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Canada - Quebec

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Crise sociale? « Non à la grève. Le terme est désormais entré dans la bouche de nos journalistes.

Crise sociale? « Non à la grève

Après le « printemps québécois » (ou érable, c’est selon), il semblerait que nous vivions une véritable « crise sociale ». Je ne parlerai pas de la question du printemps québécois, qui est franchement un abus de langage. Je vous invite plutôt à voir à quoi se compare notre « printemps québécois » au véritable printemps arabe. L’incarnation de la « crise sociale » selon nos journalistes seraient le tintamarre de casseroles qu’on entend un peu partout au Québec ainsi que les nombreuses manifestations qui ont lieu principalement dans le centre-ville de Montréal. Je me suis intéressé au phénomène des casseroles pour voir de quoi il était question. J’ai comparé les positions géographiques des casseroles aux résultats électoraux de l’élection de 2008. Montreal tourist season at risk over tuition protests. Quebec protests awaken dormant left-right political divisions in province. Student debt. Yesterday, we discussed why student debt burdens were falling.

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One of the key ingredients in that recipe was that student debt had remained stable, or even fallen, over the last decade or so. This is a puzzling piece for many because it seems counterintuitive. So what’s going on? Well, costs are increasing, but only modestly so: since 2000, tuition has only been rising about 2% above inflation. Journal de bord de laurent gloaguen. Accueil. Quebec protesters explain why they march. L’acte fondateur de l’âge barbare. Pour une première fois, nous prenons la plume au Québec en craignant que cela puisse entraîner des représailles à notre endroit.

L’acte fondateur de l’âge barbare

Malgré cela, il existe des choses qu’il faut dire et écrire lorsque des crises significatives éclatent qui risquent d’ébranler les fondements mêmes de la démocratie. Depuis le début du conflit étudiant, le gouvernement présente l’augmentation des droits de scolarité comme une décision purement budgétaire qui relèverait du bon sens et de la saine administration. Or, malgré son aspect comptable à première vue, il s’agit dans les faits d’une décision proprement politique, laquelle participe d’un projet néolibéral de transformation du rapport que la jeunesse entretient avec le savoir, les institutions et la société en général.

Désormais, l’éducation est entendue comme un bien de consommation individuel que s’arrachent des clients en concurrence. C’est le sens de la « révolution culturelle » dont parle le ministre des Finances, Raymond Bachand. Le représentant de la reine au Québec récompense Jeanne Reynolds. Jeanne Reynolds, l'égérie de la CLASSE, a reçu la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec pour la jeunesse, la fin de semaine dernière, au cours d'une cérémonie à Saint-Hyacinthe.

Le représentant de la reine au Québec récompense Jeanne Reynolds

La CLASSE, la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante, a confirmé l'information, mercredi, mais Mme Reynolds refuse d'accorder des entrevues à ce propos. Conflit étudiant - La rue a répondu. Des dizaines de milliers de personnes ont bravé hier la loi 78, retournant au gouvernement par la force du nombre l’absurde de son code répressif.

Conflit étudiant - La rue a répondu

On voit bien que cette loi d’exception n’ajoute rien que les forces de l’ordre ne détenaient déjà pour faire cesser la véritable casse. La cible n’est pas la bonne. La rue n’a pas dérougi. Rouge de colère, cette population demeure solidaire des étudiants qui contestent l’arbitraire et la répression de la loi 78. Rouges de honte, les citoyens-manifestants ne reconnaissent pas l’ADN du Québec dans cette antidémocratie.

C’est pourtant d’elle, cette démocratie si chère à notre histoire, que se réclame le gouvernement Charest pour percer une crise et éteindre le chaos. Impossible à faire appliquer, la loi 78 ? Pendant que la rue servait une leçon aux élus, à l’Assemblée nationale on ergotait ferme, il va de soi. La querelle de principe s’éternise et se fixe, anéantissant toute forme de conversation lucide. Quebec students mark 100 days of fee protests - Americas. Tens of thousands of people defied an emergency law restricting protests by marching in Montreal to mark the 100th day of student protests over plans to raise tuition.

Quebec students mark 100 days of fee protests - Americas

Demonstrators slowly winded through the downtown streets of Canada's second-largest metropolis on Tuesday, occasionally booing Quebec Premier Jean Charest and his "truncheon law. " With placards in hand, blowing horns and beating drums, festive students and their supporters - some of them first-time protesters angered by the government's recent crackdown - made their pitch for low-cost education accessible to all.

Quebec protests: Student rebel with a cause. 23 May 2012Last updated at 17:47 ET By Lorraine Mallinder Montreal, Canada. Wrongs and rights: how did Quebec’s student standoff come to this? - News & Politics, Politics. Ryan Remiorz/CP Images.

Wrongs and rights: how did Quebec’s student standoff come to this? - News & Politics, Politics

Quebec’s tuition protesters are the Greeks of Canada. On Wednesday, a masked enforcement squad swept through the campus at the Université du Québec à Montréal, hunting for students who had dared to show up for class.

Quebec’s tuition protesters are the Greeks of Canada

Wherever they found a class in session, they broke in and shouted “Scab!” Quebec's impasse is a test of leadership. Quebec is in a fragile state, but Premier Jean Charest is not in a position to fix or heal it overnight.

Quebec's impasse is a test of leadership

Conflict resolution – including mediation and arbitration – is wonderful in theory, but it doesn’t happen unless both sides are ready and willing. Debt-ridden and unemployed: We are the class of 2012. Azar Masoumi is ready to don her cap and gown, Ryerson University sociology diploma in hand.

Debt-ridden and unemployed: We are the class of 2012

Also in hand will be her $28,000 student debt, only slightly above Canada’s average. The 26-year-old Iran native speaks two languages fluently – English and Farsi – and has considerable work experience. In fact, she’s been juggling multiple jobs for years – from Loblaws cashier to research assistant – to pay her way through four years of university. Ms Masoumi, like almost half of her graduating peers, has decided her best option is to return to school. She’ll pursue a master’s degree, cramming a two-year program into one year to minimize further debt.