Debriefing et journal d’apprentissage pour penser les objets scolaires - CLASS-EDU Site personnel de conseils pédagogiques Les objets scolaires (qui sont des objets à enseigner) sont des objets à interroger par les élèves. C’est ici qu’apparaît le phénomène didactique de secondarisation. Secondariser, c’est pousser plus avant les élèves, les conduire à ne pas rester aux traits de surface de la tâche scolaire (relier des segments, calculer, remplir des trous...) mais à adopter une finalité supérieure, une intelligence supérieure de la tâche scolaire grâce à une décontextualisation de l’objet de savoir. Il faut amener les écoliers à sortir de leur conjoncturalité les objets scolaires (cf. les genres littéraires de Backtine) afin que ces mêmes objets travaillées dans les classes deviennent des objets d’interrogation, tout simplement des objets sur lesquels exercer une pensée. L’élève doit penser l’objet de savoir qu’il traite, hors du contexte des opérations qu’il a produit dessus, qui ne sont que des passerelles pour l’appréhender, pour le saisir dans sa dimension immatérielle.
Nouveaux schémas de pensée: quel impact sur l’éducation? Michel Serres l’a joliment surnommée « Petite Poucette », en raison de la dextérité et la rapidité avec laquelle l’individu type de cette génération née après 1980 fait usage de ses pouces pour tapoter sur les écrans numériques. D’autres ont opté pour des termes plus génériques, comme la « génération du Millénaire », la « génération Y » ou encore la « génération Net ». L’appellation qui a eu le plus de succès est certainement celle du futurologue américain Marc Prensky, qui parle depuis 2001 des « digital natives », les enfants du numérique pourrait-on dire en français. Une question de générations ? Ces nouveaux comportements suggèrent un changement dans les façons de penser, voire dans l’organisation même de la pensée. Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France, note ainsi que « la numérisation induit ainsi des inversions mentales, autrement dit des retournements de perception quant à des actions élémentaires de la vie courante ».
Le cahier des apprentissages : de la théorie… à la pratique dans les classes Le journal des apprentissages, une pratique théorisée …par Jacques Crinon et le groupe ESSI-ESCOL de l’académie de Créteil. Dans ce court texte, Jacques Crinon résume un chapitre de son livre, le journal des apprentissages. Après avoir présenté quelques extraits de cahiers d’élèves : « Ces textes sont extraits de " journaux des apprentissages " que tiennent chaque jour les élèves de cinquième année (CM2) d’une école élémentaire de la banlieue parisienne… Chaque soir, ils récapitulent par écrit ce qu’ils ont appris au cours de leur journée. Le dispositif est donc simple, austère même. Expériences en primaire Dans la circonscription de la Goutte-d’or, à Paris, une équipe de professeurs des écoles a mené l’expérience récemment et le site internet de l’inspection académique recense des réflexions et témoignages qui nous éclairent sur la mise en oeuvre pratique du dispositif pensé par Jacques Crinon. Marie Courbon montre par ailleurs combien cette pratique facilite la régulation : Like this:
Concevoir des formations, un livret ressource pour les formateurs Une formation continue des enseignants aujourd'hui - page 5 Une formation continue des enseignants aujourd’hui. Pour « faire » quoi ? Pour le centre Alain-Savary, la formation continue doit donner des espaces et des temps disponibles aux enseignants afin de mieux comprendre la nature des difficultés ordinaires d’apprentissages que rencontrent les élèves. Elle doit permettre d’autre part de mieux comprendre les problèmes ordinaires d’enseignement auxquels sont confrontés les professionnels. player1 Cinq directions pour la formation - page 7 Le centre Alain-Savary propose cinq grandes directions qui peuvent guider les formateurs quand ils conçoivent une formation . Concevoir une formation - page 14 Outils, dispositifs, environnements, parcours... L’enjeu de toute formation se situe au niveau de l’activité que l’on souhaite que le formé déploie effectivement. Une nouvelle prescription : "l'hybride" - page 19 De l'usage de la vidéo - page 22 De l'usage de la photo - page 28 player2
Qu’est-ce qu’il faut que je change pour faire apprendre en 2016 | Didactique professionnelle 29 février 2016 Henri Boudreault Didactique professionnelle Une chose certaine c’est que le changement est là pour rester. Le monde de l’enseignement et de l’apprentissage est un monde en constant changement. Apprendre c’est changer. La nouvelle variable à considérer, qui a souvent été négligée dans le but d’éviter le changement, c’est la diversité. En formation professionnelle il y a une diversité d’apprenants qui ont une diversité d’objets de formation à apprendre, ce qui devrait initier une diversité de méthodes et de modalités de formation à mettre en oeuvre. Si l’on veut réellement changer, voici ce qu’il faut considérer : La diversité des apprenants : La diversité des objets de formation : La diversité des méthodes La diversité des facteurs qui favorisent l’apprendre; La diversité des potentiels ; La diversité des théories de l’apprentissage; La diversité des représentations; La diversité des relations d’enseignement; La diversité des styles d’apprentissage ; Partager sur vos médias sociaux :
Qu'est-ce qu'un "journal des apprentissages" ? Son intérêt pédagogique En quoi consiste le dispositif ?Le journal des apprentissages est tenu chaque jour : chaque soir, les élèves récapitulent par écrit ce qu’ils ont appris au cours de leur journée ; chaque matin, quelques-uns d’entre eux lisent leur journal à la classe qui en discute. Les débuts décevants de la mise en place, l’évolutionPendant plusieurs jours, plusieurs semaines parfois, les textes obtenus déçoivent : des listes d’activités, des emplois du temps presque. L’intérêt pédagogique du journal d’apprentissageLes enseignants des classes soulignent les bénéfices que tirent les élèves (et les enseignants eux-mêmes) de ce dispositif : pour l’enseignant, repérer ce que les élèves ne comprennent pas qui lui a échappé ; faire des mises au point, apporter des compléments, voire modifier sa programmation ; disposer de point de départ de débats, parfois approfondis, sur le sens de tâches et de savoirs appréhendés d’abord par certains élèves de manière isolée ou anecdotique ;
Quelles améliorations pour la relation d’apprentissage? | Didactique professionnelle La relation d’apprentissage consiste, pour l’enseignant, à faire rencontrer l’objet à faire apprendre à une personne pour qu’elle l’apprenne. Nous retrouvons ici trois mots clés, apprendre, objet et personne. Cette relation d’apprentissage est souvent implicite pour plusieurs enseignants. Le fait qu’un enseignant communique à ses élèves, avec un PowerPoint, des informations résume bien le standard d’une relation d’enseignement et d’une relation didactique. Par la suite, on trouve souvent des excuses si l’élève n’apprend pas en soulignant son manque de motivation, d’attention, d’assiduité, d’organisation, etc. Pour arriver à susciter une relation d’apprentissage, l’enseignant a le pouvoir d’agir seulement sur la relation d’enseignement et la relation didactique. La relation d’enseignement consiste à faire connaître à l’apprenant comment sa formation va fonctionner, comment son enseignant va faire et comment il devra s’y prendre pour réaliser ses apprentissages. WordPress:
LE PLAISIR AU TRAVAIL : de la gestion du savoir-faire au management de l’aimer-faire Après l’amélioration des conditions de travail, la prévention des risques psychosociaux et le développement du bonheur au travail, voici venu le temps du plaisir au travail. Mais peut-on manager le plaisir ? Qui est responsable et comment s’y prend-on ? Si je vous dis plaisir, à quoi pensez-vous ? Dans notre pays, la plupart des personnes associent le mot plaisir à une bonne bouffe, aux rapports charnels, aux loisirs mais très rarement au travail. Plutôt dommage quand on sait qu’on y consacre environ 66.000 heures de sa viei, ne pensez-vous pas ? Tout le monde s’accorde à dire qu’un salarié qui éprouve du plaisir dans son travail, sera non seulement plus épanoui mais aussi plus performant. En quoi bonheur et plaisir au travail sont-ils différents ? Bonheur et plaisir n’ont (vraiment) rien à voir Bien que tous deux soient des ressentis agréables, ils sont vraiment très différents. Quel intérêt a-t-on à développer le plaisir au travail ? Développer le plaisir au travail : pour quoi faire ? A.
une vision du portfolio d’apprentissage Yves Morin présente dans son blog un article très pertinent sur le portfolio où il indique comment il l’utilise pour évaluer le travail de ses étudiants. Je vous en propose une synthèse en deux citations et un graphique. "[Utiliser le portfolio] pour faire travailler les étudiants significativement et leur apprendre à s’assumer comme apprenant, à se responsabiliser, à s’autoréguler, à s’impliquer et à être autonome." "Le cahier d’apprentissage fournit l’occasion à l’étudiant de se développer au travers son cheminement personnel. L’étudiant est celui qui bâtit son cahier, il exerce ses choix et son droit sur le contenu, il représente ce qu’il est comme apprenant et ce qu’il devient." Enfin, Morin présente comment le portfolio permet d’agir sur la personne, les tâches, les stratégies cognitives, métacognitives et motivationnelles, les objectifs visés et les représentations initiales. Une adaptation graphique du cahier d’apprentissage (ou portfolio), d’après Y.Morin Like this: