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Et si l'on écrivait à plusieurs ?

Et si l'on écrivait à plusieurs ?
Le développement du web 2.0 a changé la donne. Sur les réseaux sociaux, les forums, les chats, les blogs, les élèves explorent au quotidien de nouvelles façons d’écrire, collectives, participatives, interactives. Qu’il s’agisse de Wikipedia, du site d’un quotidien d’informations ou de la « ligne de temps » de Twitter, la plupart des pages que nous parcourons sur internet ont été produites par des émetteurs variés. Dès lors, il paraît légitime d’explorer en classe de nouvelles façons de produire des textes, il semble même judicieux d’exploiter l’appétence des élèves à « écrire avec » pour développer chez eux de réelles compétences d’écriture, et même de lecture. Cela suppose de bousculer nos représentations. Cela implique encore de transformer le statut de l’écriture en classe. Pourtant, l’écriture collective présente de nombreux intérêts. Apprendre à écrire avec, écrire avec pour apprendre : les défis sont à relever. Quelques conseils techniques sur le site de Céline Dunoyer : Related:  2012

Monique Le Pailleur : « écrire à plusieurs maximise le plaisir esthétique » Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut Enseignante au primaire et à l’université, conseillère pédagogique et rédactrice de programmes de français au Québec et au Canada, Monique Le Paillleur est aujourd’hui consultante en didactique du français et en pédagogie innovante. Elle porte sur l’écriture collaborative un regard précieux qui est à la fois celui d’une praticienne (elle a orchestré ces derniers mois plusieurs expériences d’écriture oulipienne polyphonique sur le réseau Twitter), d’une théoricienne (sur son blog ou dans ses ouvrages, elle livre de passionnantes réflexions sur les enjeux littéraires et linguistiques de ces stratégies textuelles que renouvellent la lecture et l’écriture numériques), d’une pédagogue (elle explore aussi les éventuelles transpositions en salle de classe de ce nouveau rapport à l’écrit). Pourquoi l’écriture collaborative est-elle importante ? Quels ont été les intérêts et plaisirs tirés de ces expériences ? Avez-vous d'autres projets de ce genre ? Évasion

Canopé académie de Besançon : Écriture collaborative #1 Ces dossiers thématiques sont archivés, nous attirons votre attention sur leur date de mise à jour. Etherpad, Typewith.me, Framapad, des outils à utiliser avec les élèves pour créer du texte à plusieurs, écrire, partager, commenter…en ligne, sans installer de fichier ou d'application sur les ordinateurs d’une salle multimédia, pas d’inscription nécessaire…mais il faut une bonne connexion Internet… La possibilité d'écrire à plusieurs de manière spontanée, aussi facilement qu'avec le papier crayon, est un atout, d'autant plus que l'on peut imaginer une utilisation sur des supports (ordinateurs, tablettes, smartphone) dans et hors des établissements scolaires. Mise en œuvre Etherpad est un éditeur de texte collaboratif en temps réel qui ne requiert aucune installation, ni aucune inscription. Il suffit d'avoir une connexion à Internet et un navigateur web, et on peut se lancer : Fonctionne avec et tous ces navigateurs Description et explications Un outil simple et rudimentaire mais très efficace

Projet "Rablog" Propos de Laurence Ryf recueillis par Jean-Michel Le Baut « Le plaisir à l’école, c’est le plaisir de grandir, de s’enrichir en agissant.» Laurence Ryf enseigne le français au Collège Rabelais de Saint Maur des Fossés. Dans la présentation de votre projet, vous faites un vibrant éloge du plaisir à l’école : en quoi est-il selon vous essentiel que l’école soit un lieu de plaisir ? Il s’agit avant tout - à l’Ecole comme ailleurs – de vivre. Il est évident également que moins on est inhibé plus on est talentueux. C’est pourquoi les activités proposées ne reposent pas sur de la restitution de connaissances apprises par cœur et ce ne sont pas non plus des exercices. Concrètement : comment les élèves travaillent-ils sur ce blog ? Les élèves sont des Rablauteurs c’est-à-dire qu’ils sont les auteurs de tous les textes publiés. En classe d’accueil, l’écriture est presque toujours collective. Un exemple d’activité ? Mais il ne faut pas en rester là pour que la compétence soit acquise par l’élève.

Partager et analyser les ressources en classe, une pratique prometteuse Pour se retrouver dans l'énorme quantité de ressources disponibles sur la toile, rien ne vaut le socialbookmarking, ou sites d'indexation partagée de signets. Ces répertoires de ressources personnels ou collectifs sont désormais intégrés aux TICE dans une part croissante des classes des écoles anglo-saxonnes. Ce diaporama de Daniel Churchill de l'Université de Hong Kong nous rappelle la différence entre les sites dédiés aux socialbookmarking et les autres sites de partage de ressources. En résumé: Une offre vaste pour des utilisations variées Delicious et Diigo sont probablement les plateformes de socialbookmarking les plus connues et populaires, mais il en existe beaucoup d'autres. Il existe même des sites de socialbookmarking spécialisés. Certains sites se veulent avant tout fonctionnels pour l'utilisateur, lui permettant de classer ses favoris. Comment les enseignants utilisent-ils le socialbookmarking en classe ? Le commentaire, le meilleur atout du socialbookmarking

Quelques expériences de coécritures - Un roman d’écoliers Tomas Lalanda, professeur des écoles, a été lauréat des Trophées des usages des Tice en 2007, pour un projet d’écriture collective d’un roman, mis en ligne sur le site de l’école Jules-Ferry de Vitry-le-François (51). « Je n’ai jamais eu des enfants aussi enthousiastes lorsque je leur disais « On va produire de l’écrit » que cette année. C’était vraiment devenu le plaisir, parfois même la récompense. » Le roman : - Transposition théâtrale d’une fable Un scénario pédagogique propose de partir d'une fable de La Fontaine, « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », pour la transformer en une scène de théâtre à l'aide du Tableau Blanc Interactif. - Des nouvelles en 4ème-3ème Guide pédagogique : Présentation :

Valider l’info sur Internet : des outils pour éduquer La maîtrise et l’évaluation de l’information sont, selon les termes d’Alexandre Serres, un « enjeu éducatif majeur », « une condition de survie » dans notre société. Heureusement, les ressources ne manquent pas pour relever le défi. Piéger ou éduquer, cette alternative a enflammé la toile. Fin mars, un article intitulé « Comment j’ai pourri le web » paru sur la vie moderne, un site créé par quatre enseignants est repris par Rue 89 dans une rubrique « témoignage » sous le titre « J’ai piégé le Net pour donner une bonne leçon à mes élèves ». 1) L’article « Troll de prof qui sabote le net pour venger l’école » paru sur le site mediacteur en reprend l’essentiel et propose toutes une série de liens pour qui veut aller plus loin. 2) Ce texte est l’un des articles de l’ E-Dossier de l’Ina : « L’éducation aux cultures de l’information ». Des définitions Source, véridicité de la source, validation des sources , trois textes issus du dictionnaire des concepts info documentaires du Cndp. Ludiques

Un poème collectif écrit par des sixièmes de Sarcelles Marie L’Arvor enseigne le français au collège Anatole France de Sarcelles. Dans le cadre d’un projet interdisciplinaire autour de la ville, en s’inspirant d’un atelier d’écriture proposé par François Bon, elle a mené dans ses classes de sixième une expérience d’écriture collaborative autour du poème d’Henri Michaux « Quelque part quelqu’un ». L’expérience, témoigne-t-elle, a suscité l’enthousiasme des élèves et conduit à de nouvelles écritures, elle a été prolongée par des activités orales et des productions artistiques. Dans le texte suivant, on sera aussi sensible aux enjeux que construit en lui-même le dispositif et qui stimulent précisément le désir d’écrire : telle qu’elle est ici pratiquée, la coécriture peut favoriser à la fois l’introspection et le regard sur le monde, elle permet d’explorer simultanément la subjectivité et le « vivre ensemble », elle aide à fortifier son identité, individuelle et sociale. Quelque part à Sarcelles, le 2 avril 2012 à 9H58, quelqu'un ...

Le code QR en pédagogie Le codes QR envahit notre environnement. Parfois appelé Flashcode , il s’agit d’un code-barre de forme carrée qu’il suffit de scanner, (de "flasher", comme on dit !) avec un smartphone ou une tablette pour lire les informations qu’il contient. La lecture déclenche alors sur l’appareil une action qui peut être l’affichage d’un texte, la création d’un nouveau contact, l’ajout d’un événement à l’agenda, l’envoi d’un courriel , l’accès direct à une ressource web de nature variée (image, fichier texte, audio ou vidéo)... [1] Il fait aujourd’hui son entrée dans le domaine de l’éducation ! Un apprentissage nomade De plus en plus, le cours s’effectue en dehors d’une classe dite traditionnelle. Un accès aux ressources facilité : des ressources directement intégrées dans l’appareil mobile L’utilisation des codes QR rend directement accessibles les documents et les pages web dont les liens peuvent être longs ou compliqués à saisir au clavier d’un smartphone ou d’une tablette.

Projet "Théâtre croisé" Propos de Véronique Perruchon recueillis par Jean-Michel Le Baut Véronique Perruchon enseigne la spécialité théâtre à Grenoble, Isabelle de Croisilles enseigne le français à Istambul. Elles ont noué entre leurs élèves des liens pédagogiques et culturels forts dans le cadre d’un jumelage eTwinning. Centré sur le théâtre, le projet développe les compétences littéraires et linguistiques. Par-delà même les objectifs pédagogiques, l’écriture créative et collaborative ici à l’œuvre permet de franchir les frontières. Votre projet s’intitule « Théâtre croisé » : en quoi consiste-t-il ? Il s'agit de réaliser une écriture collaborative de textes dramatiques et leur mise en voix. Quelles ont été les étapes de travail pour parvenir au résultat final ? La première étape s’est déroulée sur trois séances : il s’est agi de choisir ensemble un schéma préexistant (une courte pièce, une histoire, ou une fable), de préciser les protagonistes et les situations retenues. Renouveler ?

S'orienter Francetv.fr plus S'orienter Partager sur 373 0 Article Parcours d'orientation personnalisé S'orienter Bien s'orienter suppose trois choses importantes : bien se connaître, savoir dépasser les mauvaises (ou les trop bonnes) croyances dans sa capacité à réussir dans tel ou tel domaine et, enfin, « enquêter » sérieusement sur les opportunités qui s'offrent à nous. Les métiers de l'ombre - La Quotidienne Vidéo Cette vidéo nous présente les personnes travaillant sur le plateau de l'émiss... Cité orientée, des métiers qui nous ressemblent Webdoc Un nouveau programme web innovant, ludique, documentaire et participatif, sur... La Quotidienne sur France 5 - Les coulisses Sélection francetv éducation vous propose de découvrir les coulisses de La Quotidienne,... Date Ordre alphabétique Tout Dossiers Vidéos Contenus multimédias Contenus (228) S'orienter Bien s'orienter suppose trois choses importantes : bien se connaître, savoir dépasser les mauvais... 786 0 Sélection Philo, socio, anthropo : pas de boulot ?

"Veux-tu être mon Bel-Ami ?" Propos de Françoise Cahen recueillis par Jean-Michel Le Baut « Les réseaux sociaux sont un support d’écriture très stimulant » Françoise Cahen est professeure de lettres modernes au lycée Maximilien Perret d’Alfortville. Pouvez-vous nous présenter globalement le travail mené autour du roman de Maupassant ? Une première année, avec une classe de 2nde, j’ai travaillé sur les six personnages principaux du roman Bel-Ami. L’année suivante, toujours avec des élèves de seconde, nous avons conçu un jeu de rôles, en concevant pour chaque personnage du roman un profil Facebook, ce qui a permis de les faire communiquer entre eux, en transposant une partie du roman. Comment avez-vous réalisé ces activités ? Nous avons pris seulement une heure pour réaliser le test, dont le titre était « Quel personnage de Bel-Ami es-tu ? Pour la transposition d’une partie du roman sur Facebook, nous avons également limité la durée du travail dans le temps (car on pourrait étendre indéfiniment ce genre d’activité !)

Le book-trailer, un outil de promotion de la lecture à exploiter en classe Le book-trailer, qu’est-ce que c’est ? Le book-trailer ou bande-annonce de livre est une courte vidéo réalisée ou commandée par un éditeur pour présenter un livre afin de mieux le commercialiser. Largement inspiré des bandes-annonces de films et techniquement identique, le book-trailer est importé des Etats-Unis où il existe depuis une dizaine d’années déjà. Mais ces 4èmes de couverture mises en scène ont du mal à décoller en France. Il est vrai que très couteuses en réalisation et très souvent de qualité moyenne voire médiocre, elles se font rares. Ce sont les plateformes de vidéo Youtube et MySpace qui ont permis de les diffuser progressivement et de les faire connaitre au grand public. Pourquoi utiliser le book-trailer en classe ? C’est dans le cadre du Prix des Incorruptibles que ces book-trailers nous ont interpellées avec ma collègue de français : en effet la sélection du niveau 4° cette année comporte deux ouvrages adaptés en courtes vidéos. Comment s’appelle cette vidéo ?

« Le Père Noël est-il sexiste ? » Propos de Claire Berest recueillis par Jean-Michel Le Baut « Heureux et fiers de tout ce que les élèves ont accompli » Claire Berest est professeure de lettres au lycée de l’Iroise à Brest. En collaboration avec des collègues de disciplines diverses, elle a orchestré un projet autour des questions de genre : comment lutter contre les représentations, souvent culturellement sexistes ou homophobes, souvent socialement et scolairement discriminantes ? Favoriser le respect et la mixité, aider à la construction de son identité et de son orientation : les enjeux de l’opération sont forts, essentiels mêmes. « Le Père Noël est-il sexiste ? L’objectif principal de ce projet était d’amener des élèves de seconde à prendre conscience que le genre est un des déterminants de l'orientation. Le détour par le jouet amène d’emblée de façon très concrète, très simple à se poser la question de la construction de cette socialisation différenciée. Au final, quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

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