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MediaLiteracyIndex2019 ENG. Gérald Bronner : « la pandémie a agi comme un incubateur de crédulité » - Conspiracy Watch. Gérald Bronner publie ce mois-ci Apocalypse cognitive, aux Presses universitaires de France.

Gérald Bronner : « la pandémie a agi comme un incubateur de crédulité » - Conspiracy Watch

Conspiracy Watch en publie les bonnes feuilles en exclusivité. Apocalypse cognitive, de Gérald Bronner (PUF, 2021). En avril 2020, au cœur de la pandémie mondiale de Covid-19, certains Britanniques ont cru urgent d’incendier des antennes-relais 5G. On a déploré ces actes criminels à Birmingham, Melling ou encore à Liverpool. Puis, ce fut bientôt un peu partout au Royaume-Uni, en Belgique, à Chypre, en Nouvelle-Zélande ou encore en Hollande. Comme souvent avec ce genre de théories loufoques, elles sont d’abord apparues dans des groupes radicaux, notamment antivaccins, puis, peu à peu, elles ont essaimé au-delà de leur espace de radicalité par la grâce de la porosité informationnelle qu’a permis la dérégulation du marché cognitif. Dark patterns : quelle grille de lecture pour les réguler ? Le côté sombre Notre dernier Cahier IP 6 : La forme des choix explorait la question du design du point de vue de la protection des données personnelles et de la vie privée.

Dark patterns : quelle grille de lecture pour les réguler ?

Cette exploration ne pouvait passer à côté des dark patterns ou designs manipulateurs : des éléments et mécanismes mis en place dans les interfaces pour influencer les décisions des utilisateurs dans un sens qu’ils ne choisiraient pas nécessairement s’ils étaient en face d’une interface loyale et transparente. La manipulation des individus est récurrente sur les services et produits numériques, notamment au moment de la collecte des données personnelles.

Souvent ces pratiques reposent sur des designs trompeurs (dark patterns), visant à influencer le consentement, dérouter l’individu, créer des frictions d’usage ou encore à pousser l’individu à partager plus de données que nécessaire. Ces observations, présentées en détail dans le cahier, sont résumées dans le visuel ci-dessous. Parution de la lettre ÉduNum thématique sur la malinformation. Réalisées par les experts disciplinaires de la direction du numérique pour l’éducation, en collaboration avec l’inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche et les interlocuteurs académiques pour le numérique (IAN), les lettres ÉduNum évoluent pour mieux vous informer sur le numérique éducatif et accompagner le développement des pratiques pédagogiques en classe.

Parution de la lettre ÉduNum thématique sur la malinformation

L’organisation des contenus en a été revue et une architecture plus dynamique vous est proposée. Dans cette dernière publication thématique en 2 volumes (second volet à paraître en janvier), vous trouverez plusieurs exemples de pratiques pédagogiques numériques autour de la malinformation, sous ses différentes manifestations, produites en académie et référencées dans Édubase et permettant de mettre en œuvre l’éducation aux médias et à l’information (EMI). Elles sont indexées avec plusieurs mots-clefs : infopollution, désinformation, algorithme, web affectif… La désinformation ne touche pas seulement les jeunes et les personnes peu diplômées. Des jeunes qui n’ont pas appris à s’informer en ligne ?

La désinformation ne touche pas seulement les jeunes et les personnes peu diplômées

Des retraités qui peinent à naviguer sur les réseaux sociaux ? Des personnes peu diplômées et qui lisent peu la presse traditionnelle ? Les lecteurs des sites qui diffusent de fausses informations ne sont pas forcément ceux que l’on croit. Les Décodeurs ont tenté de dresser un portrait-robot des consommateurs de sites d’information peu fiables. Pour cela, nous sommes partis de la liste des sources jugées les moins fiables dans le Décodex, notre outil d’aide à la vérification d’informations, que nous avons croisées avec les données de mesure d’audience, réalisées par l’institut Médiamétrie.

Conférence de Romain Badouard : « Fake news », de quoi parle-t-on ? Romain Badouard est maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise (95) et chercheur au sein du laboratoire AGORA.

Conférence de Romain Badouard : « Fake news », de quoi parle-t-on ?

Ses recherches portent principalement sur les mouvements d’opinion, les mobilisations politiques et la participation citoyenne sur internet. Il a publié en 2017 Le désenchantement de l’Internet. Désinformation, rumeur et propagande, aux Éditions FYP. Il enseigne au sein du parcours "Journalisme, Édition, Communication"de la licence lettres et sciences humaines ainsi qu’au sein du master de journalisme de Gennevilliers des cours portant sur les enjeux socio-politiques du numérique, l’analyse de médias et les méthodes d’enquête en ligne. Il est par ailleurs co-rédacteur en chef de la revue Participations, revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, et membre du comité de rédaction de la revue Hermès. Dossier : Face à l’« infodémie », des clés pour aiguiser l’esprit critique des jeunes.

Dès la mi-février 2020, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignait : « Nous ne combattons pas seulement une épidémie mais aussi une infodémie.

Dossier : Face à l’« infodémie », des clés pour aiguiser l’esprit critique des jeunes

Les fausses nouvelles se propagent rapidement et plus facilement que le coronavirus et sont tout aussi dangereuses. » Tout en déconstruisant quelques-unes de ces rumeurs sur son site, l’organisation dialogue avec les acteurs phares de la toile pour tenter d’enrayer leur diffusion. Mais une part du travail se joue aussi à l’échelle individuelle. 20190326 texte dbelveze. - Culture - Pierre Haski - Fake news, désinformation, liberté d’informer : le nouveau défi. Fake news : de quoi parle-t-on. Dans un grand nombre de pays, les réseaux sociaux sont dorénavant une des principales portes d’entrée des internautes vers l’actualité, et même la première source d’information des 18-25 ans, tout média confondu.

Fake news : de quoi parle-t-on

Or, les réseaux sociaux, et Facebook en particulier, n’ont pas été conçus pour diffuser des informations d’actualité. Fonctionnant selon des logiques affinitaires, ils redéfinissent le rapport aux sources : sur Facebook, on fait davantage confiance à la personne qui a partagé une information qu’à la source elle-même. La machine infernale des « fake news » Une fake news se répand six fois plus vite qu’une vraie nouvelle. Une étude du MIT publiée dans “Science” montre qu’une information vérifiée et juste met beaucoup plus de temps à se propager sur Twitter qu’une nouvelle erronée.

Une fake news se répand six fois plus vite qu’une vraie nouvelle

Flippant. Pratiques d’information des jeunes : quelques éléments pour un état des lieux. « Fake news et post-vérité : 20 textes pour comprendre et combattre la menace »