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Actualités Articles 1 Le sommeil

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Secrets du sommeil. La physiologie du sommeil. Le déroulement d'une nuit de sommeil humain, avec l'alternance régulière de sommeil calme à ondes lentes (SL) et de sommeil paradoxal (SP), est de description assez récente, se situant vers le milieu des années cinquante.

La physiologie du sommeil

Cette périodicité et, surtout, l'association quasi systématique des souvenirs de rêves au sommeil paradoxal, ont été les facteurs décisifs de l'essor des recherches sur le sommeil. L'approche pluridisciplinaire a été et reste indispensable pour l'étude du cycle veille-sommeil-rêve. Les connaissances actuelles permettent d'élaborer des schémas de régulation des états de vigilance qui débouchent sur une approche diagnostique et thérapeutique renouvelée des insomnies et des troubles du sommeil. Sommeil paradoxal et physiologie du rêve. Dr Jean-Michel CrabbéMis à jour le 1 janvier 2013 jmc@sitemed.fr Après la découverte du sommeil paradoxal, le rêve devait reprend sa place dans le domaine de la médecine.

Sommeil paradoxal et physiologie du rêve

Résumé Dans les années 60, le neurophysiologiste français Michel Jouvet découvre le sommeil paradoxal et sa relation avec le rêve. Il s'agit d'une fonction neurophysiologique vitale, commune à tous les mammifères et aux oiseaux. La relation entre sommeil paradoxal et rêve dérange les psychiatres et les psychanalystes défenseurs de la théorie freudienne du rêve. Les structures cérébrales qui nous éveillent et nous endorment. L’électroencéphalographie est une méthode d’enregistrement de l’activité du cortex par l’entremise d’électrodes apposées sur le cuir chevelu.

Les structures cérébrales qui nous éveillent et nous endorment

Grâce à cette technique, on a pu observer dans les années 1950 que l’activité du cortex durant le sommeil paradoxal était aussi intense que durant l’éveil. D’où le nom de sommeil « paradoxal » pour attirer l’attention sur ce phénomène. Mais avec le développement des techniques d’imagerie cérébrale au milieu des années 1990 (voir capsule outil à gauche), on a découvert d’autres structures cérébrales, souvent situées en profondeur sous le cortex, dont l’activité était grandement modifiée durant le sommeil paradoxal. Nos différents sommeils. Pour comprendre l’importance du sommeil, il suffit d’observer ce qui se passe quand on ne dort pas assez ou, comme le disent les médecins, quand on montre les signes du syndrome d’insuffisance du sommeil.

Nos différents sommeils

Bien entendu, on est somnolent durant la journée. On tend aussi à faire la "grasse matinée" le week-end pour rembourser cette « dette de sommeil ». Si l’on n’y parvient pas, plusieurs effets néfastes vont apparaître. Le sommeil, l'autre versant de l'esprit. Introduction.

Le sommeil, l'autre versant de l'esprit

La veille et le sommeil. Les enquêtes par questionnaire de la Sofres révèlent que plus de 10 millions de Français seraient concernés par des troubles du sommeil. Mais de quel parle-t-on exactement ? Insomnie, somnolence, fatigue, ronflement, somnambulisme, pipi au lit ? La notion de concerne autant le sommeil que l’éveil, et recoupe en réalité des situations extrêmement diverses. En pratique, la consultation à propos du sommeil peut se référer à quatre sortes de situations : . Vouloir dormir : le malade de dormir, mais sans y arriver. Pouvoir dormir : le malade de rester éveillé, mais sans y arriver.

Savoir dormir : le malade de s’adapter aux rythmes imposés, mais sans y arriver. Devoir dormir : le malade de "désobéir" à son sommeil, mais sans y arriver. "Vouloir dormir" : l’insomnie et les somnifères. La première consultation médicale n’a lieu qu’au stade de la mise en échec des recettes traditionnelles d’automédication. La naissance du concept de sommeil paradoxal comme troisième état du cerveau. En résumé, mon séjour m'apprit que la formation réticulée pouvait être responsable de "phénomènes transactionnels" aussi bien que le cortex, mais je n'en étais pas encore totalement convaincu.

La naissance du concept de sommeil paradoxal comme troisième état du cerveau

Rentré à Lyon, je terminai mon clinicat en décrivant "la mort de l'encéphale" (1) et me consacrai ensuite à la recherche comme Chargé de recherche au CNRS. Je fus recueilli dans le laboratoire du Doyen Hermann qui considérait l'ancien interne que j'étais avec sévérité, curiosité et bientôt bienveillance. J'étais riche de pièces vides, d'un vieil appareil EEG Alvar à 6 plumes, d'un appareil stéréotaxique et des dizaines de chats de l'Hôtel-Dieu. Après bien des essais et erreurs, nous décidâmes avec François Michel, un jeune interne et Danièle Mounier, une étudiante de 2e année, d'étudier l'aspect le plus primitif de l'apprentissage, c'est-à-dire l'habituation (l'apprentissage à ne pas réagir à un stimulus sans signification). Nous choisîmes ainsi l'habituation de la réaction d'éveil. La durée du sommeil inscrite dans les gènes.

Un lien entre sommeil et diabète. Silence, on dort ! L’hormone du sommeil décryptée. La mélatonine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l’hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques, elle est secrétée par la glande pinéale (située dans le cerveau), en absence de lumière.

L’hormone du sommeil décryptée

Des chercheurs de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) ont découvert un récepteur cérébral MT2 qui lorsqu’il est activé par la mélatonine favorise le sommeil profond. « La précision du rôle des MT2 de la mélatonine représente une percée scientifique importante qui les placent comme nouvelle cible prometteuse pour de futurs traitements de l'insomnie. Cette découverte explique également l'effet hypnotique et peu concluant des comprimés de mélatonine en vente sans ordonnance, qui agissent sur les deux récepteurs aux effets opposés» explique Gabriella Gobbi, psychiatre. Dormir debout : le cerveau en mode « off »

V.

Dormir debout : le cerveau en mode « off »

Vyazovskiy et al., Local sleep in awake rats, in Nature vol. 472, p. 443, 2011 Koslovskaya Ksenia/Shutterstock Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau&Psycho Quand on ne dort pas assez, la concentration s’étiole, les erreurs s’accumulent, la mémoire flanche et l’on « décroche » souvent dans les conversations. Des neurones s'endorment dans un cerveau éveillé. Le manque de sommeil peut être la cause de dysfonctionnements de l'activité cérébrale. © Happy Batatinha, Flickr, CC by 2.0 Manque de sommeil : des neurones s'endorment dans un cerveau éveillé - 2 Photos Le sommeil est indispensable à la survie d’un grand nombre d’animaux, en particulier les mammifères.

Des neurones s'endorment dans un cerveau éveillé

D’ailleurs, les êtres humains nécessitent en moyenne 7 heures de sommeil quotidiennes pour être au mieux de leur forme. Mais que se passe-t-il lorsque l’on prive l’organisme de son repos journalier ? D’après une nouvelle étude américaine publiée dans la revue Nature, une partie du cerveau se mettrait sur pause, alors même que l’individu est réveillé !