles consacrées aux moins de 25 ans, en incluant les dépenses d’éducation.

Qui plus est, ces dépenses ont fortement augmenté sur les trente dernières années quand celles dédiées aux jeunes stagnaient. Les jeunes générations sont-elles sacrifiées ? Et à l’avenir ? Note danalyse n37 12.01 bat. Protection sociale et inégalités sociales de santé. La santé fait l’objet d’une double régulation : la régulation thérapeutique d’organismes individuels affectés par des troubles et une régulation sociale visant le bien-être de populations.

Protection sociale et inégalités sociales de santé

A partir du moment où l’on perçoit la maladie d’abord et surtout comme un trouble individuel, on tend à considérer que la régulation sociale relève de la « prévoyance des individus ». Ainsi, en France, à la fin du 19ème siècle, des débats politiques passionnés ont interrogé l’opportunité de rendre obligatoire ou non la vaccination antivariolique. L’intervention de l’État est-elle nécessaire pour protéger et promouvoir la santé des citoyens ? Lorsque la réponse a été affirmative (loi sur les accidents du travail en 1898, obligation de la vaccination antivariolique en 1902…), le nouveau problème à résoudre a été de déterminer de quels risques majeurs l’État devait protéger ses citoyens. Dans les sociétés occidentales, la réponse a donné lieu à une variété de systèmes de protection sociale. Protection sociale : pourquoi les plus riches touchent trois fois plus que les plus pauvres.

29 avril 2015 - Notre système social coûte cher, mais ses dépenses bénéficient en premier aux plus aisés, qui reçoivent trois fois plus que les plus pauvres.

Protection sociale : pourquoi les plus riches touchent trois fois plus que les plus pauvres

Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait d’Alterecoplus. Les 10 % les plus riches ont perçu 56 milliards de revenus redistribués en 2011 (17 % de l’ensemble), alors que 17 milliards (5 % de l’ensemble) sont allés aux 10 % les plus pauvres, selon les calculs du Centre d’observation de la société, réalisés à partir des données de l’Insee. Notre système social coûte cher, mais ses dépenses bénéficient d’abord aux plus aisés, qui reçoivent trois fois plus que les plus pauvres.

Certes, cette distribution est plus équitable que celle des revenus. L’explication de cette situation est assez simple. Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté lundi annonce des mesures visant à réduire un déficit encore plus important que prévu.

Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Clément Martel (avec Caroline Félix) La ministre de la santé, Marisol Touraine, a dévoilé lundi 29 septembre le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2015. L'un des principaux enjeux du texte est de rendre compte des mesures qui permettront de réduire le « trou de la Sécu », une nouvelle fois beaucoup plus important que prévu. Lire : Coup de rabot généralisé sur les allocations familiales 1. La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. 2. 15,3 milliards d'euros 3. Comptes-protection-sociale-2013. Barometre_drees_synthese_2015.

Regards N°48 - Les jeunes et la protection sociale. R324.