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L'hémisphère droit

L'hémisphère droit
Il a une perception globale des choses L’hémisphère droit est spécialisé dans la perception holistique des relations, des modèles, des configurations et des structures complexes. Il considère toujours les choses d’un point de vu général, global, il a peu le souci du détail, mais son appréhension de la totalité est instantanée, même à partir d’un fragment. C’est lui par exemple qui permet de reconnaître quelqu’un à partir du détail d’une photo, des quelques traits d’une caricature ou encore qui permet de fredonner un air à partir de l’écoute des premières notes de musique. Il reconnaît le tout à partir d’un fragment La reconnaissance des visages est une faculté propre à l’hémisphère droit. Il est musicien La perception et la compréhension de la musique est, en effet, une des faculté spécifique de l’hémisphère droit. Il gère la complexité Il perçoit la réalité Sa capacité à gérer la complexité lui permet de percevoir la réalité dans son ensemble de façon directe, sans interprétation.

Notre cerveau est génial ! "On sait que c’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. Mais les découvertes se multiplient et font exploser tous les schémas. Notre cerveau est bien plus élastique que prévu, ses neurones peuvent même repousser. On sait que c’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. 1, un cerveau plastique qui peut voir avec la peau L’idée de plasticité corticale et neuronale ne figure dans aucun programme de médecine avant les années 1990 : les premiers qui en parlent sont ridiculisés, tels Paul Bach-y-Rita et son frère George, deux médecins hors norme qui, à la fin des années 1960, réussissent à sauver leur père, un professeur de tango paralysé par un accident vasculaire cérébral (AVC) et que les neurologues disaient condamné. Le psychiatre Christophe André, qui a introduit la méditation à l’hôpital Sainte-Anne, tempère cependant cet enthousiasme : « Guérir d’un trouble neurologique ou psychique n’est pas brusquement devenu facile. 2, des trillons de milliards de réseaux neuronaux

12. Le test de Sperry Accueil > Les révolutions scientifiques > Le test de Sperry Sperry et son équipe placèrent un sujet dont le corps calleux avait été sectionné devant un écran. Ils lui demandèrent de fixer un point qui apparaissait en permanence au centre de l’écran. A gauche et à droite de ce point ils projetèrent des images durant un temps suffisamment court pour ne pas permettre à l’oeil d’accommoder. Pour comprendre parfaitement ce qui va suivre il est important de rappeler que les informations visuelles qui parviennent à l’oeil droit sont reçues par l’hémisphère gauche et que l’oeil gauche envoi des informations à l’aire visuelle de l’hémisphère droit. Lors de son test, Sperry projette à droite l’image d’un couteau et à gauche l’image d’une fourchette. (Michael Gazzaniga, Le cerveau social, Ed.

situer Broca & Wernicke hémisphère Gauche Pour suivre une conversation, comprendre un texte ou une plaisanterie, on doit non seulement être capable de comprendre la syntaxe des phrases et le sens des mots mais également de mettre en relation plusieurs éléments et de les interpréter par rapport à un contexte donné. Si des lésions dans l’hémisphère gauche produisent , celles qui surviennent dans l’hémisphère droit provoquent une variété de déficits que l’on peut regrouper en deux grandes catégories. Certains exercent d’abord un effet indirect sur la communication en perturbant l’habileté à interagir de façon compétente avec son environnement. L’autre grande famille de déficits que l’on peut observer suite à une lésion dans l’hémisphère droit affecte directement la communication et la cognition. Enfin, dernière catégorie de trouble pragmatique mais non la moindre, la compréhension du langage non-littéral. Les métaphores traduisent également une intention qui n’est pas conforme avec l’interprétation littérale du propos.

09. L'image du corps Il s'agit en fait de la perte de l'image de son propre corps. Cette fonction permet de ressentir son corps comme une unité, et d'en avoir une conscience permanente, sans même avoir besoin d'y penser. Les conséquences de cette maladie sont désastreuses puisque les patients atteints de ce déficit ont la sensation de ne plus habiter leur corps, de ne plus savoir où sont leurs mains ou leurs pieds, par exemple, et de ne plus pouvoir s'en servir. Ils se décrivent eux-mêmes comme "désincarnés". Chez ces patients toutes les fonctions motrices sont pourtant saines mais cela ne suffit pas car pour faire fonctionner leur corps comme un tout une fonction mentale non-consciente leur fait défaut. Enfin si l'on veut citer tous les centres de la motricité du cerveau il est important de ne pas oublier l'aire oculo-céphalogyre.

notre cerveau reptilien Accueil > Notre cerveau > 400 millions d’années, l’âge de notre cerveau reptilien C’est la partie la plus ancienne de notre cerveau. mercredi 10 avril 2002 A cette époque de petits batraciens quittent l’océan, trop peuplé, pour aller se nourrir sur la terre. Au début, nos petits batraciens ne font que de courtes incursions sur la terre ferme, avant de retourner très vite dans l’eau. Ce cerveau, encore très archaïque, assure la survie de l’individu et la perpétuation de l’espèce.

Cerveau droit le cerveau limbique = création des 2 hémisphères Accueil > Notre cerveau > 65 millions d’années, l’âge de notre cerveau de mammifère Le cerveau limbique, deuxième grande mutation dans l’évolution de notre cerveau, apparaît avec le déploiement sur terre des mammifères, il y a environ 65 millions d’années. Les scientifiques, qui étudient cette période, pensent aujourd’hui qu’une météorite s’est écrasée à ce moment là sur la terre. Le cerveau limbique affine considérablement les fonctions du cerveau reptilien en y adjoignant notamment les grandes émotions primaires, la rage ou la peur et les réponses qui les accompagnent, l’agression ou la fuite, la possession ou la soumission. Avec les émotions, j’aime ou j’aime pas, le cerveau limbique ouvre la voie de la mémoire individuelle et par là la première façon d’apprendre.

14. Le plis Accueil > L’asymétrie cérébrale > Le plis Une stratégie unique dans l’histoire de l’évolution. lundi 15 avril 2002 Dans sa recherche de toujours plus de complexité l’évolution s’est trouvée avec l’homme devant un sérieux problème il y a environ 100 000 ans. A ce moment là, sous l’effet conjugué du développement de la dextérité des mains pour la fabrication des outils et des armes, et de l’apparition du langage, le cerveau a grossi. Au cours de l’évolution des hominidés le grossissement du cerveau s’est accompagné, dans un premier temps, d’une augmentation générale de la taille du squelette.

24. "Même si je ne pense pas, je suis" Par la répétition perpétuelle, lassante parfois, l’hémisphère gauche, qui est peu patient, finit par capituler et, soudain, un nouveau mode d’expression apparaît. Le texte d’Eugen Herrigel : "Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc." est exemplaire sur ce point. Ce petit livre court écrit par un Hollandais décrit le combat douloureux d’un intellectuel européen qui essaye de comprendre avec la raison ce que lui enseigne Maître Awa, jusqu’au jour où, lassé de ses multiples échecs, il renonce à trouver une explication et effectue le tir sans pensée. Le tir est parfait, le Maître salue. "Même si je ne pense pas, je suis" Itsuo Tsuda. Conscients que l’essor très rapide du Japon vers les valeurs de la société occidentale risquait de faire disparaître une connaissance issue de plusieurs siècle de pratique, les grands maîtres japonais ont exhorté leurs élèves à transmettre l’enseignement qu’ils avaient reçu hors du Japon, et notamment en Europe et aux États-Unis .

19. La vision du labyrinthe Accueil > Les langages de l’hémisphère droit > L’image du monde > La vision du labyrinthe Jacques Attali évoque, dans son "Chemins de sagesse : traité du labyrinthe", différents types de vision. Celui qui pénètre dans un labyrinthe, avance, tombe sur une impasse, rebrousse chemin, change de direction, continue, se trompe à nouveau etc. jusqu’à, peut-être un jour, trouver le centre ou la sortie. Celui, au contraire, qui se place au dessus du labyrinthe bénéficie d’un seul coup d’oeil du plan d’ensemble, du dessin général et sait instantanément quel est le chemin qui mène à la sortie, ou au centre, suivant ce qu’il cherche à atteindre.

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