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La légende du roi Arthur - Expo BNF

La légende du roi Arthur - Expo BNF
Pour ses nobles seigneurs dont chacun s'estimait le meilleur et dont nul ne savait qui était le moins bon, Arthur fit faire la Table ronde sur laquelle les Bretons racontent bien des récits. Les seigneurs y prenaient place, tous chevaliers, tous égaux. Wace, Le Roman de Brut, ca. 1155 La légende du roi Arthur et de ses chevaliers s'est constituée et développée durant des siècles. C'est vers 1150 que la Table ronde est mentionnée pour la première fois dans Le Roman de Brut, œuvre d'un moine anglo-normand, Robert Wace (v. 1110-v.1170). Le symbole de l’idéal chevaleresque Peut-on voir dans l’institution de cette Table ronde une allusion d’origine celtique à une ancienne coutume voulant que les guerriers siègent autour de leur chef ? Elle est, en effet, appelée Table ronde parce qu'elle signe la rotondité du monde et le cours des planètes et des éléments du firmament dans lequel on peut voir les étoiles et les autres astres. La Quête du Saint-Graal, vers 1220-1230 Related:  LE CHEVALIER AU MOYEN-AGELa légende du Roi Arthur

Liste des Chevaliers de la Table ronde Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette liste recense des chevaliers étant cités comme siégeant à la Table ronde dans les récits appartenant au cycle arthurien. Chrétien de Troyes en nomme un grand nombre dans son roman Érec et Énide, sans qu'ils jouent forcément un rôle particulier. Le nombre (toujours symbolique) et les noms varient selon les textes. Principaux chevaliers de la Table ronde[modifier | modifier le code] Ce sont les chevaliers qui apparaissent le plus souvent dans les œuvres du cycle arthurien, ceux qui accomplissent les plus grands exploits, et ceux à qui il est parfois consacré un ouvrage entier. Chevaliers secondaires[modifier | modifier le code] Ce sont des chevaliers dont on connait peu de choses. Chevaliers peu connus[modifier | modifier le code] Un certain nombre de chevaliers sont juste cités, sans que leur histoire ou leur généalogie ne soit développée. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Roi Arthur Le roi Arthur est un roi légendaire de Grande-Bretagne qui donne son nom à la légende arthurienne. Néanmoins le personnage est sans doute inspiré d'un ou plusieurs chefs bretons (de Grande-Bretagne) ayant réellement existé. Le personnage apparaît pour la première fois sous la plume du moine Geoffroy de Monmouth dans son Histoire des rois de Bretagne. Il est par la suite devenu l'archétype du roi chevaleresque. Le roi Arthur aurait vécu de la fin du Ve siècle au début du VIe siècle. Son épée se serait appelée Excalibur et il aurait vécu dans la petite ville de Tintagel avant de devenir roi et d’habiter à Camelot. Histoire légendaire de Arthur[modifier | modifier le wikicode] Ses parents sont Uther Pendragon (un roi breton) et Ygraine de Cornouailles. À l'époque d'Arthur, l'ancienne Bretagne romaine a été envahie depuis quelques dizaines d'année, par des peuples germaniques : les Angles et les Saxons qui occupent une partie de l'île. L'accession au trône[modifier | modifier le wikicode]

Devenir et être chevalier Issu en général d’un lignage noble, mais parfois de naissance modeste, accepté par sa seule valeur, le chevalier doit mériter son intégration dans la communauté qui entoure le roi. Devenir chevalier et rencontrer le roi qui fait les chevaliers est le rêve qui habite le personnage de Perceval le Gallois, dans le Conte du Graal, à partir du moment où il a vu apparaître devant ses yeux éblouis les armures étincelantes des chevaliers qui sortent des profondeurs du bois où il chasse. Grâce à l’enseignement que lui donne le "preudomme", Gornemant de Goort, il va découvrir que la chevalerie ne se réduit pas à ces apparences brillantes et apprend non seulement le maniement des armes, mais aussi les obligations du chevalier : le respect de la vie de l’adversaire, l’utilisation raisonnable de la force qui doit servir la justice et le droit, l’aide à apporter aux dames, aux faibles et aux victimes, la fréquentation des églises et le salut de son âme. Le soldat de Dieu

Armement médiéval La bataille d'Azincourt (1415) entre les Anglais et les Français pendant la guerre de Cent Ans. Miniature du XVe siècle. Armement mérovingien[modifier | modifier le code] L'armement franc a longtemps été vu comme l'une des principales causes des succès militaires de ce peuple au haut Moyen Âge. En réalité, Grégoire de Tours n'a que cette phrase pour qualifier les premiers succès francs dus à ce roi : « Il fit beaucoup de guerres et remporta certaines victoires », ce qui tendrait à montrer que Clovis ne fut ni plus doué, ni plus chanceux que ses prédécesseurs moins connus. En fait, l'armement des Francs mérovingiens, bien étudié grâce à de nombreux recoupements entre l'archéologie et les sources écrites latines, ne devait pas être très différent de celui de leurs voisins germaniques contemporains. Aujourd'hui, l'hypothèse qui tend à triompher explique plus leurs succès retentissants par l'influence romaine qu'ils subirent précocement, que par une quelconque supériorité technique.

Légende arthurienne La légende arthurienne, ou cycle arthurien, est un ensemble de textes écrits au Moyen Âge autour du roi Arthur, de son entourage et de la quête du Graal. C'est un thème fort de la matière de Bretagne. Il n'existe non pas une légende arthurienne, mais plusieurs. Ceci est dû aux nombreux auteurs qui ont assemblé ces traditions au cours des siècles, depuis les premiers moines collecteurs jusqu'aux écrivains qui l'ont enrichie, comme Chrétien de Troyes ou plus récemment Xavier de Langlais. L’arthurianisme est la discipline qui étudie la littérature arthurienne. Origines de la légende[modifier | modifier le code] La légende arthurienne a pour source primaire la matière de Bretagne qui met en scène les Celtes britanniques, originaires des îles Britanniques (dont une partie migre en Bretagne au cours du haut Moyen Âge). Thèmes celtiques et bretons[modifier | modifier le code] Le roman de Littleton et de Malcor[modifier | modifier le code] Auteurs[modifier | modifier le code] Exposition BnF

Le preux chevalier Il existe une autre voie pour agir de manière exceptionnelle : la chevalerie, qui hérite notamment des valeurs des élites guerrières germaniques et qui met son bras armé au service du seigneur puis de Dieu. La chevalerie se constitue entre le XIe et le XIIIe siècle. Formée de simples combattants à cheval, elle devient un ordre réservé à la noblesse à partir du XIIIe siècle. À la différence du saint, le preux ("celui qui est utile") n’est qu’un héros interne à l’aristocratie. La geste de Roland Le personnage de Roland est emblématique de l’idéal de la chevalerie chrétienne avant d’être l’archétype du chevalier français. Les grands banquets médiévaux Préparer une salle Les grandes dates du calendrier chrétien (Noël, Pâques, la Pentecôte...) ou les événements familiaux (mariage, baptême...) fournissent de nombreuses occasions d’organiser un banquet. Le roi et les princes en profitent pour impressionner leurs invités par un étalage de luxe. À table ! On dresse la table devant la cheminée, en posant une planche sur des tréteaux, le tout recouvert d’une nappe blanche. S’il est roi ou prince, une nef de table sera posée devant lui. Un spectacle permanent Les maîtres queux (les chefs cuisiniers) ont préparé des plats extraordinaires présentés avec art pour éblouir les convives. L’écuyer tranchant, muni de son bâton, ordonne aux pages d’apporter les plats qui seront tous disposés sur la table. Contenus extraits de l'ouvrage : Vivre au Moyen Âge - Hachette Jeunesse, Louvre.

La légende du roi Arthur Une histoire de l’abbaye de Glatonsbury, De Antiquitate Glastoniensis Ecclesiae rédigée en 1130 par Guillaume de Malmesbury, mentionne la découverte de la tombe de Gauvain, neveu du roi Arthur, ajoutant que la recherche de celle d‘Arthur était restée vaine. A la même époque une Vie de Gildas d’un certain Caradoc de Llancarfan raconte l’enlèvement de la reine Guenièvre par un roi du Somerset, Melwas, et son emprisonnenment à Glastonbury. L’association de ce site avec la légende arthurienne est donc faite dès le début du siècle. Arthur a été retrouvé de nos jours à Glastonbury, entre deux pyramides de pierre élevées jadis dans le cimetière, gisant profondément en terre dans un tronc de chêne creusé et, solennellement transféré dans l’église, il y a été pieusement déposé dans un tombeau de marbre. Giraud de Barri, De principis instructione, vers 1193. Giraud de Barri identifie Glastonbury avec l’île d’Avallon. La cour d’Angleterre au XIIe siècle et au début du XIIIe siècle est puissante.

La vie des seigneurs On ne peut porter un regard unique sur mille ans de vie quotidienne médiévale. La division de la société en « trois ordres » — les Bellatores (ceux qui combattent), les Oratores (ceux qui prient), les Laboratores (ceux qui travaillent) — prévaut jusqu'à la fin du XIIIe siècle. L’émergence des villes, de la bourgeoisie et des marchands, amène à la création d’un tissu social urbain complexe. Les paysans continuent à représenter la majorité de la population et sont la base matérielle et le fondement de l'activité économique. Il en résulte des relations nouvelles entre ville et campagne, entre seigneurs et « banquiers », producteurs et commerçants. Les grandes foires en sont un élément original, qui font se croiser avec la vie du terroir les flux nouveaux des voies commerciales qui traversent les grandes villes . Les Bellatores : ceux qui font la guerre Dans les trois ordres de la société médiévale, les nobles sont qualifiés du latin de Bellatores : ceux qui font la guerre.

Ce qu'il faut savoir sur le roi Arthur Le graal, la table ronde, Excalibur… Avec ses glorieuses aventures, Arthur est devenu le symbole d’un Moyen Age chevaleresque et religieux. Mais pourquoi est-il toujours à la mode depuis 1 500 ans ? La grande nouvelle a enfin été annoncée aux fans de Kaamelott qui bouillonnent depuis des mois sur les réseaux sociaux : le film, tiré de la série d’Alexandre Astier, sortira en octobre 2020. Le feuilleton humoristique retrace la légende du roi Arthur et de ses compagnons de la Table ronde : Perceval, Lancelot, Gauvain… Une adaptation parodique mais fidèle : « Alexandre Astier a une bonne connaissance des textes médiévaux, souligne Alban Gautier, professeur d’histoire à l’université de Caen et auteur du Roi Arthur (éd. Puf). Lorsqu’il présente Perceval comme un simplet, un peu niais, c’est un héritage des aspects comiques du roman de Chrétien de Troyes. » Le roi Arthur, voilà un personnage indémodable. On a très peu de traces de son existence Que dit l’archéologie ? © Remi Avignon / Flickr

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