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Intervention: USA vs Russie

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Sergueï Lavrov, l'artisan du blocage russe en Syrie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie Jégo (Moscou, correspondante) Le dossier syrien est revenu à son point départ de 2011, au Conseil de sécurité de l'ONU, où la Russie, épaulée par la Chine, excelle à empêcher toute forme de pression sur le régime de Damas.

Sergueï Lavrov, l'artisan du blocage russe en Syrie

Les discussions s'annoncent laborieuses. Le tour de passe-passe du ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, visant à éviter des frappes au régime de Bachar Al-Assad en échange de la mise sous contrôle international de son arsenal chimique, est terminé. Syrie : la Russie pourrait changer de position. Accord Kerry-Lavrov sur la Syrie : la subtile diplomatie du chapitre VII. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Corine Lesnes (Washington, correspondante) Que devient la référence au chapitre VII de la charte des Nations unies dans l'accord russo-américain sur le démantèlement des armes chimiques de la Syrie ?

Accord Kerry-Lavrov sur la Syrie : la subtile diplomatie du chapitre VII

Cette disposition autorise le recours à la force ou aux sanctions contre un Etat violant ses obligations internationales. La France estimait indispensable que le projet de résolution qu'elle a déposé au Conseil de sécurité soit placé sous ce chapitre, faute de quoi le texte n'aurait aucune valeur contraignante et le régime du président Assad pourrait impunément retarder le démantèlement de son arsenal ou le déploiement des inspecteurs. Les Russes ne voulaient pas en entendre parler. Syrie : blocage persistant au Conseil de sécurité de l'ONU. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Les manœuvres diplomatiques se poursuivent, mais le constat est à nouveau le même : les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU – Etats-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni – ne sont toujours pas d'accord sur un projet de résolution visant à assurer le démantèlement de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014.

Syrie : blocage persistant au Conseil de sécurité de l'ONU

Une réunion de diplomates des cinq pays a eu lieu, mardi, sans faire de progrès majeur. Un nouveau rendez-vous est prévu, mercredi 18 septembre. Le projet de résolution du Conseil de sécurité a l'aval de Londres et de Washington et se fonde sur un texte proposé par la France il y a quelques jours, que la Russie avait rejeté d'emblée. Syrie : une coalition est en train de naître, selon Kerry. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le président américain, Barack Obama, a remporté mercredi une première victoire après le feu vert de la commission des affaires étrangères du Sénat à une intervention militaire en Syrie.

Syrie : une coalition est en train de naître, selon Kerry

Dans le même temps, son secrétaire d'Etat, John Kerry, a assuré que les contours d'une coalition internationale favorable à l'opération étaient en train de s'esquisser. Le projet de résolution voté mercredi par la commission des affaires étrangères du Sénat américain prévoit d'autoriser l'usage de la force armée en Syrie, et sera examiné en séance plénière la semaine prochaine. Interventions militaires : le Congrès américain rarement sollicité. Peu de présidents américains se sont volontairement soumis à l'aval du Congrès pour déclencher des interventions militaires à l'étranger, a fortiori pour des frappes ponctuelles comme l'envisage Barack Obama en Syrie.

Interventions militaires : le Congrès américain rarement sollicité

Historiquement, la Constitution américaine donne au Congrès le pouvoir de "déclarer la guerre", mais la dernière fois qu'une telle déclaration formelle a été votée date de la Seconde Guerre mondiale. En pratique, les présidents américains ont évité le terme et lancé unilatéralement des opérations militaires ou des invasions terrestres des dizaines de fois, au nom de leur autorité constitutionnelle de commandant en chef. Après la guerre du Vietnam, et malgré le veto de Richard Nixon, les parlementaires ont donc voté la War Powers Resolution pour contraindre le président à obtenir, de fait, une autorisation votée du Congrès pour toute intervention dans des "hostilités" qui dureraient plus de 60 jours.

En Irak en 2003, le président George W. Syrie : Obama et Cameron peinent à convaincre leurs Parlements. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Après les déclarations sans équivoque, ces derniers jours, pour une intervention militaire rapide en Syrie, le président américain, Barack Obama, et le premier ministre britannique, David Cameron, sont contraints de temporiser face aux fortes réticences de l'opposition et même de leur propre camp, échaudé par le précédent irakien.

Syrie : Obama et Cameron peinent à convaincre leurs Parlements

Le Congrès américain presse Obama de préciser son plan Après être resté en retrait pendant plusieurs jours, le président républicain de la Chambre des représentants américaine, John Boehner, a appelé, dans une lettre ouverte, Barack Obama à révéler publiquement ses projets militaires. "Il est essentiel que vous fournissiez une explication claire et sans ambiguïté sur la façon dont une action militaire, qui est un moyen et non une politique, permettra d'atteindre les objectifs américains et comment elle s'articule avec votre politique globale. M. Comme M. Syrie : l'attaque du 21 août pourrait être due à une "erreur" de dosage.

L'ampleur de l'attaque chimique du 21 août qui a fait plusieurs centaines de morts principalement dans la Ghouta orientale pourrait être due à une "erreur" de dosage, selon le chef des services de renseignement allemands Gerhard Schindler.

Syrie : l'attaque du 21 août pourrait être due à une "erreur" de dosage

Alors que Berlin a fait comprendre qu'il ne participerait pas à une intervention militaire en Syrie, les services de renseignement allemands, le BND, partage la position américaine, selon laquelle le régime de Bachar Al-Assad serait responsable de cette attaque et, donc, de l'utilisation illégale d'armes chimiques. Intervention en Syrie : le Parlement a-t-il son mot à dire ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Le Parlement britannique vient d'infliger un camouflet sévère au premier ministre David Cameron en désapprouvant, dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 août, le principe d'une intervention militaire en Syrie.

Intervention en Syrie : le Parlement a-t-il son mot à dire ?

Il n'était pas tenu de respecter le vœu de son Parlement, mais avait annoncé au préalable qu'il suivrait sa décision, ce qu'il a confirmé après le vote. Le tout dans un contexte de méfiance de la part de l'opinion publique, échaudée par l'intervention irakienne de 2003, qui avait été justifiée à l'époque par des "preuves" d'armes chimiques qui s'étaient révélées fausses. Lire l'entretien exclusif avec François Hollande "Il ne s'agit pas de renverser le dictateur syrien" Un tel scénario est-il possible en France ? Ce sont les articles 16 et 35 de la Constitution qui définissent les modalités démocratiques d'une intervention armée. Syrie : Obama attendra un vote du Congrès. Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | • Mis à jour le Barack Obama a déclaré, samedi 31 août, qu'il avait pris la décision de principe de frappes contre le régime syrien mais avait demandé au Congrès de donner son feu vert à une telle opération, éloignant la perspective d'une intervention américaine à court terme.

Syrie : Obama attendra un vote du Congrès

Syrie : Obama gagne du temps mais le pari est risqué. Le président américain, Barack Obama, a pris le monde par surprise samedi 31 août en annonçant sa décision d'engager des frappes contre la Syrie, mais pas avant un feu vert du Congrès, écartant ainsi une action militaire à court terme.

Syrie : Obama gagne du temps mais le pari est risqué

Lire : "Syrie : Obama attendra un vote du Congrès" Une déclaration d'autant plus surprenante qu'elle est intervenue juste après que la Syrie a déclaré que son armée était "mobilisée", le "doigt sur la gâchette" face à l'éventualité d'une frappe. Les alliés russe et iranien de Damas avaient même renouvelé leurs mises en garde aux Etats-Unis. Ce changement de direction soudain traduit la volonté de Barack Obama de gagner du temps et des soutiens avant de s'engager, au risque d'apparaître indécis et hésitant dans sa gestion des conflits internationaux.

Lire le discours complet de M. Syrie : "les missiles Tomahawk risquent de tomber sur des chars vides" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Corine Lesnes (Washington, correspondante) Michael Eisenstadt est le directeur des études militaires du Washington Institute for Near East policy, un centre de recherches de Washington. Arabisant, ancien officier de réserve, il a participé à la guerre du Golfe de 1991 puis douze ans plus tard, à l'administration provisoire de l'Irak après la chute de Saddam Hussein. Poutine met en garde Obama avant la rencontre américano-russe à Genève. Les négociations entre Russes et Américains sur le dossier syrien ne passent pas que par la voie diplomatique.

Moscou veut aussi en appeler à l'opinion publique. Dans une tribune publiée jeudi 12 septembre dans le New York Times, le président russe, Vladimir Poutine, expose sa vision du conflit syrien : contrairement à ses homologues américains et français, il tient les rebelles pour responsables de l'attaque chimique du 21 août. Intitulé "La Russie plaide pour la prudence", ce plaidoyer intervient quelques heures avant une rencontre cruciale entre les ministres des affaires étrangères russe et américain à Genève autour du plan russe de démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Syrie : les lignes ne bougent pas entre les Etats-Unis et la Russie. Le sommet du G20 n'a pas servi à rapprocher les Etats-Unis et la Russie, chacun campant sur sa position quant à l'hypothèse d'une intervention militaire en Syrie. Moscou, soutien indéfectible du régime de Bachar Al-Assad, refuse toujours l'idée, tandis que Washington semble toujours décidé à la concrétiser.

Vladimir Poutine et Barack Obama ont confirmé une rencontre bilatérale en marge du sommet, à l'issue de laquelle rien n'a changé. "La conversation a été constructive, significative, cordiale. Premières armes américaines aux rebelles syriens. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Est-ce parce que la perspective de frappes contre le régime Assad s'éloigne ? Les Etats-Unis ont commencé à fournir des armes et des équipements techniques aux rebelles syriens, affirme le Washington Post. Syrie : trois scénarios possibles pour Obama face au Congrès. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Après dix jours de déclarations menaçantes, Barack Obama refuse qu'on parle de reculade. Le président américain, qui a annoncé, samedi 31 août, qu'il attendrait l'aval du Congrès avant une éventuelle intervention militaire en Syrie, engrange les soutiens et se dit confiant dans l'issue du vote, prévu le 9 septembre.

Pourquoi cette décision d'Obama ? "J'ignorais complètement que Poutine était un partisan de l'égalité" La tribune publiée par Vladimir Poutine dans le New York Times fait sensation outre-Atlantique. Syrie : les Etats-Unis temporisent après l'impasse à l'ONU. Are Drones the Solution in Syria? For the past four years, Americans have been preoccupied with drone technology as a cheap, low-risk, and discriminate way to eliminate emerging global threats without getting entangled in protracted conflicts. The U.S. government has even dramatically changed its military force structure to make armed drones a lynchpin of U.S. power projection. Yet these weapons have been virtually useless in the last two conflicts that the United States has faced, first in Libya and now in Syria.

Why is that? Broadly speaking, the United States has used armed drone strikes overseas in two ways: during war and to prevent war. Battlefield use of weaponized drones is not new (it dates back to World War I), and is fairly ubiquitous. Armed drones have a preventive role to play, as well. To continue reading, please log in. US President Obama: 'No decision yet' on Syria strike. How strong is US evidence of Syria chemical attack? 27 August 2013Last updated at 09:08 ET John Kerry said evidence of a chemical attack may have been destroyed by shelling Some US politicians in Congress would like the same right that has been given to British members of Parliament - to vote on whether or not action can be taken against Syria. One has tweeted that the office of the president can only bypass Congress to make war in the event of a national emergency, although of course it has been done before.

It is likely that President Barack Obama would easily get the authorisation to take military action, but it does mean the media is the only forum to properly test the administration's case. US Secretary of State John Kerry, in his speech on Monday, and Press Secretary Jay Carney at the White House, make the same argument. Syria crisis: Where key countries stand. Syria crisis: Western military options. 30 August 2013Last updated at 10:14 ET By Jonathan Marcus BBC defence correspondent All the signals from Washington suggest that military action against Syria is a strong possibility. Contingency plans are being drawn up, potential target lists are being reviewed and various military assets are being moved into position. The US Navy is re-positioning several vessels, including four cruise missile-carrying destroyers in the eastern Mediterranean and probably a missile-firing submarine. If more firepower is needed, two US aircraft carriers could launch air strikes, and land bases in Turkey and Cyprus might also be used.

Syrie : "C'est un peu tôt pour vous croire sur parole !" Syrie : les Etats-Unis et la Russie tombent d'accord sur un plan d'élimination des armes chimiques. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le La Russie et les Etats-Unis sont tombés d'accord, samedi 14 septembre, sur un plan d'élimination des armes chimiques syriennes, plan qui donne une semaine à Damas pour présenter la liste de ces armes. M Poutine accuse les rebelles de l'attaque chimique à Damas. Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington.

Syrie : une ONU menaçante mais impuissante. Syrie : Obama et Cameron se consulteront sur les "possibilités de riposte" internationale. La CIA pourrait utiliser des drones contre des islamistes radicaux en Syrie. Livraison d'armes à l'opposition syrienne : la France prête à agir seule. Washington participerait à l'entraînement des rebelles syriens. La Syrie salue l'accord russo-américain sur ses armes chimiques.