Le néo-consommateur : une espèce en voie d’apparition ou le consommateur 2.0. Le consommateur d’aujourd’hui aspire à consommer différemment.
Il a d’autres envies, d’autres ambitions pour lui-même et est en train d’adopter de nouvelles habitudes de consommation. En effet, si la crise économique de 2008 est à l’origine de l’émergence du néo-consommateur, celui-ci est cependant le fruit de mutations plus profondes qui ont donné naissance à de nouvelles tendances de consommation. 1. La crise économique à l’origine de l’émergence du néo-consommateur L’attention des consommateurs a toujours été focalisée sur leur pouvoir d’achat. Cette crise de 2008 a tout d’abord entrainé une perte de repère de la part des consommateurs, qui se sont alors réfugiés dans les valeurs sûres : la recherche de prix bas, ou tournés vers de nouveaux médias pour consommer.
Avis d'Expert : Evolution du marketing en grande consommation alimentaire : profils des CP, évolution des études. Interview exclusive de Mr Richard Bordenave, Directeur Marketing-Innovation de LU par Pierre Desmet Monsieur Bordenave, les étudiants du Master Marketing ont été passionnés par votre cours sur Marketing-Innovation.
Pourriez vous nous donner votre point de vue sur l’évolution du marketing et des fonctions marketing ? Pouvez-vous vous présenter d’abord en quelques mots ? Les associations de consommateurs au cœur des enjeux de la normalisation – Groupe AFNOR. Comment la crise a durablement bouleversé nos habitudes de consommation.
Durabilité, proximité et responsabilité, telles pourraient être les valeurs-clés de la consommation dans les années à venir.
Et les consommateurs de demain seront un peu plus âgés, plus connectés et plus rationnels d'après les conclusions d'analystes réunis fin novembre par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). En somme, nous irions vers une accentuation des tendances apparues depuis 2008. Voici une explication chronologique de ce phénomène. 1960-2008, ou "l'existentialisme du panier à courses"
Vers une consommation sur mesure. Le dernier observatoire des tendances émergeantes d'Ipsos, Trend Observer 2010-2011 (*), dresse un constat intéressant sur l'évolution des modes de consommation des Français depuis la crise économique.
Mieux consommer, c'est moins consommer, uniquement en fonction de ses besoins. Les Français semblent être entré dans l'ère de la consommation ajustée. En effet, 71% d'entre eux se sentent coupables à l'idée de gaspiller des produits achetés. Trouver le bon équilibre semble être la clé du problème. À savoir ajuster le prix, les produits et l'espace aux besoins. Ensuite, ajuster les produits à cette tendance de la personnalisation. Enfin, ajuster l'espace grâce à la géolocalisation et aux téléphones intelligents. Dans cette course à l'optimisation, Rémy Oudghiri, directeur du département corporate & tendances Ipsos public Affairs, met en garde contre «le risque de disparition du flou et de l'imprévu». Tendances : de la frénésie de consommation à la résignation.
Le Marketing Book 2012 de TNS Sofres, passé au format 100% numérique en septembre dernier, s'enrichit aujourd'hui d'un nouveau chapitre dédié aux tendances transversales émergentes, ces comportements en devenir, qui pourraient transformer profondément la consommation des Français demain.
Au-delà des " grands classiques " que sont devenus la naturalité, le plaisir, la praticité, auxquels les marques se réfèrent depuis une vingtaine d'années, pour concevoir et promouvoir leurs offres, les experts du Marketing Book dégagent aujourd'hui, quatre grands courants, qui se sont fait jour : jouissance, sécurité, responsabilité et rébellion. En les mettant en regard de l'offre des marques, ils décryptent les profils de consommateurs associés, leurs comportements et leurs attentes. " Les jouisseurs " : Selon la typologie Marketing Book, ils représentent un petit tiers des Français (30%).
Les " Désirs de conso " sont au coeur de leurs choix. Ils aiment consommer ! Le nouvel esprit de la consommation - Eric Fouquier. Revue des marques : numéro 75 - juillet 2011 L'ère du matérialisme et du consumérisme est close.
Une nouvelle ère s'ouvre qui hésite entre l'hyperconsommation citoyenne et le décrochage total. Avec, entre ces deux extrêmes, d'autres choix. Eric Fouquier Eric Fouquier Lors d'une allocution publique, en mars 2011, le gouverneur de Tokyo, M. On peut résister à l'invasion d'une armée mais pas à celle d'une idée dont le temps est venu - Victor Hugo Japon : retour à la sobriété Le Japon a connu de 1970 à 1990, plus fortement que tout autre, le productivisme et son corollaire, le consumérisme, tous deux à forte intensité. Aux années de bulle a succédé la lost décade, actualisée dernièrement et avec raison en lost two decades et bientôt peut-être en lost three decades. Qu'est-ce que le luxe pour vous ? Le phénomène n'est pas passé inaperçu. Ailleurs : extention du post-matérialisme En dix ans une nouvelle mentalité de consommation a donc émergé et n'est plus contestée.
Histoire d'une idée. BONHEUR et HYPERCONSOMMATION ? Quel avenir pour les boutiques 3.0 ? - TRIBUNE. Aux Etats-Unis, 45,9% des consommateurs en ligne se rendent dans des magasins physiques pour comparer des produits avant de les acheter sur le Web (étude ClickIQ).
Confrontés à un « smart » consommateur équipé d’une armada d’applications leur permettant de comparer les prix, les magasins sont réduits à de simples showrooms, au profit des leaders de la vente en ligne Amazon ou eBay. Une menace que les détaillants prennent très au sérieux. Best Buy, en pleine chute des ventes, a remplacé les codes barres de ses produits par des codes barres personnalisés pour éviter que les produits puissent être scannés et comparés en ligne.
Mais cette nouvelle tendance n’est pas une chronique du déclin inéluctable des distributeurs traditionnels : elle est symptomatique d’une profonde mutation. Elle fait écho au challenge de l’intégration du digital dans les espaces retail et répond à la nécessité d’offrir aux consommateurs « omni-canaux » une expérience sans discontinuité entre online et offline.