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Narcolepsie

Narcolepsie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lorsqu'un patient atteint de narcolepsie s'endort, il fait généralement l'expérience d'un sommeil paradoxal durant une dizaine de minutes ; alors que la vaste majorité des individus n'atteignent le sommeil paradoxal qu'après 90 minutes. Un autre problème surgissant chez les patients atteint de narcolepsie est la cataplexie, une faiblesse musculaire soudaine ressentie lors d'une période d'émotions fortes[1]. La narcolepsie est un trouble d'origine neurobiologique du sommeil. Histoire et société[modifier | modifier le code] Historique[modifier | modifier le code] La première observation clinique d'un cas de narcolepsie en a été faite en 1877 sous la forme d'un trouble de l'éveil chez une mère et son fils[4]. Société[modifier | modifier le code] Conduite automobile[modifier | modifier le code] Épidémiologie[modifier | modifier le code] La prévalence de la narcolepsie est estimée entre 2 et 3 pour 10 000 habitants en France[7].

Narcolepsie-cataplexie Les signes cliniques de la Narcolepsie-cataplexie : Somnolence Diurne Excessive Fatigue et manque d’allant permanent Attaques imprévisibles de sommeil Cataplexies (perte du contrôle des muscles volontaires) provoquées par des émotions (avec ou sans chute). Paralysies, juste avant ou juste après le sommeil Hallucinations et rêves réalistes et terrorisants Sommeil de nuit fragmenté par des éveils, des cauchemars... est une maladie rare mais probablement largement sous-diagnostiquée. C’est une maladie de la vigilance et du sommeil. Depuis 1957 la narcolepsie-cataplexie bénéficie d’une reconnaissance scientifique bien complète mais elle reste relativement méconnue du grand public. On la définit par l’association de quatre symptômes clinique (la "tétrade narcoleptique") et le diagnostic est confirmé sur des critères somnologiques (enregistrement du sommeil) et immunologiques (car il s’agit aussi d’une maladie auto-immune et génétique). Pouvoir dormir n’importe où... Médor dort ...

Mélatonine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mélatonine ou N-acetyl-5-methoxytryptamine, souvent dénommée hormone du sommeil[2], est surtout connue comme étant l'hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques en étant synthétisée surtout la nuit[3]. Elle régule beaucoup de sécrétions hormonales, chez l'humain et chez tous les mammifères. L'organisme peut d'ailleurs l'extraire de ces sources végétales (riz, bananes, ananas, etc.[4])[5]. La mélatonine semble avoir de multiples fonctions, autres qu'hormonales en particulier comme antioxydant[6]. Des microbes et diverses plantes produisent aussi de la mélatonine (dite phytomélatonine dans le cas des plantes[8],[9],[10])[11],[12]. Synthèse[modifier | modifier le code] Synthèse diurne constitutive de la sérotonine[modifier | modifier le code] La sérotonine est synthétisée de façon constitutive le jour et même la nuit pour certains individus. Synthèse nocturne régulée[modifier | modifier le code] [réf. nécessaire].

Hypocrétine (orexine) et narcolepsie : dormir ou dîner La narcolepsie se caractérise par une somnolence diurne excessive et par la survenue anormale de manifestations empruntées au sommeil paradoxal comme la cataplexie (accès de faiblesse musculaire déclenchés par les émotions), les hallucinations hypnagogiques et les paralysies du sommeil. Cette affection débute généralement durant l'adolescence et touche un individu sur 2000. Notre groupe a montré que l'hypocrétine-1 est indétectable dans le liquide céphalorachidien de la plupart des individus narcoleptiques alors qu'elle est présente chez tous les contrôles étudiés. De même, le transcrit codant pour la préprohypocrétine manque dans l'hypothalamus latéral des patients affectés par la narcolepsie. Ces résultats font suite à la démonstration que la narcolepsie canine est due à la mutation du gène codant pour le récepteur de l'hypocrétine de type 2 (HCRTR2) et que, chez la souris, la déficience du gène codant pour la préprohypocrétine induit la survenue de symptômes narcoleptiques. La maladie

Sérotonine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle est majoritairement présente dans l'organisme en qualité d'autacoïde. Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total présent dans le corps[3], mais elle y joue un rôle essentiel[4]. Elle est impliquée dans la régulation du cycle circadien[5] dans le noyau suprachiasmatique (siège de l'horloge circadienne), dans l'hémostase, dans la mobilité digestive et « dans divers désordres psychiatriques tels que stress, anxiété, phobies, dépression ». Histoire[modifier | modifier le code] La sérotonine a été identifiée en 1946, sous le nom d'entéramine[6], par le pharmacologue italien Vittorio Erspamer (1909-1999) dans les cellules entérochromaffines du tube digestif[7]. Localisation[modifier | modifier le code] Localisation des neurones sérotoninergiques. La sérotonine a été identifiée dans la muqueuse gastro-intestinale, dans les plaquettes sanguines et dans le système nerveux central[6].

Narcolepsie avec cataplexie après vaccination anti-H1N1 - Revue Neurologique Brève communication Narcolepsy with cataplexy associated with H1N1 vaccination a Centre d’investigation et de recherche sur le sommeil, 46, rue du Bugnon, 1011 Lausanne, Suisseb Service de neurologie, centre hospitalier universitaire de Vaudois, université de Lausanne, 46, rue du Bugnon, 1011 Lausanne, Suissec Centre intégratif de génomique, centre hospitalier universitaire de Vaudois, université de Lausanne, 46, rue du Bugnon, 1011 Lausanne, Suisse Received 14 February 2011, Revised 13 April 2011, Accepted 15 April 2011, Available online 14 June 2011 Choose an option to locate/access this article: Check if you have access through your login credentials or your institution Check access Show more Show less Get rights and content Résumé Introduction Observations Nous rapportons deux cas (un garçon de neuf ans et un jeune homme de 18 ans) dont la narcolepsie-cataplexie s’est déclarée trois à quatre semaines après le vaccin anitH1N1. Conclusion Abstract

Tryptophane Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Propriétés[modifier | modifier le code] Biosynthèse et production[modifier | modifier le code] Les bactéries et les plantes sont capables de synthétiser le tryptophane. Occurrence chez l'homme[modifier | modifier le code] Dans l'organisme humain, le tryptophane est indispensable et représente environ 1 % des acides aminés présents dans les protéines (le plus rare des 20 acides aminés). La production de la sérotonine dans le cerveau varie directement en fonction du transport du tryptophane dans le cerveau (au travers de la barrière hémato-encéphalique). C'est le chercheur américain Richard Wurtman qui découvrit la forme L-tryptophane dans des travaux qui le conduisirent ensuite à des développements dans le domaine des fenfluramines[4]. Cas d'empoisonnement[modifier | modifier le code] Sources alimentaires de tryptophane[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Vaccins grippe A(H1N1) et narcolepsie - Actualisation des données - Communiqué Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé Lire aussi Version imprimable (04/04/2011) (58 ko) Les autorités sanitaires finlandaises et suédoises, ainsi que l’Afssaps ont signalé en août 2010 plusieurs cas de narcolepsie chez des personnes ayant été vaccinées contre la grippe A(H1N1) durant la campagne de vaccination pandémique 2009-2010. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a immédiatement engagé une réévaluation du bénéfice/risque du vaccin Pandemrix®. Les données françaises actualisées de pharmacovigilance montrent 25 cas de narcolepsie rapportés chez les 5,7 millions de personnes vaccinées avec Pandemrix® et Panenza®, dont 11 chez des enfants âgés de moins de 16 ans. La narcolepsie est un trouble du sommeil se caractérisant par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables. Après actualisation des données de pharmacovigilance, on observe en Europe près de 200 cas de narcolepsie rapportés dans une période de 1 à 6 mois après la vaccination contre la grippe A(H1N1).

Soupçons d'effets secondaires liés aux vaccins anti-H1N1 Moins d'un mois après la fin officielle de la pandémie, la grippe H1N1 revient sur le devant de la scène, avec un épisode totalement inattendu. Jeudi, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a fait savoir que 22 cas de narcolepsie cataplexie, une maladie neurolo­gique très rare, avaient été répertoriés en Europe - dont six en France - chez des personnes qui ont été vaccinées par un vaccin anti- H1N1. Vingt et un de ces cas sont survenus chez des individus qui avaient reçu du Pandemrix, le vaccin avec adjuvant de GSK, et un après injection de Panenza, le vaccin sans adjuvant de Sanofi. «Une enquête est en cours au niveau européen, mais à ce stade, aucun lien entre la vaccination anti-H1N1 et la survenue des cas de narcolepsie cataplexie n'est établi», insiste d'emblée le Dr Carmen Kreft-Jaïs, chef du département de pharmacovigilance à l'Afssaps. Somnolence dans la journée «Maladie auto-immune» Un bilan de pharmacovigilance jusqu'ici rassurant

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