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Russie

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Les frontières russes entre effets d'héritages et nouvelles polarités. 1.

Les frontières russes entre effets d'héritages et nouvelles polarités

Les frontières avec l'étranger proche : l'enjeu idéologique 2. Les enjeux économiques 3. L'importance des contentieux frontaliers L'éclatement de l'Union soviétique (URSS) s'est accompagné d'une formidable ouverture sur le monde, ouverture ressentie comme une grande liberté, notamment pour les territoires et les républiques périphériques de l'ancien espace soviétique. En 1991, les frontières extérieures se sont ouvertes, laissant passer les migrants et les marchandises, les informations et la connaissance du monde lointain [2].

Mais cette ouverture sur le monde lointain s'est paradoxalement accompagnée d'une fermeture sur le monde proche du fait de l'apparition de nouvelles frontières internationales au sein de l'espace ex-soviétique. La circulation des hommes et surtout des marchandises se fait plus difficile, l'outil industriel est éclaté entre les différentes républiques qui ont hérité de tout ce qui se trouvait sur leur territoires respectifs.

La Russie, État-nation ? Conclusion. Politique et géopolitique du pétrole russe. L'ex-URSS a longtemps considéré son secteur énergétique comme un instrument politique tout autant qu'une ressource économique : ses relations passées avec Cuba, longtemps maintenue sous perfusion économique par des livraisons généreuses d'hydrocarbures en échange d'une loyauté politique et diplomatique dans le cadre de la guerre froide, en sont un exemple.

Politique et géopolitique du pétrole russe

Après la chute de l'URSS, la Russie a tenté de conserver cet usage géopolitique de la manne pétrolière, tout en subissant certains effets en retour sur sa vie politique intérieure. Les hydrocarbures, enjeu de politique intérieure. L'agriculture russe post-soviétique : rupture ou continuité. Les résultats obtenus par l'agriculture post-soviétique sont inférieurs encore à ceux de l'agriculture soviétique, déjà considérée comme le boulet du système.

L'agriculture russe post-soviétique : rupture ou continuité

L'examen des structures de ce secteur laisse par ailleurs perplexe car, après privatisation, il est encore aux mains d'exploitations collectives. Pendant ce temps, les magasins d'alimentation des grandes villes sont massivement approvisionnés en viandes importées, qui couvraient 70 à 90% du marché de Moscou et de St Pétersbourg au début des années 2000. Une décennie après la chute du communisme, le tableau est en apparence paradoxal. L'effondrement des productions Les productions animales et végétales ont fortement régressé depuis le début des années 1990. Si la production alimentaire de base se maintient, tout comme celle de graines de tournesol (largement exportées), la production moyenne de céréales chute de 37% (toutes sont affectées, blé, orge, seigle), et celle de betteraves à sucre de 58%. Des structures ambiguës Filmographie. Les hydrocarbures en Russie, entre promesses et blocages. 1.

Les hydrocarbures en Russie, entre promesses et blocages

Le potentiel encore mal exploité du secteur pétrolier 2. Un secteur gazier sous le contrôle de l'État 3. Des retombées contrastées. Le défi démographique russe. Population, démographie et santé : état des lieux d'une situation de crise Les perspectives économiques de la Fédération de Russie sont partiellement hypothéquées par la dégradation de sa situation démographique.

Le défi démographique russe

Les résultats officiels du dernier recensement général de la population (octobre 2002) indiquaient une population totale de 145,2 millions d'habitants alors qu'elle s'élevait à 147 millions d'habitants dans les frontières de l'actuelle Russie en 1989 et à 148,3 millions en 1992, année du point d'infléchissement de la courbe de population. Selon le Goskomstat (GKS, service statistique de la Fédération de Russie), la Russie comptait 142,4 millions d‘habitants début 2006, elle a donc perdu environ 6 millions d'habitants en une quinzaine d'années. La densité moyenne, peu élevée, s'établit à 8,5 hab/km². Or, le solde migratoire est positif de longue date et il s'élevait à + 107 432 individus en 2005 selon le GKS. Le VIH/sida en Russie, une analyse du Conseil de l'Europe Annexe. Nouveau front pionnier pétrolier et gazier dans l'Extrême-orient russe : Sakhaline.

N.B. : L'ensemble de l'article a été écrit en 2007, à l'exception d'un encadré et de la partie 4.1., ajoutés en 2017.

Nouveau front pionnier pétrolier et gazier dans l'Extrême-orient russe : Sakhaline

Les sources en pied d'article ont également été mises à jour. 1. Situation et conditions générales Située en Extrême-Orient russe, l'île de Sakhaline est séparée du continent par le détroit des Tatars (dit aussi "manche de Tartarie"). Elle est riveraine, par sa façade orientale, de la mer d'Okhotsk et son extrémité méridionale n'est qu'à 40 km du nord de l'île japonaise d'Hokkaido. En 1875 Sakhaline avait été cédée par le Japon à la Russie en échange de l'intégralité des îles Kouriles.

Sakhaline est associée à la ceinture de subduction du Pacifique occidental. La population de Sakhaline vivait d'activités traditionnelles (pêche, exploitation forestière par exemple) jusqu'à ce que débute l'exploitation des ressources en hydrocarbures. 2. Sakhaline-1 exploite trois champs (pétrole et gaz), Chayvo, Odoptu et Arkutun Dagi, le long de la côte nord-est de Sakhaline.