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Loi 90-9-1. "90-9-1" Rule for Participation Inequality: Lurkers vs. Contributors in Internet Communities. La collaboration ? Une fumisterie ? - [Fr] Orange Business Live France. Andrew Keen sur Internet: "Les réseaux sociaux ne sont pas vraiment sociaux" Autoproclamé « Antéchrist de la Silicon Valley », Andrew Keen est rapidement devenu la bête noire des blogueurs du monde entier lors de la sortie de son premier livre en 2007 : Le culte de l’amateur, comment Internet tue notre culture.

Andrew Keen sur Internet: "Les réseaux sociaux ne sont pas vraiment sociaux"

Trois ans plus tard, ce provocateur revient avec un nouvel ouvrage consacré aux réseaux sociaux : Digital Vertigo: Anxiety, Loneliness and Inequality in the Social Media Age. Atlantico a pu l'interviewer lors de son dernier passage à Paris, à l’invitation de Microsoft. A peine moins virulent que par le passé, Andreew Keen critique les admirateurs béats d’Internet, et pointe les dangers de ce média.

Atlantico : Votre nouvel ouvrage est consacré aux réseaux sociaux. Que pensez-vous de l’intitulé même de « réseau social » ? Pourquoi ce titre Digital Vertigo: Anxiety, Loneliness and Inequality in the Social Media Age ? Je parle d’inégalité parce qu’à l’ère des médias sociaux chacun lutte l’un contre l’autre. C’est exact. Propos recueillis par Aymeric Goetschy. Le management en réseau(x) Les réseaux sociaux ne casseront pas les silos.

2011 nous amène son lot de prophéties sur l’Entreprise 2.0 et son substrat principal : les réseaux sociaux d’entreprise (RSE).

Les réseaux sociaux ne casseront pas les silos

Ces derniers vont-ils enfin, comme on l'entend souvent, casser les silos qui asphyxient l’entreprise, brident les initiatives, plombent la productivité, et même sapent le bonheur de employés ? Certains vont même jusqu’à pronostiquer que, faute de dépasser ce barrage organisationnel, les RSE seraient condamnés au déclin. Et pourtant, si l’on regarde en détail notre société, on remarque qu’elle a évolué vers une spécialisation croissante. Pour s’en convaincre, prenons les parcours des étudiants. Ils s'orientent de plus en plus tôt afin de devenir des professionnels patentés au sein de métiers bien segmentés : ingénieur dans l’aéronautique, médecin spécialiste, etc.

Les silos sont bien là, ancrés dans notre culture et dans notre manière d’aborder la performance par la spécialisation et la taylorisation de l’intégralité de la société. . « Born to be specialist » Faire émerger la vraie Entreprise 2.0. Les notions de finalité, de vision et de valeurs reviennent en force dans les entreprises.

Faire émerger la vraie Entreprise 2.0

Un nombre croissant de dirigeants et de DRH réalisent que ces notions doivent avant tout être appréhendées comme des outils de management créant du sens et de la cohésion, et qu’elles ne doivent en aucun cas être laissées entre les mains d’un département ou d’une agence de communication. Partager la vision et rendre les valeurs authentiques est difficilement envisageable sans l’utilisation de pratiques collaboratives à tous les échelons de l’entreprise. Alors que les projets conduits de manière collaborative doivent le plus souvent venir de « la base », développer un environnement qui valorise la collaboration incombe aux directions générales et des ressources humaines. A partir de ce postulat, explorons les facteurs individuels et collectifs qui favorisent la collaboration. Les facteurs individuels nécessaires au développement des pratiques collaboratives. Hiérarchie ou réseau ? Où en est-on, et où va-t-on, en matière de management des entreprises et des administrations ?

Hiérarchie ou réseau ?

Depuis la parution du Nouvel Esprit du Capitalisme, l’ouvrage des sociologues Luc Boltanski et Eve Chiapello, qui décrivait comment le capitalisme avait renoncé au principe fordiste de l’organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l’initiative des acteurs et l’autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique, une double tendance semble se dessiner. D’un côté, certaines entreprises semblent revenir à une organisation prétendument scientifique du travail à base de process, de règles ou de reporting, qui se voudrait émancipée des hommes, de leurs humeurs, de leurs aléas et de leur imprévisibilité. Commentaires en ligne : Le média humain : Dangers et opportunités des réseaux sociaux pour l'entreprise.