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Économie écologique

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Économie de l'environnement et économie écologique. Economie de l'environnement et économie écologique, de Eloi Laurent. L'économie et l'écologie. L'écologie étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement.

L'économie et l'écologie

Actuellement, elle étudie particulièrement les relation de l'homme avec l'environnement. Dans son acception courante, elle est devenue synonyme de préservation, et de restauration, de l'environnement, c'est-à-dire la planète. C'est cette dernière définition qui sera retenue ici. Économie écologique. De l'économie à l'écologie. I.

De l'économie à l'écologie

Du marché à la "société de marché" 1. L’étrangeté des marchés Le marché n’a pas toujours existé. Il commence avec l’agriculture et la création d’excédents échangés avec des "étrangers", hors des échanges familiaux et des nécessites premières. Il y a un nombre limité de systèmes d’attribution des biens : communautaire (gratuit comme l’éducation), hiérarchisé (proportionnel au statut ou au travail), égalitaire (rationnement), arbitraire ou réciproque (don), enfin par l’échange marchand (équivalence) dernier venu, inconnu des tribus primitives sinon à la marge.

Ceci dit, tout marché qui met en présence les acteurs de la transaction reste un rapport de personnes dont témoignait jusqu’à il y a peu le marchandage systématique où l’échange récupère une part du don dans le jeu verbal ("je te le laisse", "allez je te le prends"). On pourrait donc penser que le marché représente le mal en lui-même. 2. 3. 4. Précisons. 5. L'économie écologique déploie ses propositions.

L'économiste de l'environnement Robert Costanza propose une réorientation de l'économie sur de nouvelles valeurs : intégration aux limites de la nature, prise en compte du pic des ressources, mise en avant du bien-être plutôt que de la croissance.

L'économie écologique déploie ses propositions

"Le monde est un système adaptatif complexe non linéaire, avec des seuils, des points de bascule et des surprises" : par cette ouverture d'un colloque co-organisé par l'Iddri le 25 avril à Paris, l'économiste américain Robert Costanza, enseignant-chercheur à l'institut pour des solutions durables de l'université de Portland (Oregon), brosse le constat d'une planète malmenée par les activités humaines, qui s'aventure dans un état d'instabilité inconnue. En cause : la croissance. Celle-ci ne peut plus se dérouler dans un monde fini sans entamer la base même du capital naturel et social, selon Costanza. Synthese-4pages. Ecole Doctorale des Cultures, Régulations, Institutions et Territoires - CRIT - Centre de Recherches en économie-écologique, éco-innovation et ingénierie du Développement Soutenable (REEDS)

Que peut-on apprendre de l’économie écologique ? Alors que l’Europe s’enfonce dans une crise des dettes souveraines, l’écologie semble très bas dans la hiérarchie des priorités.

Que peut-on apprendre de l’économie écologique ?

La lutte opposant rigueur néolibérale et keynésianisme tend à faire perdre de vue que la situation actuelle n’est pas étrangère aux crises environnementales. Dans un monde plein, il est vain de vouloir réitérer les performances économiques des Trente glorieuses. Le défi est désormais de tirer le meilleur parti, en termes de prospérité, des ressources limitées dont nous disposons. Cette ambition, conjuguée à un partage équitable des ressources, est précisément celle que revendique le courant de recherche de l’économie écologique (ci-après EE). Quoi de plus impérieux, dès lors, que de se tourner vers l’EE pour trouver des réponses aux questionnements aujourd’hui les plus pressants ? Il est à cet égard intéressant de retrouver aujourd’hui, jusque dans des forums internationaux, de nombreux échos aux débats qui animent l’EE depuis des années.

Les caractéristiques d’une économie écologique et équitable. A.

Les caractéristiques d’une économie écologique et équitable

Une économie bas carbone et non gaspilleuse Répondre aux objectifs de préservation des ressources et de facteur 4 nécessite de réduire notre consommation de ressources naturelles. Il s’agit de s’orienter vers une économie non gaspilleuse qui optimise chaque usage de matières premières. Mais cette efficacité dans l’utilisation des ressources, du fait d’un effet rebond ne peut se satisfaire d’une augmentation continue des consommations. Dans le contexte actuel de grave crise économique et financière dans laquelle sont plongés les pays européens le gaspillage notamment dans le secteur privé et les consommations des ménages devient nettement antisocial. 1.

Les potentiels d’économie d’énergie sont de trois natures : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, et les changements d’organisation et de structure. Quand l’ultra-écologie bousille l’économie. Université de la Terre - écologie, économie, échanges et débats. Un progrès économique, social et écologique. La transition énergétique, qu'est-ce que c'est ?

Un progrès économique, social et écologique

La transition énergétique est le passage d’une société fondée sur la consommation abondante d’énergies fossiles, à une société plus sobre et plus écologique. Concrètement, il faut faire des économies d’énergie, optimiser nos systèmes de production et utiliser le plus possible les énergies renouvelables. Aller vers un modèle énergétique qui permette de satisfaire de manière durable, équitable et sûre, pour les hommes et leur environnement, les besoins en énergie des citoyens et de l’économie française dans une société sobre en énergie et en carbone.

C’est un nouveau modèle à inventer : plus juste, porteur d’emplois et d’activités économiques. Des questions qui touchent tous les citoyens : la facture de chauffage, d'essence, de transport en commun, d'électricité le « confort de vie » l’emploi la réglementation dans le logement et les transports la sécurité d’approvisionnement l’ensemble des impacts de la production et du transport d’énergie. Plaidoyer pour une économie au service de l'écologie et du bien-être humain. Robert Costanza, chercheur à l'université nationale d'Australie, est le chef de file de l'école de l'économie écologique ("ecological economics").

Plaidoyer pour une économie au service de l'écologie et du bien-être humain

Peu connu en France, ce courant académique travaille à définir les concepts d'une analyse économique intégrant la question environnementale. Robert Costanza a joué un rôle pionnier pour installer l'idée de "services rendus par les écosystèmes" et montrer leur valeur économique. Par exemple, une large part de la culture agricole serait impossible sans la pollinisation par les abeilles. Celle-ci a donc une importante valeur économique, même si elle n'est pas valorisée par le marché. Dans un article paru dans Nature en 1997, Robert Costanza et ses collègues avaient estimé que la valeur non marchande annuelle des services écosystémiques de la Terre est bien plus élevée que le produit intérieur brut (PIB) mondial.

Robert Costanza cosigne avec plusieurs figures de ce courant (Herman Daly, Peter Jackson, Peter Victor, Juliet Schor), Vivement 2050 !