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Mon Japon

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Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Neoguri : la grosse arnaque le typhon. Ma première saison des pluies a été décevante.

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Neoguri : la grosse arnaque le typhon

J'attendais qu’il pleuve sans discontinuer pendant un mois mais il n’a plu que quelques jours, par averse. C’est dommage parce qu'une des choses les plus poétiques à Tokyo, c'est le ballet des parapluies. Le parapluie japonais est sans égal : il est transparent — et maintenant je sais qu’un parapluie opaque n’est qu’un brouillon de parapluie—, on le paye 108 ¥ (0,80 €) au hyaku en shop, puis, une fois sur deux, on l’oublie dans le métro en rentrant chez soi. J’attendais que Neoguri me fasse découvrir Tokyo sous des trombes d’eau. J’attendais beaucoup de lui. Mardi 8 juillet 04h24, mon père via Gmail Bonjour mon amour. La météo annonce un typhon sur le japon pour mardi. Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: C’est extra : faire de la figuration au Japon (Partie II)

C’est officiel, je viens d’obtenir un rôle sur un épisode de Torihada, l'émission du lundi soir sur TV Asahi.

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: C’est extra : faire de la figuration au Japon (Partie II)

Torihada, ça veut dire « chair de poule » en japonais et l’émission présente des reconstitutions d’histoires supposées effrayantes, le tout sous les « Eeeeehhh??!!! » et les « Oooohhh... » de starlettes incrustées en médaillon au coin de l’écran. Ce type de programmes — dont chaque chaîne à sa propre déclinaison — permet à un certain nombre de gaijins sinon de payer le loyer, du moins d'avoir vaguement l'impression d'être utile à quelque chose (tout en profitant de boissons et de repas gratuits). Quelle est l’importance de la qualité du jeu sur un Torihada ? Premier élément de réponse : jusque-là, je n’ai été que figurante et la sélection s’est faite sur photos.

Premier jour de tournage, rendez-vous à 7h30 à Shibuya 7h14 : dans le métro, à ma droite sur la banquette, un type dans la vingtaine, les jambes largement écartées de façon à ce que je ne puisse pas bouger. Pause déjeuner. Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: C’est extra : faire de la figuration au Japon (Partie I) Pour l’étranger qui ne parle pas japonais, faire de la figuration est l’une des façons les plus simples de gagner de l’argent.

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: C’est extra : faire de la figuration au Japon (Partie I)

Et ça tombe bien parce que, qu’elles soient localisées dans un bureau minuscule au cœur du quartier branché d’Harajuku ou au rez-de-chaussée d’une maison perdue dans un quartier résidentiel excentré, de nombreuses talent agencies se partagent le gâteau de la fourniture de gueules de gaijin pour campagnes publicitaires et programmes TV. Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Rewind : Tokyo, in the mood for Love (hotel) Lors de mon premier passage à Tokyo, j’ai mangé des sushis, photographié la foule traversant le passage piéton de Shibuya et j’ai ri des voix haut-perchées que prennent certaines Japonaises dans le but de paraître kawaii mais je suis passée à côté des love hotels (rabu hoteru en V.O.).

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Rewind : Tokyo, in the mood for Love (hotel)

A défaut, — et j’aurais dû comprendre à ce moment-là que mon couple bâtait de l’aile —, j’ai passé la nuit dans un cyber café. Pour être honnête, je pensais que la fréquentation de ce type d’établissements se limitait aux couples illégitimes, aux prostituées et aux époux fatigués pour qui la moindre sortie de route représente un moyen de sauver les meubles. Et si ces trois hypothèses justifient l’existence des 20 000 à 30 000 présents sur le territoire japonais, je pensais pouvoir me dispenser de l’expérience (comme je me suis dispensée jusque-là de l’expérience Maid Café où une serveuse-soubrette me chanterait une comptine pour que ma boisson ait meilleur goût).

La porte est verrouillée. Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Une heure à Akihabara avec un NEET de location. Yousuke Naka a 25 ans.

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Une heure à Akihabara avec un NEET de location

Il porte un costume de parfait salaryman sans avoir jamais intégré le monde de l’entreprise et, posté devant la gare d'Akihabara depuis le début du mois, il tente d’attirer le chaland en tenant une pancarte le présentant comme un NEET de location. NEET est un acronyme anglo-saxon qui signifie non-étudiant, non-employé et non-stagiaire (Not in Education, Employment, or Training). Il est utilisé dans les administrations du Royaume Uni et de certains pays asiatiques tels que le Japon où il est le titre officiel de ceux qui, âgés de 15 à 34 ans, sont sans emploi, célibataires et non-inscrits dans un établissement scolaire.

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Don Quijote, shopping miracle et coussin-étron. Lieu de perdition par excellence, je me dois de placer Don Quijote (Donki pour les intimes), au sommet des éléments emblématiques du Japon.

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Don Quijote, shopping miracle et coussin-étron

J’ai bien conscience qu’élever un magasin au rang de symbole d’un pays, c’est véhiculer l’idée que je n’ai rien compris à la vie. Parce que oui, je pourrais passer mes journées à m’initier à la calligraphie et à l’ikebana (l’art de la composition florale) mais au lieu de ça, je préfère perdre mon temps dans un supermarché discount qui a pris pour icône un pingouin bleu obèse, coiffé d’un bonnet de Père Noël. Shikata ga nai, mon ami(e). Selon son site, le modèle économique de l’enseigne repose sur trois axes : praticité, promotion et… divertissement. Au Japon, tout ce qui n’est pas travail se doit d’être divertissant. . « C’est comme une chasse au trésor… Premier arrivé, premier servi… Même en pleine nuit… Une jungle de bonnes affaires… » ( Avec un petit côté Babou en plus improbable, Don Quijote me rappelle le Perthus.

Www.donki.com. Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Rewind : Tokyo la nuit, 12 heures dans un cybercafé tokyoïte. Arrivé à Tokyo, il est difficile de rester de marbre face à la frénésie technologique ambiante.

Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Rewind : Tokyo la nuit, 12 heures dans un cybercafé tokyoïte

Véritable Mecque digitale pour tout geek déconnecté de la réalité, le quartier d’Akihabara est la pour les amoureux d’hologrammes et de J-Pop. Et c’est aussi là-bas que j’ai tenté de passer une nuit dans une box-internet. Le geek tokyoïte, on le croise errant dans les SEGA Centers où il exerce sa dextérité sur des jeux d’arcade avant de tenter de gagner une figurine d’écolière à gros seins et petite culotte blanche sur une machine à pince.

Quand il a gagné trop de peluches, il en apporte quelques unes en offrande à l’une des serveuses/soubrettes du @Home Café qui, en échange d’une petite contre-partie financière, l’appellera maître pendant qu’ils joueront à Hippo Gloutons. Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.: Tokyo, M+3 : état des lieux. Pourquoi Tokyo ? Pourquoi pas.