Visite d’une salle pour la pédagogie active Pédagogie active, pédagogie par projets, sont des pédagogies que nous pratiquons depuis de nombreuses années dans mon institution. Pourtant, il est toujours intéressant de voir comment s’organisent d’autres institutions. La vidéo en anglais ci-dessous, nous permet de faire le tour d’une salle spécifiquement organisée pour ce genre d’activités à l’Université du Minnesota. Voyons ensemble quelques caractéristiques intéressantes de leur salle de classe pour la pédagogie active. Le terme qui ressort le plus souvent de la vidéo, c’est apprentissage en profondeur. Mais pour voir comment l’espace s’organise pour supporter cette pédagogie, regardons plutôt l’organisation de la salle : des tables rondes, pour 8 élèves, pas trop grandes, et qui ainsi encouragent l’échange ;un tableau blanc par groupe, qui permet d’échanger autour d’idées, de post-its lors des phases de créativité ou d’exporation, de schémas ou d’éléments de résolution de problèmes. En résumé : Like this: J'aime chargement…
La bienveillance à l’école, un concept dont il faut se saisir Qu’est-ce que la bienveillance dans le champ éducatif et scolaire ? Ce concept émerge depuis la loi d‘orientation et figure explicitement dans la circulaire de rentrée 2014. Elle recouvre pourtant des initiatives et des pratiques diverses. Dans cet article, nous nous pencherons sur les critiques adressées au concept de la bienveillance. “Je n’ai pas l’intention ici de contester que la qualité de la relation avec les élèves soit un objet de travail nécessaire et une condition de leur réussite. Un champ de critiques (qui fait système) La clé de l’analyse est donnée dans un sous-titre. On retrouve ici une analyse systématique des politiques éducatives, plutôt bien rodée. “Ne renouons pas, même sous une forme modernisée, avec les vieux fantasmes qui considéraient que, en définitive, l’essentiel serait d’aimer ses élèves.” On renoue ainsi facilement avec des formules toutes faites, appelant au bon sens, et qu’on retrouve par ailleurs : Un débat impossible ? La circulaire de rentrée 2014
Comment le numérique transforme les lieux de savoirs Les lieux de savoirs à l’épreuve du numérique Nos principales institutions – musées, bibliothèques, lieux d’enseignement et de recherche – qui sont avant tout des lieux de détention et de stockage des savoirs, issus de la culture de l’écrit et dont la stabilité est légendaire, sont depuis quelques années bousculées, remises en cause par le développement du numérique et plus généralement par la numérisation galopante de notre société. Bruno Devauchelle, l’auteur de cet essai, pointe du doigt leur accueil frileux et inquiet, une timidité qui non seulement n’a pas remis en cause le fondement même de leur organisation, mais l’a selon lui renforcé. Ainsi, des outils numériques ont été imaginés et développés dans le but de renforcer l’existant en facilitant leur activité de conservation (via la numérisation de leur contenu) ou de mise à disposition au public (grâce à l’informatisation de leur fonctionnement pour gérer les prêts, rendre accessible les catalogues informatisés, etc.). Pour B.
Equipement de la salle de classe 2.0 18 juin Mes usages du numérique me mènent à un constat, j’utilise plus les fonctionnalités hors ma classe que dans ma classe. J’essaye d’en analyser les causes. Dans le cas présent la raison me paraît évidente. Je travaille sur la base d’un dispositif de type web 2.0 qui est mobile, ubiquitaire, souple que l’on souhaite instrumenter à la demande. De quoi décourager, même les plus engagés :-( – J’avais déjà rédigé un billet en ce sens Je vais pousser le raisonnement jusqu’à l’absurde. Le livre est dans les cartables et ça paraît une évidence pour tout le monde. Voici ma proposition graphique de ce que je suppose être le besoin actuel en matière de pédagogie instrumentée. La question finale : ma proposition est-elle plus onéreuse que les solutions actuelles ? Diffuser le billet sur le web 2.0 ou l'imprimer Like this: J'aime chargement… Tags:Architecture
L'éducation positive ou comment contrer la peur de l'échec Claire Bondel , maman, globe trotteuse et fondatrice d’une école bilingue, nous livre ici sa vision de l’éducation française, à l’opposé de l’éducation positive. Les français sont caractérisés par une grande peur de l’échec car on nous répète souvent enfants : « Il est interdit de se tromper ! ». Claire Bondel prône au contraire une école basée sur l’acceptation de l’erreur et la valorisation des talents. Inculquer la peur de l‘échec a quatre conséquences très néfastes : Nous gagnerions à enseigner à nos enfants qu’il existe autant de normes que de cultures. La fille de Mme Bondel répétait souvent au sujet de l’école « Je suis fatiguée d’avoir peur de me tromper ». Le travail pour se convaincre qu’on est capable de réussir (enfant ou adulte) est long et nécessite un déclic. Les enfants doivent apprendre à surmonter leurs échecs, à en faire des forces, des points d’appui pour recommencer différemment.
Plantes tinctoriales et techniques médiévales de teinturiers. | Passion médiévale Plantes tinctoriales et techniques medievales de teinturiers. D’une manière générale, l’activité tinctoriale est importante au Moyen-âge. On distingue les teintures végétales des teintures animales dans un premier temps, puis à l’intérieur de la première partie les couleurs communes autour des variations du jaune et les couleurs plus rares que sont le bleu et le rouge. Dans cette époque très attachée à la symbolique, il est évident que les différentes teintes vont avoir une portée sociale en fonction de la rareté des produits de fabrication. Les jaunes, marrons, sont plutôt réserver au peuple… on rejoint la symbolique de la terre. Les bleus et les rouges, sont plutôt réservés à ceux qui peuvent se le permettre financièrement mais aussi aux nobles, symbolique de l’aérien. Les plantes tinctoriales. La gaude, autrement appelée aujourd’hui réséda des teinturiers, produit grâce au principe colorant qu’elle contient une teinte jaune particulièrement solide. Portée symbolique. sources :
La pédagogie 3.0 expliquée simplement. Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement. En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ses idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler la pédagogie 3.0. En 2012 il quitte son poste de conseiller pédagogique en TIC qu’il occupait depuis plus de quatre ans pour aller lui-même mettre à l’épreuve cette vision de la pédagogie actualisée afin de voir, si oui ou non, il y a matière à partager et à déployer… À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ses effets néfastes sur la réflexion. Définition de la pédagogie 3.0 : Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe : Maintenant, d’où provient la nomenclature de la pédagogie 3.0? Au plaisir,
As-tu fait tes devoirs numériques ? Si le numérique est encore la plupart du temps fort peu présent en classe, il n’en est pas de même à domicile où il est utilisé fréquemment dans le cadre des devoirs et du travail personnel. Comment est-il utilisé ? Pour quoi faire ? Une première version de cet article a été soumise à ceux qui nous avaient laissé leurs coordonnées, il est donc enrichi de leurs compléments, précisions, modifications… Qui a répondu ? Une utilisation massive confirmée 86 % de nos répondants disent utiliser le numérique dans un but scolaire au moins une fois par semaine et pour 33 % tous les jours voire plusieurs fois par jour. Faire des recherches mais aussi échanger L’utilisation la plus importante est “faire des recherches” mais on a aussi beaucoup d’échanges ; autant avec les camarades qu’avec les enseignants ! Concernant les recherches, Christian Ducass évoque l’utilisation pour sa fille en CM2 du dictionnaire sur tablette qu’il juge plus pratique pour rechercher des définitions. Pas indispensable ?
Enseignement supérieur : la grande révolution de la pédagogie À l’ère des Moocs, du numérique, quand les jeunes générations veulent travailler autrement et les entreprises recruter des profils plus innovants, tous s’interrogent sur ce que doit devenir la pédagogie dans l’enseignement supérieur. C’est dans cet esprit que Grenoble EM vient par exemple d’éditer un Livre blanc intitulé « Portraits de l’École du Futur ». Son constat : « Nous sommes arrivés aujourd’hui à la conjonction de progrès technologiques de différentes natures qui vont radicalement bouleverser des notions fondamentales dans l’enseignement tel que nous le connaissons aujourd’hui : le savoir, la pédagogie, la distance, la relation avec le professeur, l’évaluation, et la notion même de ce qu’est un cours ». Pour favoriser l’innovation pédagogique, Grenoble EM crée dans ses locaux une salle de conception de jeux de plateau, ce qu’on appelle les « serious games » (Photo Bertrand-Maclet) Repenser les modes d’acquisition du savoir Repenser l’amphi Des salles de cours interactives