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L'information, "fake news", idées reçues, etc.

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La désinformation ne touche pas seulement les jeunes et les personnes peu diplômées. Upday.com. Une "infodémie massive".

upday.com

C'est ainsi que l'Organisation mondiale de la santé a qualifié les fausses informations qui se propagent à l'échelle mondiale en même temps que le coronavirus depuis le début de l'épidémie. Pour ne pas être infecté par ces "fake news", mais aussi pour éviter de contaminer vos proches, franceinfo vous donne sept conseils simples qui vous permettront de vous protéger de la désinformation. >> Retrouvez les dernières informations sur l'épidémie de coronavirus dans notre direct 1Méfiez-vous du bouche à oreille numérique La manière dont une information est partagée doit vous faire tiquer. L'une des dernières intox les plus virales à propos du coronavirus, qui énumérait une série de conseils tous plus faux les uns que les autres à propos du virus et de la manière de s'en prémunir, s'est propagée sous forme de chaîne de mails et de messages sur les réseaux sociaux.

Incendie à Rouen : intox en série. Depuis l’incendie de l’usine Lubrizol survenu le 26 septembre à Rouen (Seine-Maritime), les autorités se sont montrées rassurantes et le gouvernement a promis une « transparence totale » sur les résultats d’analyses de la pollution engendrée par l’incendie.

Incendie à Rouen : intox en série

Sans convaincre. En effet, les inquiétudes demeurent. Bon nombre d’entre elles se sont exprimées sur les réseaux sociaux, avec des allégations parfois douteuses, voire complètement inventées. En voici quelques exemples pour ne pas tomber dans le panneau. 1. . « Nuage de fume traversant la zone nord, suite à l’incendie de Rouen : des effets secondaires dangereux pour la santé à court et long termes ne sont pas à exclure. » (SIC) Au lendemain de l’incendie, un communiqué de presse inquiétant a très largement circulé sur les réseaux sociaux.

Ce communiqué est un faux assez grossier. 2. Interrogé par Paris-Normandie le 27 septembre, le préfet a affirmé ne pas avoir eu « connaissance de tels événements ». Les sites de désinformation touchent chaque année 235 millions de dollars grâce à la publicité. Les fausses informations ont le pouvoir de déstabiliser des élections, mais elles se révèlent être aussi, plus prosaïquement, un marché très lucratif pour les sites Internet qui les diffusent.

Les sites de désinformation touchent chaque année 235 millions de dollars grâce à la publicité

Elles leur rapportent chaque année plus de 235 millions de dollars (212 millions d’euros) de revenus publicitaires, selon une étude de l’ONG Global Disinformation Index (GDI) réalisée pour la chaîne CNN, à partir de 20 000 sites soupçonnés de propager délibérément des informations erronées. Un chiffre qui ne reflète que « la partie émergée de l’iceberg », a précisé sur CNN le numéro deux du GDI, Danny Rogers, dimanche 18 août.

Lire aussi La publicité, première source de financement des sites de désinformation Bien souvent, les marques se retrouvent à financer à leur insu ce type de sites, la destination de leurs publicités étant en partie pilotée par des algorithmes. Plusieurs organisations se chargent de les alerter. Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées. Le poids pris par Facebook, Twitter et les algorithmes de personnalisation renforcent des tendances déjà identifiées par la psychologie sociale, observent des chercheurs.

Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées

Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale.

Une vieille question de psychologie sociale L’importance du groupe. Sept idées reçues sur l’évolution de la France « depuis trente ans » Décodex : qu’est-ce qu’une information ? La multiplication des affirmations en tout genre, provenant de sources variées, pose une question simple dont la réponse est moins évidente qu’il n’y paraît.

Décodex : qu’est-ce qu’une information ?

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Les médias et les journalistes ne sont plus les seuls à disposer de moyens efficaces pour relayer des messages – il suffit de penser à tous ceux postés en permanence sur des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Snapchat. Mais cette multiplication d’affirmations en tout genre, provenant de sources variées, pose une question simple dont la réponse est moins évidente qu’il n’y paraît : qu’est-ce qu’une information ? Six techniques pour vérifier une information sur un réseau social. Les réseaux sociaux nous poussent à partager des contenus parce qu’ils nous émeuvent, nous amusent ou nous indignent, même si on n’a pas toujours cherché (ou réussi) à les vérifier.

De fait, il est bien souvent difficile de distinguer le vrai du faux, spécialement lorsqu’il s’agit d’une image ou d’une vidéo. Il existe pourtant des techniques simples pour ne plus se faire avoir, croire, ou pire, relayer une intox sans le savoir. L’équipe des Décodeurs en a choisi six qu’elle vous explique. 1. Partir du principe que, par défaut, c’est faux Lorsqu’on est face à un contenu qui ne présente ni source claire, ni élément probant – par exemple une affirmation dont on n’a pas la provenance, ou une citation attribuée à une personnalité sans précision sur le contexte dans lequel elle l’aurait prononcée, il vaut mieux considérer par défaut que c’est faux, plutôt que l’inverse – « dans le doute, j’ai partagé », une réflexion hélas trop souvent entendue. 2. 3. 4. 5.