background preloader

Sarko > président-Clown en exemple

Facebook Twitter

Bêtisier politique. Mai 1968 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral.

Bêtisier politique

Les héritiers de mai 68 avaient imposé l'idée que tout se valait, qu'il n'y avait donc désormais aucune différence entre le bien et le mal, aucune différence entre le vrai et le faux, entre le beau et le laid. Ils avaient cherché à faire croire que l'élève valait le maître, qu'il ne fallait pas mettre de notes pour ne pas traumatiser les mauvais élèves, et que surtout il ne fallait pas de classement. La victime comptait moins que le délinquant, et les héritiers de mai 68 avaient cherché à faire croire qu'il ne pouvait exister aucune hiérarchie des valeurs. D'ailleurs, il n'y avait plus de valeurs, plus de hiérarchie, ils avaient réussi, il n'y avait plus rien du tout, et eux-mêmes, ce n'était pas grand chose. [...] L'héritage de mai 68 a introduit le cynisme dans la société et dans la politique. Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (I) C’est d’abord un livre utile.

Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (I)

Parce qu’après avoir refermé Les mots de Nicolas Sarkozy (Seuil, sortie le 6 mars), on n’écoutera jamais plus un homme politique de la même façon. À commencer par le chef de l’État. Les auteurs, Louis Jean Calvet et Jean Véronis, tous deux linguistes, se sont livrés au patient décryptage des discours (300 !) Prononcés par l’ancien candidat de l’UMP, tout au long de la campagne présidentielle. Un travail dont le résultat est à la fois étonnamment facile à lire et singulièrement instructif. Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (II) 1) L’usage du pronom « je » Sur l’ensemble de ses discours de campagne, Nicolas Sarkozy utilise le pronom « je » environ 17 fois pour 1 000 mots.

Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (II)

C’est beaucoup : le Général de Gaulle, dont on a pourtant, à l’époque, beaucoup critiqué la vision personnelle du pouvoir, utilisait le pronom « je » en moyenne 6 à 7 fois pour 1 000 mots dans ses discours. Mais pour être tout à fait justes, il nous faut aller plus loin dans l’analyse. Notre collègue Damon Mayaffre a fait remarquer que le discours politique s’est fortement personnalisé dans les dernières décennies : Georges Pompidou utilise « je » 12 fois pour 1 000 mots, Valéry Giscard d’Estaing 15 fois, et François Mitterrand bat tous les records d’égotisme avec 24 « je » pour 1 000 mots, et même jusqu’à 26 dans la dernière année de son « règne » (1994-1995). Jacques Chirac revient à un niveau légèrement plus humble de 18 pour 1 000. Fig 12 Fig 13 D’où vient alors cette impression d’égotisme extrême qui se dégage du discours de Nicolas Sarkozy ? Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (III)

Nicolas Sarkozy a fait des études d’avocat.

Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (III)

S’il ne brille guère par la grammaticalité de sa parole spontanée (« ch’u pas le premier », « M’enfin, M’ame Chabot », etc.), il n’en est pas moins un excellent tribun et un maître des « ficelles » oratoires. Comme on l’a largement démontré, Jacques Chirac avait l’art de mentir avec le plus grand aplomb, assénant les pires contrevérités comme des évidences, ou dissimulant les difficultés par un mot magique permettant de détourner l’attention (pschitt, abracadabrantesque). Nicolas Sarkozy, lui, est expert dans la manipulation rhétorique, très souvent fondée sur la séduction et l’établissement d’une connivence avec l’interlocuteur – tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’un journaliste. « Écoutez, j’vais vous dire… » Les tics de langage sont révélateurs. L’adjectif « remarquable », par exemple, est l’un de ses favoris. . « Écoutez… » La vraie timeline. Lavraietimeline.fr: la "timeline" facebook de Nicolas Sarkozy parodiée.

Après les détournements de l'affiche de campagne de Nicolas Sarkozy, voici le détournement de sa "timeline" Facebook.

lavraietimeline.fr: la "timeline" facebook de Nicolas Sarkozy parodiée

Le site lavraietimeline.fr se moque de la page Facebook du président-candidat et propose sa version du fil d'actualité de Nicolas Sarkozy sur le réseau social. Lancée quelques jours avant sa déclaration de candidature, la page Facebook de Nicolas Sarkozy était l'évènement 2.0 de son début de campagne. Grâce à cet outil, le candidat choisit les évènements à mettre en valeur dans sa chronologie, expose ses photos souvenirs et instantanés de campagnes. Désormais aucun déplacement de Nicolas Sarkozy n'échappe à la 'timeline'. Internautes et blogueurs s'amusaient déjà à débusquer les pépites de cette page, lavraietimeline va plus loin en proposant une refonte complète.

"Je n'éprouve depuis le plus jeune âge aucun scrupule à dire tout et son contraire pour servir les riches et les puissants d'une grande, vieille et belle nation: la France. "