background preloader

Le #FdG, ou l'autre gauche gestionnaire

Facebook Twitter

Le Parti communiste et le gouvernement : un jeu de dupes pour les travailleurs. Traité européen : une diversion. Le Conseil constitutionnel vient de rendre son verdict.

Traité européen : une diversion

Un simple vote au Parlement sera suffisant pour que soit ratifié par la France le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Ce traité vise, entre autres, à instaurer une « règle d'or » limitant le déficit budgétaire structurel à 0,5 %. Sous la houlette de Sarkozy et Merkel, les dirigeants des 25 pays européens avaient le 25 mars 2012 énoncé cette norme... qui s'ajoute aux précédentes. Les accords de Maastricht avaient déjà instauré en 1992 un maximum de 3 % de déficit du budget de l'État et une dette publique qui devait rester inférieure à 60 % de leur PIB.

Le Front de gauche et le traité européen : une diversion. Le Front de gauche de Mélenchon et le Parti communiste français, qui en est la principale force militante, font de la campagne pour un référendum sur le traité budgétaire européen l'axe principal de leur rentrée politique.

Le Front de gauche et le traité européen : une diversion

Ils ont d'ores et déjà programmé une manifestation sur ce sujet pour le 30 septembre. Front de gauche : une « opposition de gauche constructive » mais pour construire quoi ? Tout est une question de mots : les dix députés du Front de gauche, essentiellement issus du PCF, qui ont réussi à mettre en place un groupe parlementaire (GDR) en se regroupant avec cinq élus de l'Outre-mer, ont annoncé qu'ils s'abstiendraient sur la déclaration de politique générale de Ayrault, à l'Assemblée nationale.

Front de gauche : une « opposition de gauche constructive » mais pour construire quoi ?

Mais, précisent-ils, ce sera une « abstention constructive », car ils ne veulent pas être rangés dans l'opposition. Cette prise de position est certes sans surprise, puisqu'elle est dans la ligne de la campagne du Front de gauche, réitérée à la fois par le PCF et Mélenchon, au lendemain du deuxième tour des élections législatives. Mais venant après les annonces faites par Ayrault et par ces différents ministres, confirmant la mise en place de mesures d'austérité, elle n'en prend que plus de relief. Chassaigne, porte-parole du groupe parlementaire « démocrate et républicain (GDR) », a expliqué que « l'austérité n'est pas un passage obligé ». Soit ! Jean-Pierre Vial. De Marchais à Mélenchon : les orateurs fanfarons préparent les ministres disciplinés.

Avec le succès de son rassemblement le 18 mars place de la Bastille, Jean-Luc Mélenchon affirme avoir infléchi à gauche la campagne présidentielle.

De Marchais à Mélenchon : les orateurs fanfarons préparent les ministres disciplinés

Il avait déjà affirmé que « chaque fois que le Front de gauche monte dans les sondages, Hollande se gauchit et Sarkozy devient plus attentif à la question de l'excessive richesse ». Il faut croire que Sarkozy possède des informations secrètes sur les sondages de Mélenchon, puisqu'il aurait même repris son programme relatif à l'imposition des exilés fiscaux... Au-delà des vantardises, le candidat du Front de gauche s'adresse à ces millions d'électeurs populaires qui se méfient d'un gouvernement Hollande, car ils se souviennent des promesses non tenues des précédents gouvernements socialistes. Une méfiance renforcée par le fait que Hollande ne s'engage pas sur grand-chose. Mélenchon et le PCF : l’ambition pour l’un, une nouvelle impasse pour l’autre. France - Mélenchon et le PCF : l’ambition pour l’un, une nouvelle impasse pour l’autre À entendre Jean-Luc Mélenchon dénoncer avec verve les difficultés quotidiennes des classes populaires et, avec un certain mordant, la servilité de la plupart des responsables politiques devant les puissants, on pourrait oublier qu’il a passé l’essentiel de sa vie politique, plus de trente ans, au sein du Parti socialiste.

Mélenchon et le PCF : l’ambition pour l’un, une nouvelle impasse pour l’autre

Durant vingt-quatre ans, Jean-Luc Mélenchon a siégé au Sénat, cette institution de la République française qu’il est difficile de qualifier de radicale. Il a été ministre délégué à l’Enseignement professionnel, entre 2000 et 2002, nommé en pleine grève de l’Éducation nationale contre les réformes – et les propos – du précédent ministre de l’Éducation Claude Allègre visant « à dégraisser le mammouth », expression méprisante utilisée pour appeler à des suppressions de postes dans l’Éducation nationale. Se faire adouber par le PCF Une charge antilibérale et antieuropéenne… Oh ! Dérisoires rivalités électorales sur fond de crise. Exit donc Strauss-Kahn. Cela ne changera certainement pas la face du monde. On dit que les cimetières sont pleins de gens indispensables, mais il est douteux que Strauss-Kahn l’ait été même avant qu’il se retrouve dans une cellule du pénitencier new-yorkais de Rikers Island !

L’appareil du FMI, en tout cas, tourne très bien sans lui, et les exigences des plans d’austérité en direction de la Grèce, du Portugal ou de l’Irlande seront aussi bien imposées sans Strauss-Kahn qu’avec lui. Union Communiste Internationaliste. Le fantasme Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon reçu par le président Hollande. Par Francetv info.

Jean-Luc Mélenchon reçu par le président Hollande

Recriweb : Alexis Tsipras, "gauche ra... Recriweb : Oui, car la gauche réform... Recriweb : Mélenchon a pris "l'engag... Recriweb : Mélenchon ce matin : "Nou... Si Mélenchon a la capacité de plaire à l’électorat de gauche, voire à une partie de l’extrême gauche, il n’a rien qui puisse inquiéter la bourgeoisie) "Révolution citoyenne" ou révolution sociale ? Le crédit que les militants PCF ont acquis par lr activité des années durant mis au service d'un mitterandolâtre. Quand Mélenchon jouait les pompiers pour Jospin. Début mars 2000, le ministre de l'Éducation, Claude Allègre, sortait un projet de réforme concernant les lycées professionnels.

Quand Mélenchon jouait les pompiers pour Jospin

Ce projet prévoyait, entre autres, de réduire les horaires d'enseignement général pour les élèves, d'annualiser le temps de travail des enseignants et une augmentation des stages en entreprise pour les élèves. Du 3 au 27 mars 2000, une grève reconductible se développa, mobilisant bien au-delà des lycées professionnels, car les tentatives pour économiser les postes d'enseignants prenaient diverses formes et touchaient l'ensemble des collèges et des lycées. Le 16 mars, 200 000 manifestants dans toute la France disaient non dans la rue aux projets d'Allègre. Il y avait ce jour-là 800 000 grévistes dans tout le pays, c'est-à-dire 70 % de l'ensemble du corps enseignant. C'était du jamais vu depuis 1995. Mélenchon affirmait il y a peu à la télévision qu'il était « fier d'avoir été ministre de l'Enseignement professionnel ». Karine MORIN. La VIe République de Mélenchon : le numéro ne fait rien à l'affaire. Dans son programme, Jean-Luc Mélenchon évoque la perspective d'« en finir avec la monarchie présidentielle de la Ve République pour construire une VIe République démocratique et sociale » appelant les citoyens à « prendre le pouvoir ».

Mais quels seraient donc les contours d'une telle république et par quel miracle serait-elle donc « sociale » ? C'est là qu'on a quelques surprises. Les illusionnistes. Le meeting de Mélenchon sur la place de la Bastille, à Paris dimanche 18 mars, a été une réussite par le nombre de participants.

Les illusionnistes

Bien sûr le PCF, qui a choisi pour candidat l'ancien sénateur socialiste et ministre de Jospin, y est pour beaucoup, avec sa capacité de mobilisation. Mais il n'y a pas que cela. Avec Mélenchon, le PCF refait le coup de Mitterrand... en plus dérisoire. La conférence nationale du Parti communiste français vient de décider de soutenir, pour la présidentielle de 2012, la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Cette décision doit encore être soumise aux militants du parti pour être confirmée. Mais le choix de la direction est clair et net. Pour la première fois depuis 1974, le PCF ne présente pas un candidat issu de ses rangs.

Le PCF ne participera pas au gouvernement, mais il le soutient et le cautionne. Les militants du PCF, consultés par leur direction au lendemain du second tour des élections législatives, ont massivement repoussé l'option d'une participation de leur parti à la seconde mouture du gouvernement Ayrault.

Le PCF ne participera pas au gouvernement, mais il le soutient et le cautionne

Plus de 93 % des 27 000 adhérents qui ont répondu à cette consultation ont estimé que « les conditions d'une telle participation n'étaient pas, en l'état actuel, réunies ». Résultat sans surprise, puisqu'il correspond à la position publique prise par les principaux dirigeants au lendemain des législatives, qui ont donné la majorité absolue au PS et à ses associés-satellites. Mais les dirigeants du PCF se sont empressés de préciser que leur parti se situait de toute façon dans la majorité gouvernementale : « Le Parti communiste français est un parti de gouvernement. Il est prêt à assumer ses responsabilités » peut-on lire dans la résolution issue de la conférence nationale réunie pour ratifier la non-participation. Jean-Pierre Vial.

Mélenchon et les SCOP : grands discours, petit bras. Jean-Luc Mélenchon, prenant pour exemple les combats dos au mur des travailleurs qui tentent de conserver leur emploi, de Fralib à SeaFrance en passant par Petroplus, a fait l'éloge des SCOP, les sociétés coopératives de production.

Mélenchon et les SCOP : grands discours, petit bras

Au-delà de la solidarité affirmée à ces travailleurs dont, c'est bien le moins, témoigne le candidat du Front de Gauche, il voit dans la création des SCOP l'une des formes de la « prise du pouvoir » à laquelle il appelle le « peuple de France ». Dans son élan, il annonce que les « députés du Front de Gauche », expression par laquelle il s'annexe les députés du PCF, vont faire une proposition de loi favorisant la création de telles coopératives. Ce projet de loi vise à organiser la reprise par les salariés des entreprises... dont les patrons ne veulent plus ou sont, comme on le voit ces temps-ci, défaillants. Paul Galois.