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LE PRESIDENT LE FILM

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« Quel bonhomme, ce Frêche ! » Frêche en « Chabal de la politique » Une salve d'applaudissements et puis le grand silence. Intimidé le public ? Un poil écrasé, peut-être, par l'omniprésence et l'impitoyable puissance de Georges Frêche, « Le Président » suivi pas à pas, durant six mois par la caméra d'Yves Jeuland. Invité dans le cadre des Rencontres cinématographiques mises sur pied par les Amis du Cinoch, le documentariste a présenté, hier, son film non moins impitoyable, formidable témoignage sur les coulisses communicantes des dernières régionales de « l'ogre » Frêche et ses hommes de campagne, entre truculence et cynisme. Salle archi-comble. Faute de place, soixante personnes ont été refoulées à l'entrée. Dans la salle, on use du « tu » à l'endroit de Jeuland le Carcassonnais, qui s'est vu remettre, avant la séance, la médaille de la ville.

Documentaire "Le Président" : Bonus "Entre deux tours" - une vidéo Cinéma. Carcassonne. Yves Jeuland : "J'ai filmé un ogre" Le Président, d'Yves Jeuland, en avant-première demain, à 18 heures, au Colisée, dans le cadre des Rencontres cinématographiques de l'Aude. Projection suivie d'un débat avec Yves Jeuland. Brut, sans concessions, drôle, parfois, Le Président, le film documentaire événement sur Georges Frêche est présenté en avant-première demain au Colisée. Entretien avec son réalisateur, le Carcassonnais Yves Jeuland. Lorsque vous vous lancez dans cette entreprise, quel est le parti pris : suivre la campagne comme dans Paris à tout prix, ou filmer Georges Frêche ? Le succès de Paris à tout prix m'avait encouragé à repartir battre la campagne. Vous suivez la campagne des régionales dans les pas de Georges Frêche.

Je pense qu'il savait que c'était son dernier combat, qu'il voulait laisser une trace, qu'il avait vu Un village en campagne… Ses deux conseillers l'avaient rassuré et il était en confiance. Il faut faire davantage confiance au lecteur, à l'électeur, au spectateur. J'ai filmé un ogre. Georges Frêche : le film. De confidences en pérégrinations électorales, des chansons a capela aux clameurs des meetings, des rires aux larmes d'émotion, voilà « Le Président », documentaire magistral d'Yves Jeuland, et marque inaliénable de la personnalité et de l'intelligence politique de Georges Frêche. Le film a été réalisé en totale liberté de tournage et de montage, pour montrer sans parti pris la vie quotidienne de sa dernière campagne électorale pour les régionales.

Cette campagne, exceptionnelle par son intensité, est considérée par le réalisateur comme « des travaux pratiques de l'art de la guerre ». Yves Jeuland a suivi, pas à pas, seul avec sa caméra, et en prise de son direct, les mouvements du candidat et de ses hommes, pendant 55 jours, de la réunion publique de la Redorte jusqu'au dernier meeting du Zénith, entre larmes et lyrisme électoral. « Forcément le fait qu'il soit mort, a changé le regard que l'on peut porter sur ce film. On le voit plutôt comme un personnage rugissant ». CINÉMA : Georges Frêche, confidences post mortem, actualité Politique : Le Point. Georges Frêche parle fort, chante faux - "le seul regret de ma vie" -, engloutit n'importe quoi, du jambon, de la tarte, du chocolat, des Post-it... Il est spontané, amusant, mais aussi macho, grossier, enfantin, agaçant. Humain, lorsqu'il pleure en meeting, assurant être "un tendre".

Pendant six mois, Yves Jeuland a collé sa caméra au pas traînant de Georges Frêche, en campagne pour sa réélection en Languedoc-Roussillon. Le président* est un portrait troublant, parce que celui d'un homme insaisissable. On retrouve, pendant une heure trente-cinq, le Frêche médiatique qui assume ses multiples provocations, comme "la tronche pas catholique" de Fabius. Parfois pointe la mélancolie. . * Le président, sortie en salle le 15 décembre. Bande-annonce "Le président" «Le président», documentaire sur la dernière campagne de Frêche.

"Le Président", documentaire d'Yves Jeuland projeté en avant-première samedi soir près de Bordeaux, plonge dans la dernière campagne électorale de Georges Frêche, livrant un portrait en mouvement d'un phénomène politique décédé il y a un mois avant d'avoir vu le film. "C'était son dernier combat électoral, il le savait mais il ne le disait pas", a commenté le réalisateur, lors de la première projection publique du long-métrage dans le cadre du festival du film d'Histoire de Pessac (Gironde).

"C'était un combat contre la vieillesse, contre la mort, il était requinqué, revigoré par cette campagne qui faisait de lui un phénomène national", a ajouté Yves Jeuland, qui a appris la mort de Georges Frêche au mixage. "Le Président", qui sortira en salles le 15 décembre, montre pendant une heure 35 les six mois qui ont mené Georges Frêche à sa réélection, le 21 mars à la tête de la région Languedoc-Roussillon. "De toutes façons, je mourrai debout, comme Molière", lâche "l'encombrant M. LE PRESIDENT. Le Président. Réalisation : Yves Jeuland 21 mars 2010, Georges Frêche est réélu dans son fauteuil. En Languedoc, il est le Président. Six mois durant, au fil d’une campagne ébouriffante et captivante, la caméra d’Yves Jeuland ne l’a pas quitté.

Partout, hors champs et contrechamps, son oeil était là, dans le secret des conciliabules et les fins de banquet, face aux ténors des médias, dans son bureau, dans sa voiture, au saut du lit comme au bord de sa piscine. Escorté de ses deux conseillers, Georges Frêche se révèle un formidable animal politique, un grand acteur rabelaisien, matois et provocateur. Sans complaisance ni faux semblants, Georges Frêche est filmé en liberté. Comédie humaine violente et jubilatoire, drôle et impitoyable, ce voyage au coeur d’une campagne électorale est une leçon sur la chose publique et les jeux du pouvoir. Le film sera présenté en salles dans sa version originale, telle qu’elle existait avant le décès de Georges Frêche, survenu le 24 octobre 2010. En avant-première : des extraits du film "Le président" sur Georges Frêche - Infos - Vidéos.

Cinéma : 3 nouveaux extraits du film "Le Président" sur Georges Freche. Le film "Le Président" sur Georges Frêche sera dans les salles de cinéma dans trois semaines, le 15 Décembre prochain. Dans la région, il est très attendu car il permettra de découvrir certaines facettes parfois méconnues de la personnalité de Georges Frêche. Ce film avait été réalisé pendant la campagne électorale pour les régionales où l'équipe de Yves Jeuland avait suivi Georges Frêche en public et en coulisse afin de réaliser "Le Président".

Georges Frêche est réélu dans son fauteuil. En Languedoc, il est le Président. Six mois durant, au fil d’une campagne ébouriffante et captivante, la caméra d’Yves Jeuland ne l’a pas quitté. Jason Bourne : l'héritage au Cinéma Des hommes sans loi au cinéma (bande-annonce) Camille redouble au Cinéma (bande-annonce) Killer Joe au cinéma (bande-annonce) Superstar avec Kad Merad au cinéma (bande-annonce) Documentaire "Le président": Cinquième extrait - une vidéo Cinéma. Documentaire "Le président": Quatrième extrait - une vidéo Cinéma. Documentaire "Le président": Troisième extrait - une vidéo Cinéma. Documentaire "Le président": Deuxième extrait - une vidéo Cinéma. Documentaire "Le président": Premier extrait - une vidéo Cinéma. "Le Président" : le film choc sur Georges Frêche - Le Blog des Grandes Gueules. Bande Annonce "Le Président" - une vidéo Cinéma.

Découvrez la bande-annonce du documentaire consacré à Frêche. Premières images du documentaire "Le Président" sur Georges Frêche. Entre Georges Frêche et le Parti Socialiste, la vie n'a jamais été un long fleuve tranquille. Face à ce baron local à la gouaille languedocienne et à la provocation facile, le PS s'est longtemps trouvé désarmé. Le parti à la Rose a bien tenté de lui opposer une liste socialiste aux dernières élections régionales, menée par la maire de Montpellier Hélène Mandroux (récemment auteur d'un livre où elle égratigne son ancien mentor).

Sans succès. Georges Frêche était roi en sa région et avait terrassé sa rivale au premier tour (34% pour sa liste dissidente contre près de 8% pour Mandroux). « Des événements publics aux plus secrets conciliabules » Pour cette dernière campagne victorieuse, rude en coups et en petites phrases (« Martine Aubry est l'élue de la fraude », avait-il lancé à l'égard de la Première secrétaire), le documentariste Yves Jeuland a suivi ce truculent personnage dans ses moindres déplacements, « des événements publics aux plus secrets conciliabules », écrit le Midi Libre.