TSCG - Une playlist sur Dailymotion Dailymotion Sign in Playlist created by Mediapart | 11 videos Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (Bonus finances publiques) Create a Videozap Create a Videowall Create a Jukebox Grid List now playing Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (Bonus finances publiques) By Mediapart Le débat du TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (3/3) TSCG-Debat Trautmann Romagnan 3 TSCG-Debat Trautmann Romagnan 2 TSCG-Debat Trautmann Romagnan 1 TSCG : Cazeneuve - Joly, leurs désaccords sur le pacte budgétaire Bernard Cazeneuve sur les 3% de déficit Bernard Cazeneuve pour un "nouveau traité" européen Joly-Cazeneuve : la majorité et le TSCG Le débat du TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (2/3) Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (1/3) Added by Mediapart last year 625 views 564 views Débat entre deux socialistes en désaccord sur le TSCG : l'eurodéputée Catherine Trautmann le défend tandis que la députée nationale Barbara Romagnan s'y oppose. 355 views 361 views 887 views 554 views 250 views 224 views
Biopiraterie : le nouveau colonialisme - Pillage Les brevets déposés sur les végétaux font l’objet d’une compétition acharnée entre multinationales. Conséquences : un paysan mexicain peut être, d’un point de vue légal, condamné à devoir des royalties à une entreprise américaine pour cultiver les haricots de ses ancêtres. Face à la « colonisation des savoirs », la députée européenne Catherine Grèze (EELV) appelle à la pleine reconnaissance des droits des peuples autochtones. Dans une forêt reculée, des Indiens accueillent, amusés, un touriste de passage qui, les yeux ronds, découvre les plantes et autres baies miraculeuses qui soignent les maux de cette communauté. Cherchez l’erreur : 90 % du patrimoine biologique mondial se trouve dans les pays dits « en voie de développement », quand 97 % des brevets sont détenus par les pays industrialisés. « Colonisation des savoirs » Nous devons enrayer ce phénomène que Vandana Shiva [1] appelle « colonisation des savoirs ». Alors que peut-on faire ? Catherine Grèze Photo : Alter-Echos
« La vie ne peut devenir la propriété d’entreprises » “La vie ne peut devenir la propriété d’entreprises” © Patrick Lazic pour Kaizen Kaizen : Que fait votre association Navdanya ? Vandana Shiva : Nous menons principalement trois actions avec Navdanya (qui signifie “9 semences”, mais également “nouveau cadeau”). D’abord, nous produisons des semences. Comme nous n’aspirons pas à créer un musée des semences, nous veillons également à mettre ces semences en cultures. Enfin, notre troisième engagement consiste à lutter. Vandana dans sa banque de Semence © Lionel Astruc Kaizen : Par exemple ? Vandana Shiva : En 2004 nous avons bloqué une loi qui aurait restreint l’usage des semences. Kaizen : Quelle a été votre stratégie pour y parvenir ? Vandana Shiva : Nous avons mobilisé les gens, rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans la rue, à travers tout le pays. Kaizen : Vous pensez donc qu’il ne faut pas déserter l’action politique ? Vandana Shiva : Selon moi il s’agit du cœur même de l’enjeu démocratique, car nous sommes ce que nous mangeons.
Pourquoi la fondation Gates finance Total, Coca et McDo Où les bons samaritains placent-ils leur argent ? Chez McDo, BP, Coca-Cola, Exxon Mobil et même dans une société de prisons privées. C’est ce qu’ont découvert les journalistes du magazine américain Mother Jones en épluchant la déclaration fiscale 2012 (en pdf) de la fondation Bill et Melinda Gates. Officiellement, les 36 milliards de dollars (26,24 milliards d’euros) de cet empire aussi riche que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont censés « lutter contre la faim et l’extrême pauvreté ». Dans le détail, 3 milliards (2,7 milliards d’euros) vont aux géants du fast-food et des boissons gazeuses. Sylvain Lefèvre est chercheur à la chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’université du Québec à Montréal (UQAM). Terra eco : Pour une fondation qui dit œuvrer pour la santé, investir 2,2 milliards de dollars (1,5 milliard d’euros) dans l’entreprise McDonald’s, c’est normal ? Sylvain Lefèvre : Ce n’est pas vraiment surprenant. C’est déjà arrivé.
Il faut mettre fin à la biopiraterie Alors que 90 % des ressources naturelles sont situées dans les pays du Sud, 97 % des brevets sur ces ressources sont détenus par des compagnies pharmaceutiques, agroalimentaires ou cosmétiques des pays du Nord. Comment mieux protéger la biodiversité et les populations locales qui en tirent leur subsistance, comment mieux partager les richesses produites par ces trésors naturels et les savoirs ancestraux qui les ont mis à jour ? Comment mettre fin à cette pratique que l’on nomme «biopiraterie» ? Un des cas emblématiques de la «biopiraterie» concerne le neem (margousier indien), surnommé «l’arbre miracle» en Inde où il est utilisé depuis plus de deux mille ans pour ses nombreuses propriétés médicinales, qui ont fait l’objet, en 1990, de 64 brevets par des firmes privées, notamment le géant de l’agrochimie W.R. Dans le domaine alimentaire, l’histoire du «haricot jaune» a lui aussi marqué les esprits. La France est également un Etat dit utilisateur de premier plan.
Entretien avec Olivier Berruyer : La fin d'un monde COLLECTIF POUR UNE ALTERNATIVE A LA BIOPIRATERIE La Biopiraterie est un déni du travail millénaire de millions de personnes et de cerveaux travaillant pour le bien de l’humanité. Vandana Shiva, lauréate du prix Nobel alternatif. La biopiraterie, c’est la privatisation du vivant et des savoirs traditionnels sur la biodiversité, notamment par le biais de brevets. Elle désigne l'appropriation illégitime des connaissances traditionnelles des peuples autochtones sur l'usage des ressources génétiques, sans leur consentement et sans partage des bénéfices liés à la valorisation des ressources. L'exploitation croissante des ressources naturelles par les marchés de l'alimentation, de la santé et du bien-être fait peser une menace sans précédent sur la diversité culturelle et biologique. Alors que dans les zones de grande diversité, les populations autochtones ont contribué à développer et à préserver des savoirs uniques sur les écosystèmes, les conditions d'exploitation des ressources biologiques y sont encore insuffisamment régulées.
L’économie décolle sur ARTE › Temps forts Du 7 octobre au 4 novembre, ARTE explore toutes les facettes de l’économie moderne : mainmise du capitalisme financier sur la production, évolution des modèles économiques, blanchiment d’argent, alternatives à la croissance… Des patrons et des hommes « Fortunes et bijoux de famille » - Mardi 7 octobre à 20h50.Les belles années du capitalisme productiviste et glorieux. C’est l’époque de l’Etat-Providence en France et du miracle économique allemand. Mais, déjà le doux parfum de l’argent étend son pouvoir, des réseaux de financement occulte se constituent pour lubrifier les échanges et obtenir les commandes publiques nécessaires. « Capitalistes sans entreprises » - Mardi 7 octobre à 22h05. Le capitalisme « Adam Smith : à l’origine du libre marché ? « La richesse des Nations, nouvel évangile ? « Ricardo et Malthus, vous avez dit liberté ? « Et si Marx avait raison ? « Keynes / Hayek, un combat truqué ? l’économie collaborative « Echange, troc et partage, bien plus qu’une mode ?
L' encadrement de la biopiraterie au crible des eurodéputés Le Parlement européen débute cette semaine l'examen du projet de règlement sur l'accès aux ressources génétiques et le partage des avantages découlant de leur utilisation, afin d'achever la transcription du Protocole de Nagoya en droit européen. L'Union européenne doit transcrire le protocole de Nagoya dans le droit de l'Union, préalable à sa ratification par ses Etats-membres. Acte législatif obligatoire et directement applicable au droit national, il s'imposera aux particuliers, aux personnes morales et aux Etats-membres. Si chaque Etat reste souverain sur ses propres ressources génétiques, le règlement porte sur le partage des avantages générés par ces ressources. Mettre fin à un vide juridique "Sur la base de ce constat, l'idée du Protocole est de mettre en place un système de partage des avantages tirés de ces ressources. Une première juridique. Traçabilité et sécurité
BIOPIRATERIE : ONG et peuples des quatre coins du monde réunis pour lutter contre ces pratiques illégitimes (Article + conférence + Docu) Depuis une semaine, le Collectif pour une alternative à la biopiraterie est à Rio dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable et du Sommet des peuples organisé en parallèle. C’est dans l’enceinte de ce sommet que s’est tenu hier un atelier sur la biopiraterie, en présence notamment de Vandana Shiva et de Benki Ashaninka. Durant toute une semaine, les membres du Collectif ont pu prendre part à des ateliers organisés dans l’enceinte de la Conférence officielle Rio+20 mais surtout dans celle du Sommet des peuples. Ces moments ont permis au Collectif de rencontrer de nombreuses organisations mobilisées sur des thématiques en lien avec la biopiraterie. La biopiraterie consiste en l’appropriation illégitime de ressources biologiques et des connaissances traditionnelles qui y sont associées. Dans un premier temps, Vandana Shiva et Benki Ashaninka ont pu évoquer les problèmes et enjeux globaux posés par la Biopiraterie. Source :
Des maisons de semences paysannes pour se libérer de l’agrobusiness C’est un mouvement mondial : du Brésil à la Grèce, en passant par le Périgord, des maisons et des banques coopératives de semences se multiplient. L’objectif : libérer les agriculteurs des droits de propriété imposés par l’industrie semencière, ne dépendre ni des OGM ni des pesticides, et cultiver la biodiversité. Plus de 300 paysans de quinze pays sont venus témoigner en France de leurs expériences collectives en faveur de la souveraineté alimentaire. Ce reportage a initialement été publié sur le site d’infos indépendant Basta! « Il faut nous organiser pour récupérer toutes les semences qui sont dans les banques de gènes et remettre ce trésor entre des mains sures, celles des paysans ». Au milieu d’une centaine de variétés de maïs, en plein cœur de la Dordogne, Bertrand Lassaigne raconte l’histoire de la première maison de semences paysannes en France. En 1999, une rumeur circule parmi les producteurs de maïs : des semences polluées par des OGM auraient été vendues. Un mouvement mondial
Elle a tout à fait raison sur ce coup Vandana. by alwen Nov 27