background preloader

Comment la police a trouve sa trace sur le net

Facebook Twitter

Précision : M. Sarkozy a bien pérennisé en 2003 des mesures antiterroristes pour le web. Fait inhabituel, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est fendue lundi 26 mars d'un communiqué pour contester un point de notre dernier billet.

Précision : M. Sarkozy a bien pérennisé en 2003 des mesures antiterroristes pour le web

L'objet du décodage était de vérifier des affirmations du PS et de l'UMP s'attribuant chacun le mérite d'avoir instauré une disposition législative qui a permis de repérer Mohammed Merah, l'auteur revendiqué des meurtres de Toulouse et Montauban. La porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy conteste une date de cet article, qui d'ailleurs donnait raison à la fois au candidat de l'UMP et à celui du PS. Voici son communiqué. Tout d'abord, notons que nous n'avons jamais prétendu que Nicolas Sarkozy n'était pas à l'origine de cette pérennisation des mesures mises en place provisoirement par les socialistes en 2001. Nous lui avons en revanche effectivement imputé une erreur qui n'en était pas une. Addendum, le 27/03 : Comme le précise le blogueur spécialiste de ces questions Jean-Marc Manach, pour être tout à fait précis, ni M.

Mohammed Merah n’a pas été identifié grâce à une loi. Mohamed Merah avait des relations avec la DCRI, selon l'ex-patron de la DST - Tueries de Toulouse et Montauban. Pour reprendre le mot d'Alain Juppé, y a-t-il eu des « failles » dans l'affaire Mohamed Merah ?

Mohamed Merah avait des relations avec la DCRI, selon l'ex-patron de la DST - Tueries de Toulouse et Montauban

La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), c'est vrai, connaissait Mohamed Merah. Est-ce pour autant que la DCRI a failli en ne le mettant pas sous surveillance plus importante, plus serrée ? Je ne pense pas qu'il faille aller jusque-là parce que c'est toujours difficile de savoir ce que quelqu'un a l'intention de faire. Je le sais par expérience. De plus, il ne faut jamais oublier que la surveillance d'une personne nécessite des moyens considérables et qu'aujourd'hui, s'il y a une faille, c'est dans la modicité des moyens de nos services de sécurité. Pourtant, des éléments interpellent. Ce qui, personnellement, me paraît poser question, c'est que le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même.

Pour mettre un mot sur les choses, était-il un indicateur de la DCRI ? Certains le disent. Ce que la DCRI savait de Mohamed Merah, petite frappe "bizarre" Caméras myopes contre le terrorisme. Lors de l'assassinat de deux militaires du 17e régiment du génie parachutiste à Montauban, jeudi 15 mars, les enquêteurs ont pu suivre sur quelques centaines de mètres, en différé, la fuite du scooter noir grâce aux caméras.

Caméras myopes contre le terrorisme

De maigres informations qui demandaient confirmations, venues de témoins, et dont l'exploitation entière nécessitait des jours de travail. Face à une discrète caméra, il faut sonner et montrer patte blanche pour atteindre le premier étage. A l’intérieur des locaux de la police municipale, le centre de supervision urbaine (CSU) est particulièrement protégé. Les escaliers gravis, s’ouvre une pièce spacieuse. Au mur, 26 moniteurs, dont deux grands écrans. Le 15 mars, quatre d’entre elles ont filmé les premiers instants de la fuite du pilote de scooter qui venait de tirer à bout portant sur trois militaires ; deux sont morts sur le coup, le troisième est très grièvement blessé. Suivi en différé. Enquête en bas débit. L'identification du terroriste au scooter a été très rapide, selon certains.

Enquête en bas débit

La chronologie que nous avons reconstituée montre qu'elle aurait pu intervenir plus rapidement. En cause, le délai très long avec lequel les adresses IP en relation avec le premier assassinat ont été demandées et obtenues. Des sources policières confirment l'existence, dans cette affaire, d'un délai inhabituel pour une opération de cette nature. Interrogé sur RTL sur le point de savoir si on aurait pu identifier le terroriste au scooter plus tôt, et donc empêcher la tuerie dans l’école juive de ce lundi – quatre victimes, dont trois enfants -, Gérard Longuet, ministre de la défense, a répondu “je ne pense pas, sauf à transformer la France en Etat policier“.

Et d’ajouter : “C’est la question de l’Etat de droit. Interrogé par LesInrocks.com, Didier Hassoux, co-auteur de “L’espion du président“, sur les dérives de la DCRI, s’interroge de son côté : “pourquoi a-t-il fallu attendre neuf jours ? Lundi 12 mars. Tuerie de Toulouse: Comment la police a pu retrouver la trace du tueur sur Internet grâce aux adresses IP. - REUTERS/Samantha Sais - Selon des «sources proches de l'enquête» citées par Le Monde mais aussi par France Info, l'enquête sur l'affaire du tueur de Toulouse s'est accélérée quand «les policiers ont identifié l'adresse IP de son frère (...)

Tuerie de Toulouse: Comment la police a pu retrouver la trace du tueur sur Internet grâce aux adresses IP

Parmi les pistes examinées figurait celle d'un rendez-vous donné à la première victime en réponse à une petite annonce diffusée» sur Le Bon Coin pour la vente d'une moto. Lors d’une conférence de presse donnée mardi 20 mars sur l’évolution de l’affaire des tueries de Toulouse, le procureur de Paris avait déjà confirmé qu’une «cyberenquête» était menée pour rechercher le meurtrier du soldat Imad Ibn-Ziaten. Il avait été abattu le 11 mars à Toulouse lors d’un rendez-vous avec son tueur, pendant lequel il avait prévu de lui vendre sa moto.

Publicité Comment la police peut-elle retrouver les personnes qui ont consulté cette annonce ou celles sur d’autres sites? Grâce à leur adresse IP. Peut-on protéger son adresse IP? Retrouver ses appels?