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« Les jeunes lisent toujours, mais pas des livres »

« Les jeunes lisent toujours, mais pas des livres »
Si les pratiques culturelles des jeunes ont changé, ceux-ci n'ont pour autant pas arrêté de se cultiver. C'est ce qu'explique Sylvie Octobre, chargée de recherche au ministère de la culture, dans son livre Deux pouces et des neurones, qui paraît mercredi 24 septembre. Dans un entretien avec Campus, l'auteure décrypte, sans parti pris, les usages des 15-29 ans en matière culturelle, très différents de ceux de leurs parents au même âge. Les jeunes lisent moins de livres et, surtout, lisent moins pour le plaisir. La lecture n'est plus considérée comme la porte d'accès privilégiée au savoir et n'est plus synonyme de plaisir. Ce désamour pour les livres vient, à mon avis, du glissement de notre société de ce qu'on appelait les humanités vers le technico-commercial. Le numérique aussi a changé notre façon de lire : les séquences de lecture des jeunes sont plus courtes, souvent liées à leurs échanges écrits sur Internet, et donc sont très liées à la sociabilité. Related:  Les pratiques culturelles des jeunes

Lire pour le plaisir La librairie Cheminant à Vannes vous propose sa librairie numérique avec 100 Ebooks libres et gratuits dont ce titre : On connaît sous le nom de Livre de la jungle les aventures du jeune Mowgli en dessin animé ou film. Mais l'ouvrage original de Rudyard Kipling regroupe en fait sept récits. Les trois premiers mettent en scène Mowgli, petit garçon volé dans un village par le tigre Shere Khan, sauvé par un clan de loups et pris sous leur protection par la panthère Bagheera et l'ours Baloo. Viennent ensuite les aventures de Kotick, le phoque blanc qui cherche pour ses semblables un lieu où les hommes ne pourront pas les massacrer, de Rikki-tikki-tavi, adorable mangouste qui sauve son petit maître d'un terrible couple de cobras, de Toomai, le petit cornac qui voulait voir danser les éléphants… L'auteur, conteur magnifique, grand amoureux et connaisseur de l'Inde et de la nature, propose un voyage fabuleux au coeur de la jungle, parmi les loups, les tigres et les éléphants.

L’adolescent et la lecture, supports et pratiques nouvelles – Monde du Livre A l’occasion de la deuxième édition du colloque Métamorphoses numériques du livre, Olivier Donnat a commenté l’enquête qu’il a dirigé sur les Pratiques culturelles des français à l’ère numérique1. Les résultats permettent de différencier nettement une tranche de la population qui suscite tout à la fois attentions et interrogations. Première génération à maitriser avec acuité les possibilités du numérique, les teenagers sont en effet devenus leaders d’opinion et dictent les stratégies marketing des entreprises de produits de consommation comme la mode. Mais dans le secteur du livre, les politiques culturelles ont choisi de privilégier l’enfance, au détriment des jeunes adultes. Pourtant si les 12-15 ans délaissent inexorablement le livre imprimé au profit d’autres pratiques culturelles et supports, le décrochage de la lecture n’est ni une fatalité ni même une certitude. La lecture n’est plus un marqueur social Pour aller plus loin:

Vous avez l'impression de ne plus arriver à lire des livres? C'est un syndrome courant Temps de lecture: 13 min Slate étant un magazine en ligne, vous êtes très probablement en train de lire ce texte sur un écran. Il est même probable que vous le lisiez plutôt le matin qu’en soirée. Vous êtes peut-être au travail, à la recherche d’une simple information plutôt que d’une longue expérience contemplative. Vous avez sans doute d’autres onglets ouverts… et vous allez zapper sur l’un d’eux si je vous ennuie. Vos yeux sont peut-être un peu fatigués par le scintillement de l’écran ou il leur a fallu un certain temps pour s’adapter à la police employée par Slate, qui diffère légèrement de celle du site où vous vous trouviez auparavant. D’abord agacé par cette espèce de frime maquillée en aveu d’échec («J’étais précoce, tu vois, et je reste profondément intellectuel» ou «Je me sens oppressé par ma participation active à la conversation culturelle»), vous vous rendez ensuite compte que vous semblez souffrir des mêmes symptômes. L’insécurité du lecteur. Nostalgie de la génération Y

Le plaisir de lire baisse chez les jeunes de 15 ans Les Français étaient 61 % à aimer lire en 2009 contre 70 % en 2000. Les élèves de 15 ans, auxquels s'intéresse la dernière étude internationale Pisa pour l'OCDE, lisent de moins en moins par plaisir. En moyenne, parmi les pays de l'OCDE, en 2009, 37 % des élèves affirment ne pas lire par plaisir, selon l'organisation internationale. L'envie de lire est un prédicteur fort de réussite scolaire, toutes les études le démontrent, car la lecture reste nécessaire dans tous les domaines. Une étude cantonnée au «papier» Difficile de dire en dépit de cette étude si les élèves lisent moins. «La lec­ture reste fondamentale pour réussir» Trois questions à Sophie Vayssettes, analyste à la direction Éducation de l'OCDE. Pourquoi les élèves perdent-ils le goût de lire des livres ? Le plaisir de lire s'est effondré partout dans le monde, sauf au Japon, entre 2000 et 2009. L'envie de lire est-elle fondamentale pour réussir ? Va-t-on lire différemment à l'avenir ?

Journal du Goncourt des Lycéens 2014 L’inégal accès à la lecture 11 novembre 2009 - 45 % des ouvriers n’ont lu aucun livre sur une année contre 10 % des cadres supérieurs. Un tiers de la population de plus de 15 ans ne lit aucun livre. 27 % en lit 4 par an au maximum. Les écarts entre les catégories sociales sont importants : 50 % des agriculteurs et 45 % des ouvriers ne lisent pas de livres contre 10 % des cadres supérieurs. Les ouvriers lisent en moyenne 11 ouvrages dans l’année, les cadres supérieurs, 23. 15,7 % des cadres sont abonnés à une bibliothèque ou à une médiathèque, contre 8,5 % des employés et 6,1 % des ouvriers. L’exemple de la lecture montre une nouvelle fois que les inégalités d’accès à la culture entre catégories sociales résident moins dans des éléments matériels comme le niveau de vie que culturels tels le diplôme, la maîtrise de la langue et de l’écrit ou le milieu familial. Photo / © Piano107 - Fotolia.com

Babelio : entretien avec Guillaume Teisseire Guillaume Teisseire (@ Babelio) Guillaume Teisseire est le co-fondateur de Babelio, réseau social littéraire français. Pour consulter Babelio : Vous avez lancé Babelio il y a maintenant sept ans. Quel était le projet initial ? Guillaume Teisseire : Au départ, c'est l'expérience à titre personnel des communautés de lecteurs existant aux Etats-unis qui nous a inspirés, Pierre Fremaux et moi. Quel portrait pouvez-vous brosser de la communauté Babelio actuelle ? Guillaume Teisseire : Nous avons deux types de public : ceux qui sont inscrits au site et ceux qui visitent le site. Quelles sont les fonctionnalités offertes par Babelio à ses membres ? Guillaume Teisseire : La première fonctionnalité est le catalogage de ses lectures. Quels outils techniques se cachent derrière ce réseau social ? Guillaume Teisseire : nous avons développé un outil en interne, sans faire appel à un prestataire extérieur. Assurez-vous une modération des commentaires déposés par les internautes ?

Lecture et adolescents, à l’heure du numérique | CRDP de l'académie de Nice Conférence-débat : Lecture et adolescents, à l’heure du numérique Savoir lire ne veut pas dire aimer lire : en quoi l’univers littérature jeunesse permettrait-il alors de raccrocher les adolescents à la littérature, comment le documentaliste pourrait-il être le « passeur » et le CDI ce tiers-lieu favorisant les échanges autour de moments de lecture partagée. A l’heure où l’école marque officiellement son entrée dans l’ère du numérique, les professionnels de la lecture (enseignants, bibliothécaires, éducateurs…) se doivent d’investir le terrain des ados hyperconnectés y compris hors temps scolaire au travers d’espaces virtuels et de réseaux sociaux. Magalie Bossuyt présentera lors de la journée-événement du 4 décembre consacrée à la lecture, une conférence intitulée « Adolescents et lecture à l’heure du numérique ». Adolescents d’hier et d’aujourd’hui, des lectures différentes,Lecture et écrans, les ados hyperconnectésDes expériences de lecture partage via le numérique Deux interviews

Ce que fait internet à la lecture. — En Français Corey Robin est professeur (célèbre) de théorie politique au Brooklyn College, à New York. Jusqu’à il y a peu, semble-t-il, il n’avait eu aucune difficulté majeure avec la lecture. Aucune difficulté autre que celle, on imagine, qu’on peut éprouver à se confronter à des travaux exigeants, dans le meilleur des cas, ou à des textes indigents, dans le pire des cas. Désormais, pour s’obliger à lire, Corey Robin prend le métro. Et, apparemment, ça marche ! Bien sûr, tout le monde ne dispose pas de 3–4 heures quotidiennes à tuer à son gré dans les transports. Dans tous les cas, les responsables des transports publics un peu partout dans le monde semblent avoir compris et intégré dans leurs politiques que le train, le métro et le bus peuvent être à la lecture ce que les îles un peu lointaines sont pour les conseillers fiscaux et leurs clients : des paradis. Vous, par exemple, ça se passe comment vos lectures ? Et où ?

Enquête : les jeunes et la lecture La lecture, une activité qui serait délaissée par les jeunes ? Rien n’est moins sûr, si l’on en juge par une étude réalisée par l’institut Ipsos pour le Centre national du livre (CNL) auprès d’un échantillon de 1500 jeunes âgés de 7 à 19 ans. Les résultats de cette enquête, qui ont été dévoilés le 28 juin, permettent de dresser, à rebours des idées reçues déclinistes, un état des lieux précis et documenté de la lecture chez les jeunes. « Non seulement les jeunes lisent, mais ils aiment lire ! », se réjouit Vincent Monadé, président du Centre national du livre. Non seulement les jeunes lisent, mais ils aiment lire ! Premier enseignement : la lecture reste une activité « importante » chez les jeunes, qu’elle soit prescrite dans le cadre scolaire (89%) ou librement choisie dans celui des loisirs (78%).

François Bourdon : Si tous les enfants du monde lisaient ensemble … « Écouter Lire le Monde » se définit comme « un projet mondial de lecture ». François Bourdon, enseignant au primaire à Montréal, aussi cofondateur de l’« iClasse », est l’instigateur de ce projet : il veut ainsi « créer des liens entre les élèves de partout sur la planète autour d’une même histoire pour qu’ils puissent partager leurs appréciations ». Chaque année est proposée une sélection d’ouvrages à destination d’élèves de tous niveaux : les enseignants intéressés peuvent s’en emparer pour susciter de stimulantes interactions et de formatrices collaborations. En 2014-2015, plus de 350 classes se sont inscrites à cette aventure collective qui fait d’internet un espace d’échanges scolaires et culturels, et du livre, le lieu d’où se déployer vers le monde. Voici quelques exemples de réalisations de classes en cette année 2014-2015. Qu’est-ce que le projet « Ecouter Lire le Monde » ? L’idée de transmettre l’amour de la lecture à nos élèves est présente en chacun de nous. Sur Twitter

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