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Cinéma, Sexe et Censure

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Le vice prodigue de la Warner. «Dieu bénisse nos églises !

Le vice prodigue de la Warner

Elles exercent leur fonction sacrée en préservant les fondements moraux du peuple. Trahissant ses responsabilités, indifférent à ses obligations, le cinéma reçoit aujourd’hui le prix de son infidélité. L’ère de la misérable indécence est terminée.» C’est avec cet éditorial tout en nuances que le magnat américain de la presse William Randolph Hearst, le modèle du Kane d’Orson Welles, saluait le 8 juillet 1934 l’anathème du cardinal Dougherty de Philadelphie. L’éminence avait appelé les catholiques d’Amérique à boycotter toutes les salles de cinéma du pays. Cette fois, c’en est bien fini d’un cinéma accusé alors d’incitation permanente à la débauche et à la glorification du crime. Partouze géante. Pour la première fois en France, une série de 17 films Pre-Code - référence à ces cinq années où le code était donc piétiné sans ménagement - sort en une collection DVD chez Warner.

Peau de bête. Droit de cuissage. L'ERE DU PRE-CODE. D'après un documentaire télévisé de 2008 produit par la Warner Bros, narré par Valerie Spencer.

L'ERE DU PRE-CODE

Au cours de la période qui a précédé l'instauration du Code Hays en 1934, l'Ere du Pré-code, les films sont incroyablement crus et osés. Plus de 70 ans plus tard, ils gardent le pouvoir de choquer... Et de stimuler... Les films Pré-Code sont des oeuvres capitales de l'histoire du cinéma. Peu de gens savent pourquoi ils étaient plus libres dans leur sexualité et leur critique sociale que les films des décennies suivantes. 1930, l'Amérique de l'Ere du jazz se réveille avec la gueule de bois après le krach boursier de 1929. A Hollywood, l'industrie du cinéma tente de surmonter une période de transition chaotique. Les plaintes sur les films ne sont pas une nouveauté. Pour éviter la censure gouvernementale, les studios créent un organisme d'autorégulation des pratiques à Hollywood, la Motion Picture Producers and Distributors of America, la MPPDA.

Baby Face. Nudity in film. Nudity in film is any presentation in films that involves people who are naked or wearing less clothing than contemporary norms consider modest.

Nudity in film

The presentation of nudity in films or otherwise has since the development of the medium been controversial, and most nude scenes in films have had to be justified as being part of the story, in the concept of "artistically justifiable nudity". In some cases nudity is itself the object of a film or is used in the development of the character of the subject. In some cases, nudity has been criticized as "superfluous" or "gratuitous" to the plot, and some film producers have been accused of including nudity in a film to appeal to certain audiences. Many actors and actresses have appeared nude, or exposing parts of their bodies or dressed in ways considered provocative by contemporary standards at some point in their careers.

Ecstasy (film) Ecstasy (Czech: Extase, German: Ekstase) is a 1933 Czech romantic drama film directed by Gustav Machatý and starring Hedy Lamarr (as Hedy Kiesler), Aribert Mog, and Zvonimir Rogoz.[1] Written by Frantisek Horký, Gustav Machatý, Jacques A.

Ecstasy (film)

Koerpel, and Robert Horky, the film is about a young woman who marries a wealthy but much older man. After abandoning her brief passionless marriage, she meets a young virile engineer who becomes her lover. Ecstasy was filmed in three language versions—German, Czech, and French.[2] Nickelodeon (cinéma) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nickelodeon (cinéma)

Un Nickelodeon était un type de petite salle de cinéma de quartier du début du XXe siècle en Amérique du Nord. Le nom provient de l'américain « nickel » et du grec « odéon », qui désignent respectivement la pièce de 5 cents (celle que les spectateurs devaient glisser dans un tourniquet pour accéder à la salle), et un édifice pour la musique. Les Nickelodeons situés dans des zones en forte concurrence comportaient un piano ou un orgue, pour qu'un musicien accompagne de façon appropriée les séquences muettes projetées (par exemple du classic ragtime pour une course-poursuite, ou ce qu'on appelait à l'époque la musique « Eliza-crossing-the-ice » pendant les scènes pour faire frémir). Les grands producteurs américains fondateurs d'Hollywood, comme Louis B.

Code Hays. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Code Hays

Pour les articles homonymes, voir Hays. Le code Hays ou Motion Picture Production Code est un code de censure régissant la production des films, établi par le sénateur William Hays, président de la Motion Pictures Producers and Distributors Association, en mars 1930 et appliqué de 1934 à 1966. Ce texte fait suite à de nombreux scandales entachant l'image d'Hollywood, dont l'affaire Roscoe Arbuckle.

Exemple d’autorégulation, les studios se sont eux-mêmes imposé cette censure afin d'éviter l’intervention extérieure, en particulier de l'État fédéral. Le texte du code a été rédigé en 1929 par deux ecclésiastiques, Martin Quigley (1890-1964), éditeur catholique, et Daniel A. Le code est appliqué par l'Administration du code de production (Production Code Administration), dirigée par le très catholique Joseph Breen (1888-1965) qui impose sa marque sur tous les films hollywoodiens de 1934 à 1954, période connue pour sa rigueur morale.