background preloader

Protection des données personnelles des consommateurs

Protection des données personnelles des consommateurs
Si les données sont devenues vitales pour beaucoup d'entreprises, encore faut-il que les consommateurs acceptent de les communiquer. Or cette transmission suppose que le consommateur ait confiance dans l’utilisation qui sera faite de ses données, qu’il ait le sentiment que les données ne seront pas détournées, qu’elles ne seront pas exploitées de manière illicite ou abusive. La très grande majorité des entreprises sont bien conscientes de leur responsabilité à l’égard des données qui leur sont confiées. Il suffit pour s’en convaincre de se reporter au faible nombre de plaintes reçues chaque année par la CNIL, qui reste modeste au regard des millions de traitements mis en œuvre chaque année. D’une manière générale, le sentiment de confiance domine aujourd’hui chez les consommateurs. En témoigne le succès des ventes de produits et services sur internet. Petits déjeuners CNIL / MEDEF Guide pratique publié par le Medef en mars 2011

http://www.conso-confiance.fr/Protection-des-donnees-personnelles-des-consommateurs_a22.html

Related:  Veille Juridique

Cybersurveillance - La méconnaissance de la Charte informatique constitue une faute grave (Cass soc 5 juillet 2011 n°10-14.685) Bref rappel : l’employeur a la faculté de mettre en place une Charte d'utilisation du matériel informatique. L’intérêt de rédiger une telle charte est en effet de permettre de fixer des règles d'utilisation de l’outil informatique (opérations interdites, règles de confidentialité etc..), d’informer le salarié concernant la mise en place éventuelle de moyens de surveillance de leur activité professionnelle, de prévenir des pratiques illégales voire illicites etc.. Si le défaut de mise en garde sur l'utilisation répréhensible des outils informatiques dans le Règlement Intérieur ou la Charte informatique n'interdit pas de retenir en cas de licenciement la faute grave (Cass. soc., 16 mai 2007, no 05-43.455, Eve c/ Sté Info Mag), a contrario l’existence d’une telle Charte permet à l’employeur de la caractériser plus aisément.

La protection juridique des bases de données illustrée par les dernières jurisprudences Les bases de données sont protégées juridiquement et sauf exception, l’extraction de contenus, même librement accessibles, sur Internet par exemple, n’est pas autorisée et peut coûter très cher... Les bases de données bénéficient de deux régimes de protection juridique indépendants l'un de l'autre : la protection par le droit d'auteur et la protection par le droit des producteurs (ou droit sui generis). La protection n'est cependant pas acquise automatiquement, comme nous allons le rappeler ci-après. Quatre décisions rendues entre décembre 2009 et avril 2010 viennent illustrer l'application de ces règles par les tribunaux. L'importance des condamnations (de 90 000 à 3,8 millions d'euros de dommages et intérêts) démontre l'importance accordée par les juges à la réparation de l'atteinte aux ayants droit.

GESTION DES DONNEES PERSONNELLES Le cabinet Forrester pense que la délégation de gestion des données personnelles sera un marché prometteur. Deux tendances fortes s'opposent depuis des années. D'un côté, les consommateurs ne veulent plus être harcelés par des propositions commerciales incessantes et donc ne plus transmettre d'informations sur eux permettant de les solliciter. Propriété intellectuelle et numérique : maitriser les réformes pour contrôler tous les enjeux ! Matière déjà extrêmement mouvante avec le développement rapide du numérique, la propriété intellectuelle a en plus été touchée en 2016 par plusieurs nouveautés juridiques. De la réforme du droit des contrats au règlement européen sur la protection des données, en passant par des évolutions jurisprudentielles, les juristes travaillant dans le secteur doivent en saisir toutes les conséquences pour maitriser ensuite les changements qu’elles représentent pour leur entreprise. Lors de la 14ème édition de la journée de formation Propriété intellectuelle et numérique, les huit intervenants ont ainsi abordé ces problématiques. Ils reviennent sur les temps forts et les aspects essentiels de leur conférence.

Le droit à l’oubli numérique : un vide juridique ? Par Jean-Christophe Duton et Virginie Becht, Avocats Le rapport d’information du Sénat relatif au respect de la vie privée à l’heure des mémoires numériques a invité récemment le Sénat à réfléchir à la création d’un droit à l’oubli. Le caractère relativement perpétuel des données mises à disposition sur Internet, que ce soit volontairement par l’individu concerné ou par des tiers, ou involontairement, sous forme de traces laissées par la navigation comme les cookies, participe à une hypermnésie collective. Cette dernière devient de plus en plus préjudiciable à mesure que les technologies et les usages évoluent et que la diffusion et l’accès à ces données s’accroissent (plus grande exposition sur les réseaux sociaux notamment et, parallèlement, consultation des données par les recruteurs, assureurs ou organismes sociaux).

Cyberguerre et cybercriminalité : Internet, champ de bataille des temps modernes ? Cyberguerre et cybercriminalité : Internet, champ de bataille des temps modernes ? Emmanuel Le Bohec, Regional Manager chez Corero Network Security 1ère partie : Quelques attaques récentes… L'adresse IP est-elle une donnée personnelle ? 1. – C’est un excellent cas pratique ! Excellent car la question posée est piégée, minée, mystifiée. En droit, on recourt à un adage qui préfixe toute consultation juridique : donnez-moi les faits et je vous dirai le droit. Stigmate de l’impossibilité – ou sinon de extrême difficulté – pour le juriste de dire le droit a priori, sans connaître précisément les faits. Et c’est tout le problème de la question de savoir si une adresse IP est une donnée personnelle : l’énoncé de la question ne comporte pas les faits.

Les données personnelles et la protection de la vie privée à l'heure des nouvelles technologies (Dossier de mai 2012 Introduction Si la notion de données personnelles d'un individu englobe une quantité non-négligeable et importante d'informations plus ou moins nominatives (nom, prénom, âge, sexe, lieu de résidence, loisirs préférés, pseudo, n°client, etc.), force est de constater que bon nombre de personnes ignorent précisément de quoi il s'agit, mais aussi par qui et dans quel but des fichiers sont créés. S'il est aisé d'imaginer que nous sommes tous fichés par l'Etat et les organismes qui lui sont rattachés (sécurité sociale, fisc, police à travers la carte nationale d'identité, la préfecture lors de l'établissement de la carte grise, le Pôle emploi, le médecin, etc.), par son employeur, par des associations indépendantes (club de sport, association à laquelle on fait un don, forum de discussion ou chat, etc.) ou encore par des sociétés commerciales (banque, assureurs, téléphonie, fichiers clients des commerces, etc.), on imagine moins être fichés par des sociétés que l'on ne connaît pas.

Cinq bonnes raisons de déposer un brevet C'est un euphémisme : les entreprises françaises sont peu adeptes du dépôt de brevet. Selon une étude Inpi-Oséo publiée en février dernier, les PME de moins de 250 salariés ne sont à l'origine que de 19 % des demandes effectuées en 2007 auprès de l'Institut national de la propriété intellectuelle. 1 - Garantir un monopole de vingt ans Le harcèlement sur internet en questions Chiffres clés A ce jour, 68 911 176 de véhicules immatriculés sont enregistrés dans le SIV. A quoi sert ce fichier ? Identité personnelle et identité numérique Un article de JurisPedia, le droit partagé. Clara.B, Contributions L’explosion des réseaux sociaux et plus globalement, d’internet, a favorisé la multiplication des données personnelles sur internet et leur circulation sur la toile. Tout utilisateur dispose aujourd’hui d’une identité à plusieurs dimensions : à la fois personnelle, et fait tout récent, d’une identité numérique qu’il doit savoir et pouvoir gérer et protéger pour ne pas se laisser dépasser par la collecte et le stockage de données personnelles.

Données personnelles et obligation de sécurité  Les données personnelles sont des données sensibles par nature. Il appartient donc à celui qui met en œuvre un traitement de données à caractère personnel d’assurer la sécurité de ce traitement et des informations qu’il comporte. Présentation Mais quel que soit le degré de sensibilité de ces données, la loi « Informatique et libertés » impose à toute personne qui met en œuvre un traitement de données à caractère personnel d’assurer un niveau de sécurité « adapté » à ces données. En matière de sécurité des données, on peut se poser cinq questions. Edward Snowden : qui ne dit mot consent « Je ne peux, en mon âme et conscience, laisser le gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d’Internet et les libertés essentielles pour les gens tout autour du monde au moyen de ce système énorme de surveillance qu’il est en train de bâtir secrètement. » Les révélations d’Edward Snowden – celui par qui le scandale des programmes de surveillance de l’Internet et des télécommunications de la NSA est arrivé – éclaboussent tout le monde, mais les réactions laissent à désirer. Hasard du calendrier, plusieurs autorités de protection des données, dont la Cnil, viennent de mettre Google en demeure de se conformer aux lois en ce qui concerne sa gestion des données utilisateurs. Un petit pas dans la bonne direction, mais qui risque fort de ne pas être suivi d’effet. Mais qui va protéger Snowden de l’accusation d’espionnage, de vol et d’utilisation illégale d’informations classifiées concernant la Défense nationale, et du mandat d’arrêt lancé contre lui par les Etats-Unis ?

Quelle protection pour les logiciels informatiques? Droit d'auteur contrefaçon programme informatique Quelle protection pour les logiciels ? Tant sur le plan français que sur le plan européen, les logiciels ou encore programmes d'ordinateur bénéficient d'une double protection : le droit d'auteur pour le programme "en tant que tel". La protection par le droit d'auteur porte sur la forme du logiciel, c'est-à-dire le code source. Le dépôt est recommandé à titre de preuve de l'objet du droit et de la date de conception du logiciel. le brevet, lorsque le logiciel présente des caractéristiques techniques respectant les critères habituels de brevetabilité (nouveauté, activité inventive, suffisance de description).

Related: