Notre cerveau est génial !
"On sait que c’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. Mais les découvertes se multiplient et font exploser tous les schémas. Notre cerveau est bien plus élastique que prévu, ses neurones peuvent même repousser. On sait que c’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. 1, un cerveau plastique qui peut voir avec la peau L’idée de plasticité corticale et neuronale ne figure dans aucun programme de médecine avant les années 1990 : les premiers qui en parlent sont ridiculisés, tels Paul Bach-y-Rita et son frère George, deux médecins hors norme qui, à la fin des années 1960, réussissent à sauver leur père, un professeur de tango paralysé par un accident vasculaire cérébral (AVC) et que les neurologues disaient condamné. Le psychiatre Christophe André, qui a introduit la méditation à l’hôpital Sainte-Anne, tempère cependant cet enthousiasme : « Guérir d’un trouble neurologique ou psychique n’est pas brusquement devenu facile. 2, des trillons de milliards de réseaux neuronaux
situer Broca & Wernicke hémisphère Gauche
Pour suivre une conversation, comprendre un texte ou une plaisanterie, on doit non seulement être capable de comprendre la syntaxe des phrases et le sens des mots mais également de mettre en relation plusieurs éléments et de les interpréter par rapport à un contexte donné. Si des lésions dans l’hémisphère gauche produisent , celles qui surviennent dans l’hémisphère droit provoquent une variété de déficits que l’on peut regrouper en deux grandes catégories. Certains exercent d’abord un effet indirect sur la communication en perturbant l’habileté à interagir de façon compétente avec son environnement. L’autre grande famille de déficits que l’on peut observer suite à une lésion dans l’hémisphère droit affecte directement la communication et la cognition. Enfin, dernière catégorie de trouble pragmatique mais non la moindre, la compréhension du langage non-littéral. Les métaphores traduisent également une intention qui n’est pas conforme avec l’interprétation littérale du propos.
notre cerveau reptilien
Accueil > Notre cerveau > 400 millions d’années, l’âge de notre cerveau reptilien C’est la partie la plus ancienne de notre cerveau. mercredi 10 avril 2002 A cette époque de petits batraciens quittent l’océan, trop peuplé, pour aller se nourrir sur la terre. Au début, nos petits batraciens ne font que de courtes incursions sur la terre ferme, avant de retourner très vite dans l’eau. Ce cerveau, encore très archaïque, assure la survie de l’individu et la perpétuation de l’espèce.
le cerveau limbique = création des 2 hémisphères
Accueil > Notre cerveau > 65 millions d’années, l’âge de notre cerveau de mammifère Le cerveau limbique, deuxième grande mutation dans l’évolution de notre cerveau, apparaît avec le déploiement sur terre des mammifères, il y a environ 65 millions d’années. Les scientifiques, qui étudient cette période, pensent aujourd’hui qu’une météorite s’est écrasée à ce moment là sur la terre. Le cerveau limbique affine considérablement les fonctions du cerveau reptilien en y adjoignant notamment les grandes émotions primaires, la rage ou la peur et les réponses qui les accompagnent, l’agression ou la fuite, la possession ou la soumission. Avec les émotions, j’aime ou j’aime pas, le cerveau limbique ouvre la voie de la mémoire individuelle et par là la première façon d’apprendre.
24. "Même si je ne pense pas, je suis"
Par la répétition perpétuelle, lassante parfois, l’hémisphère gauche, qui est peu patient, finit par capituler et, soudain, un nouveau mode d’expression apparaît. Le texte d’Eugen Herrigel : "Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc." est exemplaire sur ce point. Ce petit livre court écrit par un Hollandais décrit le combat douloureux d’un intellectuel européen qui essaye de comprendre avec la raison ce que lui enseigne Maître Awa, jusqu’au jour où, lassé de ses multiples échecs, il renonce à trouver une explication et effectue le tir sans pensée. Le tir est parfait, le Maître salue. "Même si je ne pense pas, je suis" Itsuo Tsuda. Conscients que l’essor très rapide du Japon vers les valeurs de la société occidentale risquait de faire disparaître une connaissance issue de plusieurs siècle de pratique, les grands maîtres japonais ont exhorté leurs élèves à transmettre l’enseignement qu’ils avaient reçu hors du Japon, et notamment en Europe et aux États-Unis .
Notre cerveau est génial (et nous ne le savons pas)
On sait que c’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. Mais les découvertes se multiplient et font exploser tous les schémas. Notre cerveau est bien plus élastique que prévu, ses neurones peuvent même repousser. Et il fonctionne en wifi, relié aux cerveaux des autres. Combiner ces deux approches révolutionnaires, c’est admettre que l’Homo sapiens peut modifier lui-même sa structure – et donc que le monde n’est pas forcément fichu ! 1, un cerveau plastique qui peut voir avec la peau L’idée de plasticité corticale et neuronale ne figure dans aucun programme de médecine avant les années 1990 : les premiers qui en parlent sont ridiculisés, tels Paul Bach-y-Rita et son frère George, deux médecins hors norme qui, à la fin des années 1960, réussissent à sauver leur père, un professeur de tango paralysé par un accident vasculaire cérébral (AVC) et que les neurologues disaient condamné. 2, des trillons de milliards de réseaux neuronaux De nouveaux neurones ?