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Une fake news se répand six fois plus vite qu’une vraie nouvelle

Une fake news se répand six fois plus vite qu’une vraie nouvelle
Une étude du MIT publiée dans “Science” montre qu’une information vérifiée et juste met beaucoup plus de temps à se propager sur Twitter qu’une nouvelle erronée. Flippant. C’est la science qui le dit : une information vraie met six fois plus de temps à parvenir à 1500 personnes sur Twitter que si elle était fausse. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par le MIT, et révélée dans Science le 8 mars. « Je suis très surpris de ces résultats, a expliqué l’un des co-auteurs de l’étude, Sinan Aral, à CNN. Pas par le fait qu’une fake news se propage plus vite, mais par l’ampleur de la différence de vitesse de propagation entre faux et vrai. » Durant deux ans, les trois chercheurs ont étudié le comportement de 126 000 rumeurs diffusées entre 2006 et 2017 sur Twitter par 3 millions de personnes et partagées plus de 4,5 millions de fois.

https://www.telerama.fr/medias/une-fake-news-se-repand-six-fois-plus-vite-quune-vraie-nouvelle,n5519714.php

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Classe Investigation - CLEMI Classe investigation est un jeu d’éducation aux médias et à l’information. Il a été développé par le groupe de travail MediaLab, composé d’enseignants et de journalistes, et le pôle Studio du CLEMI. Les élèves sont plongés dans une enquête journalistique immersive. La machine infernale des « fake news » La situation préoccupe jusqu’à l’ONU1 : la société mondiale subit un déluge de fausses informations qui dopent les idées populistes ou provoquent la méfiance envers les vaccins2. Parfois, ces fausses informations sont diffusées délibérément, pour tromper. Dans d’autres cas, elles sont promues par des individus sincères, persuadés d’aider leurs concitoyens. Nous affrontons là une énigme sociologique saisissante. Comment certaines théories du complot ou l’idée que la Terre est plate parviennent-elles encore à convaincre certains d’entre nous ? De nombreuses explications ont été avancées pour expliquer ce phénomène complexe mais une chose est sûre: l’apparition d’internet et les perturbations qu’elle a occasionnées sur le marché de l’information constituent un pan important de la réponse.

Liberté de la presse dans les médias Aller au contenu principal Social Media Liberté de la presse dans les médias En tant qu’organisme des Nations Unies avec un mandat spécifique, celui de promouvoir la liberté d’expression et ses corolaires, la liberté de la presse et la liberté d'information, l’UNESCO estime que ces droits sont les fondements de la démocratie, du développement et du dialogue et que ce sont des conditions préalables pour la protection et la promotion de tous les autres droits de l’homme. En savoir plus Lancement du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2021

Dark patterns : quelle grille de lecture pour les réguler ? Le côté sombre Notre dernier Cahier IP 6 : La forme des choix explorait la question du design du point de vue de la protection des données personnelles et de la vie privée. Cette exploration ne pouvait passer à côté des dark patterns ou designs manipulateurs : des éléments et mécanismes mis en place dans les interfaces pour influencer les décisions des utilisateurs dans un sens qu’ils ne choisiraient pas nécessairement s’ils étaient en face d’une interface loyale et transparente. Histoire de la presse en France - Maison des journalistes De l’Ancien Régime à la Révolution Dès le XVe siècle se multiplient les « occasionnels », pièces d’actualité de large diffusion sous forme de plaquettes ou de placards. De présentation stéréotypée, au discours formalisé, elles annoncent les grands événements comme les faits divers, avec un goût pour l’extraordinaire. C’est sous forme d’une suite chronologique de dépêches venues de villes d’Europe, qu’apparaissent en 1631 les premiers périodiques d’information français, notamment la Gazette de Théophraste Renaudot.

Parution de la lettre ÉduNum thématique sur la malinformation Réalisées par les experts disciplinaires de la direction du numérique pour l’éducation, en collaboration avec l’inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche et les interlocuteurs académiques pour le numérique (IAN), les lettres ÉduNum évoluent pour mieux vous informer sur le numérique éducatif et accompagner le développement des pratiques pédagogiques en classe. L’organisation des contenus en a été revue et une architecture plus dynamique vous est proposée. Dans cette dernière publication thématique en 2 volumes (second volet à paraître en janvier), vous trouverez plusieurs exemples de pratiques pédagogiques numériques autour de la malinformation, sous ses différentes manifestations, produites en académie et référencées dans Édubase et permettant de mettre en œuvre l’éducation aux médias et à l’information (EMI). Elles sont indexées avec plusieurs mots-clefs : infopollution, désinformation, algorithme, web affectif…

Histoire de la presse écrite en France Cette histoire commence réellement tout au début du XVIIe siècle avec l'apparition des premiers périodiques imprimés et est la conséquence directe de la diffusion de la presse typographique et de la baisse du prix du papier. L'augmentation du nombre de titres et des tirages va aller de pair avec la révolution industrielle et l'amélioration du niveau d'éducation. Depuis les années 1990, avec l'apparition de l'édition numérique en ligne, on assiste à une diminution des tirages sous forme papier. Sommaire Avant 1600[modifier | modifier le code] La plupart des chercheurs s'accordent à définir la presse écrite sur la base de deux critères : l'utilisation de l'imprimerie (et donc de la presse d'imprimerie, la machine servant à imprimer), grâce à la mise au point de la typographie mobile, vers 1450, par Johannes Gutenberg et, d'autre part, de la périodicité.

La désinformation ne touche pas seulement les jeunes et les personnes peu diplômées Des jeunes qui n’ont pas appris à s’informer en ligne ? Des retraités qui peinent à naviguer sur les réseaux sociaux ? Des personnes peu diplômées et qui lisent peu la presse traditionnelle ? Informer dans le monde d’après, les nouveaux enjeux du journalisme avec Vincent Giret Depuis le début de la pandémie, la façon de s’informer a été chamboulée. Cette épreuve a impliqué une place plus grande pour la science, largement marquée par des controverses, qui n'ont pas facilité l’éclairage de la crise. Dans le même temps, les modèles économiques ont été ébranlés et la défiance s’est accentuée.

Fake news : de quoi parle-t-on Dans un grand nombre de pays, les réseaux sociaux sont dorénavant une des principales portes d’entrée des internautes vers l’actualité, et même la première source d’information des 18-25 ans, tout média confondu. Or, les réseaux sociaux, et Facebook en particulier, n’ont pas été conçus pour diffuser des informations d’actualité. Fonctionnant selon des logiques affinitaires, ils redéfinissent le rapport aux sources : sur Facebook, on fait davantage confiance à la personne qui a partagé une information qu’à la source elle-même. Cette logique pousserait par ailleurs les internautes à s’enfermer dans des « bulles idéologiques », où seraient portées à leur connaissance des informations qui les confortent dans leurs opinions (car partagées par leurs amis les plus proches). C’est dans cet « écosystème informationnel » bien particulier que se répandent les « fausses informations ».

Conférence de Romain Badouard : « Fake news », de quoi parle-t-on ? Romain Badouard est maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise (95) et chercheur au sein du laboratoire AGORA. Ses recherches portent principalement sur les mouvements d’opinion, les mobilisations politiques et la participation citoyenne sur internet. Il a publié en 2017 Le désenchantement de l’Internet. Comment fonctionne le service de « fact-checking » de l’AFP C’est une vidéo très partagée sur Internet depuis la fin de juillet. On y voit plusieurs personnes s’avancer dans la mer, des femmes voilées portant de gros sacs, et plusieurs hommes, immobiles, dont seules les têtes dépassent de l’eau. Quelques secondes plus tard, la vidéo change d’angle et nous montre trois personnes sur la plage, assistant à la scène autour d’un appareil photo.

Dossier : Face à l’« infodémie », des clés pour aiguiser l’esprit critique des jeunes Dès la mi-février 2020, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignait : « Nous ne combattons pas seulement une épidémie mais aussi une infodémie. Les fausses nouvelles se propagent rapidement et plus facilement que le coronavirus et sont tout aussi dangereuses. » Tout en déconstruisant quelques-unes de ces rumeurs sur son site, l’organisation dialogue avec les acteurs phares de la toile pour tenter d’enrayer leur diffusion. Mais une part du travail se joue aussi à l’échelle individuelle. Pour armer les citoyens en herbe contre les infox, l’éducation aux médias se retrouve sur le devant de la scène.

Le fact-checking, ou journalisme de vérification - CLEMI Ressources Ce mode de traitement journalistique s’est imposé en France depuis une dizaine d’années, suivant son développement aux États-Unis. À l’origine, le terme désignait un processus de vérification interne dans les organes de presse anglo-saxons. Les journaux avaient dans leur sein (et continuent d’avoir) des employés dont le travail était de vérifier l’exactitude des faits, chiffres ou citations rapportés par les journalistes de terrain. Une forme de contrôle interne de la rigueur de l’information. Mais depuis une quinzaine d’années, le terme désigne une pratique consistant à vérifier de manière systématique les éléments du discours politique, et plus largement du débat public.

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