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Théorie de l'esprit

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Developpement de la capacite de theorie de l'esprit chez les jeunes enfants - Severine Papin. Introduction p.1 Partie théorique p.2 a.

Developpement de la capacite de theorie de l'esprit chez les jeunes enfants - Severine Papin

Les précurseurs. 2 b. La période 3- 4 ans. 3 a. B. A. B. A. B. A. B. C. Méthodologie p.18 a. B. A. B. C. A. B. A. B. C. A. B. C. Discussion p.29 Réflexions critiques p. 35 Bibliographie p. 37 Annexes p.40 Entre trois et quatre ans, âge de la scolarisation, l'enfant fait de nombreuses découvertes, notamment celle de l'autre. En effet, un déficit de cette capacité a de grandes répercussions sur le devenir des enfants. Ainsi le but de cette recherche est de spécifier le développement de la théorie de l'esprit chez l'enfant atteint d'autisme, suite à un précédent travail (Papin, 2006). La Théorie de l'esprit est définie comme la capacité d'un individu à attribuer des états mentaux (comme la pensée, les croyances, les sentiments et les désirs...) aux autres et à soi-même.

Bahrami2010a. Quand l'enfant acquiert « la théorie de l'esprit » La « théorie de l'esprit », soit la capacité à comprendre les intentions d'autrui, apparaît bien plus tôt chez l'enfant qu'on le pensait jusqu'alors.

Quand l'enfant acquiert « la théorie de l'esprit »

Une expérience récente semble le prouver et relance un débat vieux de trente ans. Face à un petit garçon, âgé de 15 mois, assis sur un tapis, une jeune femme manipule un jouet : une tranche de pastèque en plastique. Elle enferme le jouet dans l'une des deux boîtes, verte ou jaune, posées devant elle, puis s'absente. Quelques minutes plus tard, la voilà qui revient prendre le jouet dans la boîte verte, là où elle l'a placé. Rien de plus normal dans tout cela. Mais changeons un peu le scénario. Tout se passe donc comme si le petit garçon de 15 mois pouvait déjà se mettre à la place de l'autre.

Voilà justement ce que semble démontrer cette expérience, qui a fait l'objet d'une publication remarquée dans la revue Science, le 8 avril 2005. Qu'est-ce que la théorie de l'esprit ? Une façon nette de trancher cette question, selon D. Où en est-on ? Théorie de l'esprit. La théorie de l'esprit désigne en sciences cognitives les processus permettant à un individu de reconnaître un type d'état mental, pour lui-même ou pour une autre personne.

Théorie de l'esprit

C'est donc le processus cognitif qui permet de théoriser un état d'esprit : intention, désir, jeu, connaissance… se rapportant à l'autre ou à une projection de soi-même. La théorie de l'esprit soulève la question de la façon dont l’individu procède pour se représenter le monde[1]. Cette représentation, qui existe même si la théorisation est erronée ou lacunaire, permet à l'individu d'envisager ses attitudes et ses actions ainsi que celles des autres agents intelligents[2]. L'apprentissage de cette capacité passe, entre autres, par la compréhension qu'autrui possède des états mentaux différents des siens. Cette aptitude enrichit qualitativement les interactions sociales — communication, collaboration, compétition, apprentissage, etc. — et relève ainsi de la cognition sociale.

Introspection et métacognition : Les mécanismes de la connaissance de soi - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene. La métacognition consciente implique de se représenter son propre esprit en train de représenter une information (« je crois avoir oublié mes clés »).

Introspection et métacognition : Les mécanismes de la connaissance de soi - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene

Le format de ces méta-représentations semble très similaire à celui que l’on suppose sous-tendre la représentation des pensées d’autrui (« il croit que j’ai oublié mes clés »). Dans les deux cas, la représentation mentale doit spécifier l’agent (moi ou un autre), l’attitude mentale (croire, savoir…), et la proposition examinée. Se pourrait-il donc que nous utilisions le même format de représentation mentale et les mêmes aires cérébrales pour représenter notre esprit et celui des autres ? La réflexion métacognitive consciente et la « théorie de l’esprit » (theory of mind) feraient-elles appel, au moins en partie, aux mêmes mécanismes ?