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Informations/journalisme

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Christophe Barbier et Roselyne Bachelot, des lumières pour éclairer la crise sanitaire - Télévision. La mort du docteur martyr du virus déclenche la colère en Chine. Européennes : Macron envahit la presse régionale, avec la bénédiction des rédactions. Hormis quelques récalcitrants comme La Voix du Nord et Le Télégramme, une grande majorité de la presse quotidienne régionale (PQR) s’est pliée, dans les règles de l’art, aux exigences d’une énième opération de communication orchestrée par Emmanuel Macron à quelques jours du scrutin des européennes : publier le même jour un entretien relu et validé par la présidence.

Européennes : Macron envahit la presse régionale, avec la bénédiction des rédactions

Royaume-Uni : l'université de Cambridge et le ministère de la Défense ont travaillé sur un programme de guerre psychologique. Après le scandale Cambridge Analytica — entreprise accusée d'avoir utilisé les données de millions de comptes Facebook pour influencer les électeurs de la présidentielle américaine tout comme ceux du référendum sur le Brexit —, la révélation du quotidien étudiant en ligne Varsity reprise par le Guardian sur le programme d'influence militaire britannique vient confirmer un phénomène inquiétant : l'intérêt croissant de nombreux acteurs pour l'utilisation des sciences sociales et de la cognition, croisées avec les outils numériques… à des fins d'influence psychologique.

Royaume-Uni : l'université de Cambridge et le ministère de la Défense ont travaillé sur un programme de guerre psychologique

La cyberguerre du futur sera peut être moins axée sur le piratage des réseaux électriques que sur le piratage des esprits en façonnant l'environnement dans lequel se déroule le débat politique. `Tim Stevens checheur au Kings College London, spécialiste de la "cyberguerre", interrogé pour The Guardian en 2016. Comprendre et influencer le comportement humain.

Presse française : le mode Full Propagande est activé. Il y a réellement quelque chose de pourri dans les médias français et chaque jour qui passe apporte une nouvelle preuve que les subventions et les budgets qui y sont déversées ne participent qu’à une chose : en favoriser la transformation en outils de propagande pure.

Presse française : le mode Full Propagande est activé

Dans ce cadre, ce billet sera l’occasion d’introduire une nouvelle Pignouferie de Presse d’un fort beau calibre. Même si, de nos jours, on a plutôt tendance à appeler ça « Fake News », le résultat est le même en ce qu’il démontre qu’une quantité maintenant majoritaire de journalistes ne font tout simplement plus leur travail et, non content de balancer des informations douteuses, s’empressent de ne surtout pas les corriger lorsque le pot-aux-roses est dévoilé. Pour le cas qui nous occupe, l’affaire a commencé il y a quelques jours aux États-Unis. Si l’on s’en tient aux premières histoires relatées par la presse américaine, les jeunes auraient pris à partie les Noirs présents à ce moment là. Dominique Wolton. « Aujourd’hui, on tend le micro à n’importe qui ! » - France.

Lecture : 5 minutes Partager. Charlottesville et l’agonie d’Internet. Peut-être l’Histoire retiendra la date du 12 août comme le début d’une nouvelle ère aux Etats-Unis, celle où (moyennant douze barils de lyrisme enduit à gros pinceau) les forces progressistes repoussèrent la Bête Immonde (au ventre toujours fécond, doit-on préciser) et son racisme nauséabond.

Charlottesville et l’agonie d’Internet

Les 9 "fake news" de la présidentielle décryptées par un chercheur. POLITIQUE - "Qui sont ceux qui ont propagé les principales rumeurs de la présidentielle française?

Les 9 "fake news" de la présidentielle décryptées par un chercheur

" Nicolas Vanderbiest, doctorant à l'Université Catholique de Louvain (Belgique) et auteur de Reputatiolab (blog spécialisé sur les phénomènes d'influence), a détricoté ce que la presse nomme les "fake news", en référence au phénomène qui s'est développé lors de l'élection américaine. Au HuffPost, ces campagnes de déstabilisation ont fait l'objet de plusieurs articles, que ce soit au moment de la primaire de la droite avec "Ali Juppé" ou tout récemment avec "Emmanuel Cahuzac".

Dans une étude rendue publique ce jeudi 20 avril, le chercheur belge a recensé neuf principales fausses informations circulant sur les réseaux sociaux. Décodex : fin du "label vert" Face aux critiques, Le Monde réplique.

Décodex : fin du "label vert"

Dans une lettre adressée à ses lecteurs vendredi 10 mars, Jérôme Fenoglio directeur du Monde, et Luc Bronner, directeur des rédactions, annoncent qu'une nouvelle version du Décodex sera mise en service la semaine prochaine. Un recentrement du "code couleur" sur les sites "diffusant régulièrement de fausses informations" est prévu, ainsi que "sur ceux pour lesquels il nous semble important d’avertir le lecteur sur un point en particulier.

" Autrement dit, fini l'étiquetage en vert des sites considérés comme "plutôt fiables". Une façon de couper court aux accusations de vouloir s'improviser "agence de notation" de l'information. Décodex, "fact-checking", "post-vérité" : de quoi sont-ils le nom ? Pour que ses lecteurs puissent commenter, un site les oblige à (vraiment) lire l’article avant. Les chauffards du bobard, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, janvier 2017) Depuis la défaite de Mme Hillary Clinton à l’élection présidentielle, les chefferies éditoriales de New York, Londres ou Paris découvrent une effarante vérité : les médias mentent.

Les chauffards du bobard, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, janvier 2017)

Pas eux, bien sûr : les autres. Des journaux en ligne proches de la droite radicale américaine, d’obscurs blogs créés en Macédoine, des « trolls » qui publient à la pelle des fausses nouvelles (fake news) : la ministre de la justice aurait ordonné d’« effacer immédiatement tous les tatouages représentant le drapeau confédéré », le pape soutiendrait M. Donald Trump, Mme Clinton dirigerait un réseau pédophile basé dans l’arrière-salle de la pizzeria Comet Ping Pong à Washington... Ces boniments relayés par Facebook, Twitter et Google auraient altéré le jugement des esprits simples qui ne lisent pas chaque jour le New York Times. Charlot ministre de la vérité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 février 2017)

Admettons-le : au début on n’a pas voulu y croire.

Charlot ministre de la vérité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 février 2017)

Lorsque le 3 janvier on a entendu Samuel Laurent, « décodeur » en chef au Monde, annoncer « une innovation technologique (1) » conçue pour défaire la post-vérité, on s’est dit que c’était trop beau pour être vrai. Mais l’époque dispense sans compter, et il faut désormais tenir pour acquis qu’elle est capable de tout. La suite a prouvé combien. Servitude volontaire de la presse (et de l’État) face aux géants du numérique. Un journalisme pensé pour Google, Facebook et Snapchat Il y a encore quelques mois, l’utilisation des réseaux sociaux par les médias français pouvait se résumer, à gros traits, à un relais de leurs articles sur Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux moins connus.

Servitude volontaire de la presse (et de l’État) face aux géants du numérique

Le lecteur voyait alors s’afficher des articles sur ses flux personnels et, quand il cliquait sur l’un d’entre eux, était renvoyé vers les sites de presse concernés : lemonde.fr, lepoint.fr, etc. Les réseaux sociaux étaient alors de simple tremplins vers les sites internet des journaux. Aujourd’hui, ces réseaux sociaux deviennent des espaces de publication : les journaux y publient directement leurs contenus. Certains titres de presse se disent d’ailleurs plutôt satisfaits de ce que proposent les géants du numérique. RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en France. La Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT.

RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en France

Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ». Une actualité pro-russe et complotiste. Le pouvoir médiatique en France, une affiche (Le Monde diplomatique, décembre 2016) Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité.

Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État : publications généralistes nationales, quotidiens régionaux, audiovisuel national (et quelques chaînes de télévision locales). Les journaux départementaux, les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés. Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires. Réseaux sociaux et démocratie : « Facebook et Twitter ne peuvent échapper à leurs responsabilités » Lawrence Lessig, professeur de droit à Harvard et ancien candidat à l’investiture démocrate, explique, dans un entretien au « Monde », que Facebook et Twitter « doivent se montrer plus actifs en cas de campagnes de fausses informations ». Immigration : un débat loin de la vérité des faits, avec ou sans Internet. A Rio, l’autre bilan : « 100 droits perdus en 100 jours »

(De Rio de Janeiro) Plus rapide que Bolt sur 100 m, moins de 9 secondes, une seule phrase. Brice Couturier : le Parti des médias et l'intelligentsia méprisent la réalité. Economie. Pourquoi le monde déteste la Silicon Valley. Une théorie du complot ? « En cas de doute, il y a trois questions à se poser » Rue89.nouvelobs. Du journalisme à l’ère des réseaux sociaux : la leçon du Guardian.