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L'ensemble du Liberia touché, inquiétude aux États-Unis. À lire également: Le virus Ebola s'est propagé à toutes les provinces du Liberia, pays le plus touché et d'où l'épidémie s'est transmise aux États-Unis, une première contamination hors d'Afrique.

L'ensemble du Liberia touché, inquiétude aux États-Unis

L'épidémie actuelle est «la plus haute priorité pour la communauté internationale - pour le monde entier, et pas seulement l'ONU», a estimé jeudi à Monrovia le chef de la nouvelle Mission des Nations unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER), Anthony Banbury, lors d'une conférence de presse. «La seule manière de mettre fin à cette crise est de ne plus avoir un seul cas d'Ebola, afin qu'il n'y ait plus de risque de transmission. (...) Quand cela sera fait, l'UNMEER rentrera à la maison», a ajouté M. Banbury, attendu en Sierra Leone vendredi, puis en Guinée dimanche. La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf avait demandé à M. Selon elle, «l'ensemble des 15 provinces signalent désormais des cas». Le Texas surveille une centaine de personnes ayant approché le malade 2 octobre.

Plus d'une centaine de personnes étaient surveillées jeudi par les autorités sanitaires texanes, pour déceler d'éventuels symptômes de la fièvre Ebola qui a été identifiée tardivement sur un homme tout juste rentré du foyer le plus important de l'épidémie en Afrique de l'Ouest.

Le Texas surveille une centaine de personnes ayant approché le malade 2 octobre

L'homme, un Libérien identifié comme Thomas Eric Duncan, est arrivé sans symptôme à Dallas le 20 septembre en provenance du Liberia. Il a commencé à se sentir mal le 24 septembre, soit quatre jours avant d'être diagnostiqué d'Ebola et qu'il soit placé en quarantaine. Selon le dernier bulletin de l'hôpital jeudi, il reste dans un état grave. Environ une centaine de personnes ayant pu entrer en contact avec lui pendant les quatre jours où il est était contagieux avant son hospitalisation, font l'objet d'une évaluation, a précisé le directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le Dr Tom Frieden. Quatre membres de la famille de M. Le neveu de M. Arrivée du cameraman américain/ 6 octobre. Le cameraman américain qui a contracté le virus Ebola au Liberia est arrivé lundi aux États-Unis pour y être soigné, selon la chaîne NBC.

Arrivée du cameraman américain/ 6 octobre

L'avion transportant Ashoka Mukpo, 33 ans, a quitté dimanche la capitale libérienne Monrovia et effectué une brève escale à Bangor (Maine), avant de se diriger vers le Centre médical du Nebraska, a précisé NBC. Ashoka Mukpo, un cameraman pigiste recruté mardi par la chaîne de télévision américaine NBC, était en quarantaine depuis mercredi dans un centre de traitement d'Ebola de l'ONG Médecins sans frontières (MSF), à la limite est de la capitale libérienne.

Le Centre médical du Nebraska est actuellement l'un des rares établissements américains capables d'accueillir des patients touchés par Ebola, et est déjà parvenu à guérir un médecin également contaminé par la fièvre hémorragique au Liberia. Il ne se sent «pas si malade», a ajouté son père, Mitchell Levy. Dépistage renforcé à l'aéroport JFK de New York 11 octobre. À lire également: L'aéroport international JFK de New York a commencé samedi à mettre en oeuvre le contrôle renforcé des passagers en provenance des trois pays d'Afrique de l'Ouest affectés par l'épidémie d'Ebola, qui a fait plus de 4000 morts.

Dépistage renforcé à l'aéroport JFK de New York 11 octobre

Les passagers en provenance du Liberia, de la Sierra Leone et de Guinée sont dirigés et examinés dans une zone ad hoc de l'aéroport, et «en cas de fièvre, d'autres symptômes ou d'exposition à Ebola», seront orientés vers les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) pour un examen clinique, a indiqué samedi matin devant la presse Gil Kerlikowskie, patron du Customs and border protection (CBP). Dans l'aéroport, les personnes seront examinées par du personnel du CBP spécialement formé pour repérer d'éventuels symptômes de la fièvre hémorragique Ebola. Ces cinq aéroports accueillent plus de 94% des voyageurs arrivant aux Etats-Unis depuis ces trois pays. Cela concerne environ 150 passagers par jour, selon la Maison-Blanche. Deuxième cas d'Ebola confirmé aux États-Unis 12 octobre. Décès du Libérien au Texas, les É.

Deuxième cas d'Ebola confirmé aux États-Unis 12 octobre

-U. renforcent leurs contrôles aux aéroports Les autorités sanitaires américaines ont confirmé dimanche la première infection par Ebola contractée aux États-Unis, par une soignante d'un hôpital texan où un Libérien infecté est décédé, l'attribuant à une faille du protocole de protection. L'annonce de cette contamination a ravivé les craintes sur la capacité des États à contenir la plus grave épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest depuis l'identification du virus en 1976, et sur les mesures de protection adoptées.

La fièvre hémorragique a fait 4 033 morts sur 7 399 cas recensés dans 7 pays -surtout en Guinée, Sierra Leone et Liberia, mais aussi Nigeria, Sénégal, Espagne et États-Unis-, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 8 octobre. Dimanche les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont confirmé l'exactitude des tests effectués à l'hôpital de Dallas samedi soir. Les États-Unis devront «repenser» leur approche. À lire également: Les États-Unis vont devoir «repenser» leur approche d'Ebola après la contamination d'une femme au Texas qui avait soigné un patient atteint du virus et décédé mercredi, a estimé lundi un haut responsable de la santé.

Les États-Unis devront «repenser» leur approche

Un syndicat d'infirmières a réclamé de son côté que les soignants en prise avec le virus, qui a fait plus de 4 000 morts dans le monde depuis le début de l'année, soient davantage protégés. La première infirmière infectée par Ebola parle dans une vidéo 16 octobre. À lire également: Une vidéo a été publiée jeudi montrant la première infirmière contaminée par le virus Ebola aux États-Unis, l'air lucide et souriant.

La première infirmière infectée par Ebola parle dans une vidéo 16 octobre

La vidéo de 56 secondes a été enregistrée à l'hôpital Texas Health Presbyterian Hospital de Dallas et montre une brève conversation entre l'infirmière Nina Pham et son médecin traitant. Mme Pham a été transférée jeudi dans un hôpital spécialisé du Maryland, les Instituts nationaux de santé, près de Washington. «Venez tous au Maryland», plaisante-t-elle dans la vidéo. La vidéo, publiée sur YouTube, a été filmée par le médecin. «Je vous aime», lance-t-elle au personnel qui s'est porté volontaire pour la soigner, en essuyant des larmes. La seconde contamination «très inquiétante» 15 octobre. À lire également: Le monde est en train de perdre la guerre contre Ebola La seconde contamination par le virus Ebola d'une soignante aux États-Unis est «très inquiétante» selon les autorités sanitaires américaines qui se «préparent à l'éventualité de nouveaux cas dans les jours prochains».

La seconde contamination «très inquiétante» 15 octobre

«L'enquête permet d'identifier des personnels soignants supplémentaires qui seront suivis de très près et nous nous préparons à l'éventualité de nouveaux cas dans les jours prochains», a déclaré le directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le docteur Thomas Frieden. La seconde infirmière contaminée, Amber Wilson (Via Twitter) Tout comme la première infirmière atteinte par Ebola, la seconde soignante contaminée a eu «beaucoup de contacts» entre les 28 et 30 septembre avec le Libérien hospitalisé à Dallas, ont précisé les services de Santé du Texas.

(Photo Archives Reuters) Les États-Unis vont devoir «repenser» leur approche d'Ebola. Les États-Unis vont devoir «repenser» leur approche d'Ebola après l'infection d'une femme au Texas (sud) qui avait soigné un patient atteint du virus et décédé mercredi, a estimé lundi un haut responsable de la santé.

Les États-Unis vont devoir «repenser» leur approche d'Ebola

«Nous devons repenser la manière dont nous contrôlons l'infection par Ebola parce qu'une seule contamination est inacceptable», a déclaré lors d'une conférence de presse le directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Tom Frieden. M. Ebola: 750 passagers de plus contrôlés aux États-Unis. À lire également: Les autorités sanitaires américaines ont annoncé qu'elles allaient interroger 750 passagers aériens de plus qu'initialement prévu, après qu'une infirmière a pris l'avion avant d'être testée positive au virus mortel Ebola.

Ebola: 750 passagers de plus contrôlés aux États-Unis

L'infirmière Amber Vinson avait obtenu par téléphone l'autorisation des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de prendre l'avion le 13 octobre entre Cleveland et Dallas, malgré une légère fièvre. Les consignes étaient alors d'interdire les déplacements des soignants si leur fièvre dépassait 38 degrés, mais selon plusieurs sources l'infirmière pourrait avoir été plus malade qu'elle ne le laissait entendre. Dans ce contexte et alors que l'anxiété gagne les États-Unis, les autorités ont décidé d'étendre leurs contrôles aux passagers ayant pris le même avion --mais sur des vols différents-- que celui emprunté par Amber Vinson. Jusqu'alors, ils avaient uniquement contacté les passagers du vol Cleveland-Dallas du 13. La psychose se répand du nord au sud des États-Unis.