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Hypothèse de Sapir-Whorf

Hypothèse de Sapir-Whorf
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sapir. En linguistique et en anthropologie, l’hypothèse de Sapir-Whorf (HSW) soutient que les représentations mentales dépendent des catégories linguistiques, autrement dit que la façon dont on perçoit le monde dépend du langage. Cette forme de relativisme culturel appliquée au langage a été développée par l'anthropologue américain Edward Sapir puis défendue de façon radicale par son élève, Benjamin Lee Whorf. Telle que formulée par ces auteurs, il ne s'agit pas à proprement parler d'une hypothèse scientifique mais plutôt d'une vision générale du rôle du langage dans la pensée que Whorf illustra à travers l'exemple[1] de la « langue esquimau »[2] qui disposerait, selon lui, de trois mots pour désigner la neige là où l'anglais n'en aurait qu'un seul (snow) si bien que « pour un esquimau, ce terme générique [snow] serait pratiquement impensable »[1]. Avant Sapir et Whorf[modifier | modifier le code] « [...] Related:  Sémantique

Négation (linguistique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir négation. Bien que nécessairement liés à la négation logique, les multiples faits de langue correspondants posent des problèmes d’interprétation spécifiques, qui gagnent à être étudiés dans un cadre non strictement syntaxique ou monolinguistique. Sur les autres projets Wikimedia : négation, sur le Wiktionnaire Comme beaucoup de termes abstraits similaires, le mot négation prend plusieurs sens qui, plutôt qu'à des cas d'homonymie ou même de polysémie, correspondent aux différents aspects d'un même concept : On l’utilise aussi parfois pour représenter un morphème ou lexème employé pour exprimer la négation, quoique dans ce cas l'on parle plutôt de négateur. En fait, comme le remarque Antoine Culioli[5], « il n'existe pas, dans quelque langue que ce soit, de marqueur unique d'une opération de négation » : le terme de négation recouvre donc une réalité multiple. EX : Les enfants jouent-ils au ballon ? (le symbole

Analogie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une analogie est un processus de pensée par lequel on remarque une similitude de forme entre deux choses, par ailleurs de différentes natures ou classes. Dans le discours, une analogie explicite est une comparaison, tandis qu'une analogie implicite est une métaphore. En grec, ἀναλογία (analogia) signifie proportion. Grammaire et linguistique[modifier | modifier le code] Phonétique[modifier | modifier le code] beb-er / beb-ido : coc-er / x ; x = coc-ido. Inversement, le verbe hacer fait bien son participe passé en hecho, forme normale d'après l'évolution phonétique mais irrégulière en regard des autres participes passés. Le nivellement analogique ne touche pas les seuls aspects phonétiques d'une langue. Sémantique[modifier | modifier le code] Il y a deux manières de dire « A c'est comme B », l'analogie et la métaphore. Certains auteurs emploient indifféremment les deux termes. Logique[modifier | modifier le code] Droit[modifier | modifier le code]

Deixis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La deixis. Voici avec les termes et les mots anglais. La deixis est une notion linguistique dont la dénomination est directement empruntée au grec δεῖξις (action de montrer, ou référence). Un mot ou une expression est déictique si son interprétation varie en fonction du contexte, comme c'est le cas des pronoms par exemple. Délimitation du concept[modifier | modifier le code] La deixis s'oppose à : Remarque : certaines grammaires ne distinguent pas la « deixis » et l'« embrayage », ou les « déictiques » et les « embrayeurs »[1]. Types de deixis[modifier | modifier le code] Les catégories probablement les plus concernées par la deixis sont celles de la personne, du lieu et du temps (ce que Charles J. On parle aussi de deixis du discours, ou du texte (faisant référence à une partie du discours), ainsi que de deixis sociale (incluant la distinction tu / vous, ainsi que la prise en compte du statut social de l'interlocuteur). Les déictiques désignent :

Éponymie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme vient du grec ancien « ἐπώνυμος » (epônumos), « attribué comme surnom », composé de ἐπί « sur » et de όνομα « nom »[2]. Définition[modifier | modifier le code] Le Petit Larousse définit ainsi l'adjectif « éponyme » : « Qui donne son nom à quelque chose. « Éponyme » est souvent utilisé à tort — sous l'influence anglo-saxonne — pour désigner l'objet qui a reçu son nom d'un personnage ou d'un objet (exemple : « Johnny est le dernier album éponyme de Johnny Hallyday »[5]) ou à la place du qualificatif « homonyme ». Pour en préciser l'usage, l'Office québécois de la langue française a défini « éponyme » ainsi : « Qui donne son nom à quelque chose ou, plus rarement, à quelqu'un » et son emploi dans le domaine de la musique : « On parlera d'auteur éponyme dans le cas d'un auteur qui donne son nom à une œuvre, ou de chanson éponyme pour une chanson dont est tiré le titre de l'album »[7]. en biologie :

Thème (linguistique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir thème. Le thème s'oppose au rhème (ou propos), qui est l'information nouvelle apportée par l'énoncé. Le thème n'est pas forcément exprimé par le sujet grammatical de la phrase : dans « Ta grand-mère, je la connais bien », « ta grand-mère » reste le thème mais il occupe la place du complément d'objet direct (ou, plus précisément, de l'objet patient). Portail de la linguistique

Rhème Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Exemple : « Hier soir j'ai rencontré une femme. La femme m'a interpellé. » Dans la première proposition « une femme » est le rhème (COD). Deux procédés de constructions de phrases utilisent cette notion : la thématisation et la rhématisation. C'est Paul qui m'a donné ce livre. Dans cet exemple, l'information nouvelle est le fait que ce soit Paul et non un autre qui a agi. Portail de la linguistique Antonomase Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Antonomase du nom propre[modifier | modifier le code] L’antonomase du nom propre, la seule vraie antonomase pour beaucoup de linguistes, consiste à employer un nom propre pour signifier un nom commun. Selon le cas, ce type d'antonomase peut s'analyser comme une métaphore ou comme une métonymie. On peut relier l'antonomase du nom propre à la synecdoque dans la mesure où l'individu portant le nom propre fait partie de l'ensemble évoqué (don Juan, par exemple, fait partie des séducteurs). Michel Le Guern estime que pour qu'un nom propre puisse servir d'antonomase, il faut que ce ne soit plus tout à fait un nom propre, et qu'on puisse y déceler des éléments de signification : où sont les Rossinis de notre époque ? Antonomase du nom commun[modifier | modifier le code]

Praxématique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La praxématique est une théorie linguistique centrée sur l'analyse de la production du sens en langage. Elle s'oppose à la glossématique de Louis Hjelmslev considérée comme un projet idéal et abstrait. La praxématique se présente ainsi comme linguistique anthropologique, réaliste et dynamique qui s'intéresse aux processus. Son idée fondatrice est que l'homme tire ses représentations linguistiques de sa praxis. Portail de la linguistique

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