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Polar japonais

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Jiro Akagawa : Le piège de la marionnette (1998) Jiro Akagawa - Meurtres pour tuer le temps (1995) Mon avis : Kayako, Keisuke, Mika, Masami et Katsumi forment une famille bien étrange et mystérieuse.

Jiro Akagawa - Meurtres pour tuer le temps (1995)

Tous pensent se connaître, alors qu’aucun ne se doute de ce que les autres font réellement dans la vie. Ranpo Edogawa - La proie et l'ombre (1993) Auteur : Ranpo Edogawa (Japon) Titre : La proie et l'ombre Parution : 1994 aux éditions Picquier poche (VO, 1925) Considéré comme le maître fondateur de la littérature policière japonaise, l'auteur nous propose dans "La proie et l'ombre" une intrigue ingénieuse, aux tournures labyrinthiques.

Ranpo Edogawa - La proie et l'ombre (1993)

Le narrateur (Edogawa en personne) écrit des romans policiers. Il met en avant dans ses textes les déductions scientifiques de l'enquêteur. Lors d'une de ses nombreuses ballades dans les musées, il rencontre une lectrice qui apprécie son oeuvre. Ranpo Edogawa - Le lézard noir (1934/1993) 2 juin 2007 Beaucoup moins noir et tourmenté que les œuvres habituelles d'Edogawa, ce Lézard noir lorgne avec bonheur du côté de Maurice Leblanc (la voleuse faisant irrésistiblement penser, au début du livre, à un Lupin au féminin) et des grands feuilletonistes de la fin du 19ème, début du 20ème.

Ranpo Edogawa - Le lézard noir (1934/1993)

Il y a dans cette opposition entre Akechi et le Lézard, dans cette course à la victoire sur l'autre, quelque chose qui m'a rappelé Pardaillan et Fausta, surtout dans cette tension sexuelle exacerbée née de la frustration et qui poussait, tant la future et éphémère papesse que la voleuse nippone, à tenter de détruire sans le vouloir vraiment le seul homme qu'elles aimaient. Mais Edogawa, romancier des sexualités sombres et troubles, est beaucoup plus explicite que ne l'aura jamais été Michel Zévaco. Ranpo Edogawa - La bête aveugle (1931/1991) 16 juin 2007 La bête aveugle est une histoire criminelle sans mystère et sans enquêteur.

Ranpo Edogawa - La bête aveugle (1931/1991)

Plutôt un conte cruel, décrivant la lente métamorphose d'un asocial qui, comme l'insecte auquel on peut l'identifier tout au long du récit, passe par plusieurs phases dans sa vie. On ne peut s'empêcher de penser au chef d'œuvre qu'est la nouvelle de 1929 La chenille [1], où Edogawa Ranpo assimilait à une gigantesque larve un homme au corps amputé et meurtri par la guerre, mais resté bien humain, trop humain. L'aveugle attire facilement ses proies en jouant son indifférence contre leur vanité. Ryo Hara - Nuit sur la ville (1994) Jeudi 29 novembre 4 29 /11 /Nov 07:08 Un privé à Tôkyô.

Ryo Hara - Nuit sur la ville (1994)

Tous les ingrédients du polar américain sont là : le privé à moitié looser dans son bureau miteux, le flic vindicatif qui lui cherche des poux, les gros durs de la mafia qui forcément lui en veulent aussi, la belle héritière qui lui court après, le magnat richissime qui se cache derrière tout ça, les bagnoles et l'intrigue alambiquée qui mêle famille, business et élections municipales, ... tout y est ! Keigo Higashino - La maison où je suis mort autrefois (2010) Il faudrait inventer une catégorie "Super-Coup de cœur", pour ce roman.

Keigo Higashino - La maison où je suis mort autrefois (2010)

Dans la collection Actes Noirs en ce mois d’avril, certainement un des meilleurs suspenses de l’année. Il s’agit du roman de Keigo Higashino : “La maison où je suis mort autrefois” (Actes Sud, 2010) Cette chronique vous rapporte quelques-uns des faits, mais n’espérez aucune vraie révélation dans ce résumé. Voilà longtemps que le narrateur, jeune universitaire, n’avait plus de nouvelles de son ex-petite amie, Sayaka. Celle-ci est aujourd’hui mariée à un homme d’affaires absent. Keigo Higashino - Le Dévouement du suspect X (2011) Mercredi 30 novembre 2011 3 30 /11 /Nov /2011 00:00 Yasuko Hanaoka est une jeune femme célibataire élevant seule sa fille Misato.

Keigo Higashino - Le Dévouement du suspect X (2011)

Harcelée par son ex-mari, elle finit par le tuer au terme d'une violente dispute. C'est alors qu'entre en scène son voisin Ishigami. Secrètement amoureux d'elle, il lui offre son aide, et met sur pied un plan particulièrement ingénieux. Si les deux romans traduits en France du japonais Keigo Higashino s'apparentent au roman d'énigme, La maison où je suis mort autrefois recourait au mystérieux, voire à l'épouvante, là où Le dévouement du suspect X fait appel à la raison, et tient essentiellement du jeu de logique. Ishida Ira - ikebukuro West Gate Park II. Vendredi 17 février 5 17 /02 /Fév 17:47 J’ai lu le premier volume il y a de ça quelques années…peut-être même 10 ans, je ne sais plus trop mais je me rappelle fortement que j’avais emprunté le livre à la bibliothèque du quartier où je faisais de la danse classique et j’ai arrêté vers mes 13 ans.

Ishida Ira - ikebukuro West Gate Park II

Je ne me rappelle pas de grand-chose hormis que j’avais beaucoup aimé le livre. Faits intéressants, des années plus tard, je suis allée étudier dans l’université qui a éduqué Ishida Ira, ce charmant écrivain. Bref. Mon père m’avait envoyé le livre quand j’étais au Japon et en avait lu la moitié. Et puis ses personnages. En somme un très bon livre à lire, facile dans le style d’écriture, attachant dans l’histoire. . « Je m’approchais de lui et le serrai dans mes bras. Partager l'article ! InShare. Natsuo Kirino - Disparitions (2002) Natsuo Kirino - Out (1997/2006) 15 juin 2008 Comme Miso Soup dont il est contemporain, Out décrit comment une violence extrême va soudain structurer le monde des différents protagonistes, apportant pour certains un sens à leur vie qu'ils ne cherchaient pas ou plus.

Natsuo Kirino - Out (1997/2006)

Moins métaphysique que le livre de Murakami, il est tout aussi efficace, tant comme thriller que comme roman social. Au départ, quatre femmes dont on peut douter un instant qu'elles aient pu sympathiser. Archétypiques, elles permettent à Kirino de tracer un portrait sans complaisance de la condition féminine dans son pays. Il y a Yoshié, La Patronne, étouffée par les charges imposées par la tradition, esclave à la fabrique, esclave à la maison d'une belle-mère grabataire et ingrate et de filles égoïstes. Les hommes ! Parce que l'homme n'existe pas, ou alors comme tourment, comme gêne, comme souvenir... il sera chose dépeçable.

C'est Masako qui subira la plus importante métamorphose [2] . Illustrations de cette page : Têtes de poupées • Bento. Natsuo Kirino - Monstrueux (2008) Ma sœur Yuriko était un monstre.

Natsuo Kirino - Monstrueux (2008)

Une beauté époustouflante, anormale. Elle nous méprisait, ma mère et moi. Seuls les hommes l’intéressaient. Quand elle avait quinze ans, le lycée de Tokyo tout entier lui est passé dessus. Elle pensait réussir grâce à son corps. J’avais été transporté par « Out », l’œuvre la plus connue de l’auteure. On apprend rapidement la mort de deux prostitués, Yuriko et Kazue assassinées à un mois d’intervalle dans des situations semblables. Mariko Koite - Le chat dans le cercueil (1999)

Bando Masako - Les dieux chiens (2008) Mon avis : BONOMIYA Miki, femme célibataire de 41 ans et créatrice de papier, vit paisiblement au sein d’une famille traditionnelle japonaise (sa mère, son frère, sa belle-sœur et leurs enfants) sur l’île de Shikoku située au sud-ouest du Japon. La famille BONOMIYA est l’une des plus anciennes de la région et est donc très respectée mais depuis quelque temps, plutôt crainte par les villageois.

Miki est donc une célibataire endurcie et le mariage n’est absolument pas à l’ordre du jour jusqu’à ce qu’un jeune et bel étranger (Akira) ne débarque en moto. Akira est en fait le nouveau professeur de l’école de la région venu s’installer dans la région par commodité. Kesako Matsui - Les Mystères de Yoshiwara (2011) Seicho Matsumoto - Le vase de sable (1991) 6 mars 2007 Traduit et publié en 1987, Le vase de sable est un roman que le lecteur occidental peu familiarisé avec les patronymes nippons aura du mal à suivre. Entre les personnages, les villes et les nombreuses gares – car Imashono Eitarô, comme l'inspecteur Mihara de Tokyo Express, utilise principalement les lignes ferroviaires, économiques et pratiques, pour parcourir le pays –, il y a moyen d'être vite perdu.

D'autant que, comme à son habitude, Matsumoto Seichō ne livre pas un polar flamboyant à l'américaine mais une enquête triste et longue, partant de rien et sans intuition géniale de la part de l'enquêteur qui rendrait tout ceci palpitant. Il faudra plusieurs mois au policier tokyoïte pour entrevoir une vérité étonnamment ancrée dans un réel assez sordide. Seichō Matsumoto - La Voix (1992) Seichō Matsumoto - Tokyo Express (1958/1994) 19 mai 2007 Le point de départ de Tokyo Express, célèbre roman japonais vendu à plusieurs millions d'exemplaires et qui apporta la gloire et la renommée à son auteur, est assez identique à celui adopté dans les nouvelles publiées en France dans le recueil La voix.

Une affaire simple et ordinaire change soudainement de nature parce qu'un détail d'apparence trivial heurte la sensibilité, le sens de l'harmonie ou de la beauté de l'un des personnages. Seichô Matsumoto - Un Endroit discret (2010) Miyuki Miyabe - Une carte pour l'enfer (1994) 28 décembre 2006 De facture très classique, Une carte pour l'enfer fait passer lentement le lecteur d'une idylle contrariée à une noirceur sourde et impalpable. Kasha, son titre original, fait référence à une histoire édifiante du bouddhisme, celle de démons conduisant un chariot de feu et entraînant les pêcheurs vers l'enfer (hiro-kuruma ayant la double signification chariot de feu et "à court d'argent"). A travers l'histoire de Shoko, c'est celle de toute la classe moyenne japonaise - piégée par le vertige de la consommation et les pratiques de crédit facile - qui est abordée par l'auteur.

Deux choses peuvent dérouter aisément le lecteur qui ne s'attend à lire qu'un polar supplémentaire. Miyuki Miyabe - La librairie Tanabe (1995) 11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 05:19 Miyabe Miyuki - La librairie Tanabe Picquier Poche, 1999 Monsieur Iwa a soixante-cinq ans et, après sa retraite, s'occupe de la librairie Tanabe qui propose des livres d'occasion. Miyuki Miyabe - Crossfire (2008) Miyuki Miyabe - Du Sang sur la Toile (2010) Seio Nagao - Meurtres à la cour du prince Genji (1994)

Seio Nagao - Le Prince des Ténèbres (1998) Shizuko Natzuki - La promesse de l'ombre. Shizuko Natsuki : Meurtre au Mont Fuji (1986) Kyôtarô Nishimura, le chef de gare du polar. Kyōtarō Nishimura - Les dunes de Tottori (1992) 29 octobre 2011 Avec Les dunes de Tottori – que les voyageurs du Train du Mystère ne verront jamais –, Nishimura Kyōtarō signe un excellent roman où sont parfaitement dosées action, énigmes et enquête policière à rebondissements. Peut-être faut-il cependant, pour l'apprécier pleinement, aimer autant le Japon que les chemins de fer [1]. Ceux-ci sont une composante importante de l'histoire du pays et l'étaient certainement plus encore à l'époque où écrit Nishimura, avant la liquidation de la société nationale pour déficit chronique, mauvaise gestion et malversations.

On se souvient que Matsumoto avait parfaitement et poétiquement exploité l'argument ferroviaire dans son Tokyo express. Ici, Nishimura construit un suspense rythmé par la précision militaire d'une équipe de malfrats qui subtilise, au nez et à la barbe de la Compagnie nationale, un train de douze wagons embarquant 410 passagers. Notes : [1] Ce qui est, vous l'aurez deviné, mon cas. Kyotaro Nishimura - Petits crimes japonais (1998) Tri et relecture, seconde partie. Encore un auteur de romans policiers japonais, mais celui-ci d'un autre style, plus fidèle au genre, et d'une autre époque, plus proche de nous. Résumé : Petits crimes japonais est un recueil de huit nouvelles, publié d'abord chez Clancier-Guénaud puis chez Rivages/Noir. Kyotaro NISHIMURA - Les grands détectives n’ont pas froid aux yeux (1988)

Lundi 19 décembre 2011 1 19 /12 /Déc /2011 16:23. Kido Okatomo - Fantômes et kimonos / samouraïs (2006) Soji Shimada - Tokyo Zodiac murders (2010) Misa Yamamura - Des cercueils trop fleuris (1993) Seishi Yokomizo - La hache, le koto et le chrysanthème (1950/1985) Seishi Yokomizo - La Ritournelle du démon (1990) Seishi Yokomizo - Le village aux huit tombes (1993) Shuichi Yoshida - Le Mauvais (2011)