background preloader

La défaite de la gauche

Facebook Twitter

Municipales en France: «un dimanche noir» pour la gauche française. VIDEOS. Municipales 2014: pourquoi il s'agit bien d'une sanction historique pour le PS. Vague, tempête, tsunami...

VIDEOS. Municipales 2014: pourquoi il s'agit bien d'une sanction historique pour le PS

Quel est le bon terme pour qualifier le résultat des municipales? On s'y perd un peu en considérations météorologiques, même si on a une seule certitude: il fait mauvais temps pour la gauche. Comme il y a beaucoup de résultats spectaculaires, de Limoges à Nevers en passant par Reims, Saint-Etienne ou bien sûr Toulouse, il faut resituer dans une perspective historique les résultats des 23 et 30 mars pour mesurer la portée exacte de la victoire de la droite, de la défaite de la gauche. La plus grosse victoire à des municipales, ce fut celle de la gauche en 1977. Elle s'était traduite par le gain de 94 communes de plus de 20 000 habitants - pour à peine 5 conquêtes pour la droite.

Cette fois-ci, il est trop tôt pour établir un chiffrage précis. Municipales: la gauche a quasiment tout perdu. Le revers de la gauche aux élections municipales paraissait acquis depuis le premier tour du dimanche 23 mars, qui l'avait vue recueillir 37,7% des voix contre 46,5% pour la droite.

Municipales: la gauche a quasiment tout perdu

Mais son ampleur restait à évaluer avec précision. Elle l'est désormais: c'est une véritable déroute pour la majorité, le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis ayant reconnu sur i>TELE «la plus lourde défaite du socialisme à des élections locales» et celui du Finistère Jean-Jacques Urvoas une «punition». La défaite est encore plus lourde qu'en 1983 et 2001. Le PS, qui pouvait encore espérer à la veille du scrutin essuyer des pertes substantielles dans les villes de plus de 30.000 habitants, mais les masquer par une relative bonne tenue dans les plus grandes villes, perd sur tous les plans: très grandes villes, communautés urbaines, ministres-candidats, affrontements avec le FN, futures sénatoriales… publicité 1. 2. ... et de 100.000 habitants. Municipales 2014 : la défaite de la gauche se confirme en Bourgogne. Municipales: Sarkozy parie sur une amplification de la défaite de la gauche.

Municipales 2014 : le Parti socialiste subit une défaite historique. L'UMP se félicite d'avoir provoqué une « vague bleue », alors que le FN enregistre quelques succès spectaculaires.

Municipales 2014 : le Parti socialiste subit une défaite historique

Dans le même week-end, un changement d'heure et un changement d'ère. Le second tour des municipales, dimanche, est venu confirmer les craintes que la gauche nourrissait depuis une semaine et les très mauvais résultats du premier tour. Beaucoup d'exécutifs locaux n'ont pas résisté à la vague de mécontentement que suscitent le gouvernement et le président de la République. La liste des villes basculant à droite est longue, très longue. Symbole de cette soirée noire pour la gauche, Limoges, bastion du Parti socialiste et du PCF depuis cent deux ans, se donne à droite au terme d'une triangulaire. Dans les Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou réussit à sa troisième tentative à prendre la ville de Pau. En Bretagne, c'est Bernard Poignant, conseiller politique et ami du président de la République, qui s'incline.

Reflux, défaite ou raclée pour la gauche aux municipales ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gérard Courtois A moins de quatre semaines du premier tour des élections municipales et à un mois du second, il ne faut pas être grand clerc pour affirmer que ce premier rendez-vous électoral national depuis juin 2012 sera difficile, voire périlleux, pour le gouvernement et la majorité.

Reflux, défaite ou raclée pour la gauche aux municipales ?

Tout contribue à en convaincre la droite, qui imagine, déjà, ce scrutin comme la première étape de sa « reconquête ». Tout conduit la gauche à le redouter et elle ne masque plus qu'à grand-peine son inquiétude. De fait, la question qui taraude les uns et les autres n'est pas celle du revers annoncé de la majorité, mais bien celle de son ampleur : reflux inévitable, défaite probable ou raclée possible ? Le retour du balancier électoral lors des scrutins locaux n'est pas une fatalité. En revanche, dès que les municipales apparaissent comme des scrutins de mi-mandat, les électeurs saisissent l'occasion d'envoyer un message politique au pouvoir exécutif. Résultats municipales 2014 : la gauche n'évitera pas la défaite mais peut limiter la débâcle.

DÉCRYPTAGE - À l'issue du second tour du scrutin municipal du dimanche 30 mars, la gauche n'échappera pas à la défaite.

Résultats municipales 2014 : la gauche n'évitera pas la défaite mais peut limiter la débâcle

Mais elle peut éviter une débâcle. Jean-François Copé avait annoncé une "vague bleue" pour les élections municipales. Alors que le second tour se déroule ce dimanche 30 mars, la gauche ne pourra pas éviter la défaite. En revanche, les socialistes peuvent éviter la débâcle. Dans un quart des villes qui sont susceptibles de passer à droite ou à l'extrême-droite, le score au 1er tour a été serré. Ce que l'on nomme abstention différentielle, c'est-à-dire la différence entre le niveau de mobilisation de chaque camp, était en défaveur de 7 points pour la gauche au premier tour. L'UMP sortira grandie du scrutin Mais depuis, il y a eu les mauvais chiffres du chômage, et François Hollande était occupé par la visite du président chinois. Le vainqueur de ce scrutin sera l'UMP. Le choc des élections municipales 2014, Dossiers.

Sévère défaite pour la gauche aux municipales, la « vague bleue » confirmée. La percée du Front national, confirmée, est néanmoins tempérée par la défaite de plusieurs ténors.

Sévère défaite pour la gauche aux municipales, la « vague bleue » confirmée

C’était le premier test électoral depuis la victoire de François Hollande. Il représente un échec sévère pour la majorité. Le camp socialiste perd nombre de villes importantes et de fiefs historiques au profit de l’UMP alors que le FN, confirmant sa poussée du premier tour, ravit une douzaine de mairies, notamment dans le Sud-Est. Cette déconvenue renforce l’hypothèse d’un remaniement ministériel rapide, peut-être dès lundi. La grande inconnue demeure le sort de Jean-Marc Ayrault, 80 % des Français espérant un changement de premier ministre, selon un sondage réalisé de jeudi à samedi par Ipsos/Steria.