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ACCOMPAGNER

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Accompagner jusqu'à la mort. LA POCATIÈRE- Parce qu’elle ne pouvait concevoir qu’une personne puisse mourir seule, Liette Desjardins a décidé d’accompagner bénévolement des gens dans la mort.

Accompagner jusqu'à la mort

Ces accompagnants sont dans l’ombre, silencieux, discrets et attentifs, et pourtant leur présence est essentielle, auprès de personnes seules ou entourées. Ils se décrivent comme des «soupapes» pour les familles et les personnes en fin de vie. En entrevue au Journal, deux d’entre eux parlent à cœur ouvert d’aide médicale à mourir et du rôle méconnu qu’ils jouent dans la vie – et la mort – d’une personne. Voir de tout Des situations tristes, frustrantes, étranges, inspirantes, Gilles Lévesque et Liette Desjardins en ont vu et vécu depuis des années. «Il faut ne ramener aucune émotion chez nous, sinon on n’y arrive pas», lance d’entrée de jeu Liette Desjardins. Ils aident parfois le malade, parfois un proche, ils doivent savoir s’adapter. «On entend souvent: est-ce que ça s’en vient? Aide médicale à mourir. En phase terminale préserver la qualité de vie. Ces résultats confortent les conclusions d'un groupe d'experts consultatifs de l'American society of clinical oncology (ASCO) selon lesquelles la chimiothérapie pour des malades en fin de vie n'a pas de bienfaits cliniques.

En phase terminale préserver la qualité de vie

Accompagner la fin de vie. Cliquez pour vous rendre aux 12 capsules vidéo.

Accompagner la fin de vie

Des Adieux. Formation des Bénévoles. Albatros Est-de-l'Île-de-Montréal offre une formation de 45 heures aux personnes désirant faire de l'accompagnement et devenir bénévole.

Formation des Bénévoles

Toute personne inscrite à la formation autorise la recherche de ses antécédents judiciaires. Les objectifs généraux sont : Se connaître et s'accepter pour être un aidant efficace. Apprivoiser le deuil et la mort pour mieux aider la personne gravement atteinte et ses proches. Les bénévoles profitent de formation continue et de rencontres favorisant le développement personnel, l'augmentation de leurs compétences et le resserrement des liens qui les unissent.

Sundance: le pouvoir thérapeutique de la musique contre l'Alzheimer. Alive Inside: A Story of Music and Memory, premier long métrage de Michael Rossato-Bennett, est en compétition au festival du cinéma indépendant, qui se tient jusqu'au 26 janvier à Park City, dans les montagnes de l'Utah.

Sundance: le pouvoir thérapeutique de la musique contre l'Alzheimer

Le film, souvent très émouvant, suit les efforts de Dan Cohen, fondateur de l'association Music and Memory, pour convaincre les maisons de retraite américaines des bénéfices de la musique sur les patients souffrant de démence et d'Alzheimer. Armé de casques et de baladeurs numériques, il montre, à la surprise des personnels soignants eux-mêmes, comment des patients enfermés dans le mutisme et perdus dans les méandres de la démence sénile, semblent retrouver certains souvenirs et sensations dès qu'ils entendent la musique qu'ils aiment. «Ce n'est pas une guérison», explique à l'AFP Michael Rossato-Bennett. «Il n'y a aucun moyen de récupérer les cellules (nerveuses) qui ont été détruites. Des bénévoles qui écoutent en toute confidentialité. Rivière-du-Loup – En entrevue le 23 juillet dernier, les bénévoles au Comité d'accompagnement La Source, Raymonde et Christiane, ainsi que la coordonnatrice Sylvie Chevalier, ont généreusement accepté de briser le sceau de la confidentialité, en accord avec Thérèse et Nadine, afin que les lecteurs d’Info Dimanche comprennent mieux la nature de leurs interventions.

Des bénévoles qui écoutent en toute confidentialité

Raymonde et Christiane se décrivent comme des travailleuses de l'ombre, oeuvrant dans cette confidentialité qui soutient toutes leurs actions par respect de la personne malade et de sa famille. « Nous sommes conscientes d'entrer dans l'intimité des gens et nous le faisons avec bienveillance », indique Christiane. Goûter la paix intérieure avec une maladie invalidante. Le fardeau des proches. L'usure de compassion. Accompagner un enfant jusqu'au bout de son temps. Dans le service de soins palliatifs. Harmonie : l'Art pour accompagner la vie. La peur de la mort. Un accompagnement digne jusqu'au bout. Le dernier qui se lasse... Les soins palliatifs à domicile de plus en plus priorisés. Le reportage de Marie-Ève Trudel Chaque année, en Mauricie et au Centre-du-Québec, plus de 1800 personnes bénéficient de soins palliatifs à domicile.

Les soins palliatifs à domicile de plus en plus priorisés

Une avenue que le réseau de la santé espère faire connaître davantage dans la cadre de la Semaine nationale des soins palliatifs, du 3 au 9 mai. Lisette Touzin est au nombre de ces personnes malades qui ont opté pour les soins palliatifs à domicile. Aux prises avec le cancer du pancréas depuis 17 mois, Lisette Touzin a d'abord enchaîné les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. Devant l'inefficacité des tentatives d'éradiquer son cancer, elle a dû se résigner. « Ça n'a rien donné », dit-elle. . « Ça fait partie d'un ensemble qui m'aide à avoir une belle qualité de vie. » — Lisette Touzin. Accro à la vie. Marc Labrèche (Comédien - Touché de près par le cancer) 21 jours - aux soins palliatifs. L'accompagnement des mourants. Une autre étape de la vie. Exclusif Publié le 28 octobre 2013 à 09h26 | Mis à jour le 28 octobre 2013 à 09h39 Des années après leur mort, les patients de l'unité des soins palliatifs de l'hôpital Mont-Sinaï ne sont pas oubliés.

Une autre étape de la vie

Leur nom, leur visage restent à jamais imprégnés dans la mémoire du personnel qui les a soignés. Travailler auprès de patients qui vont mourir, c'est d'abord miser sur la vie. C'est le summum des soins infirmiers, estime Judith Marchessault, infirmière en chef aux soins palliatifs. « Notre travail, c'est d'accompagner quelqu'un qui est déjà mourant pour qu'il vive sa fin de vie le mieux possible. Pour y parvenir, les infirmières doivent faire preuve d'empathie et de sensibilité, mais tout en sachant se protéger émotivement.

Certaines situations, qui rappellent aux infirmières leur vécu, sont parfois plus difficiles à vivre. «On donne la paix, la sérénité aux patients» Lidia Wiatrowskiinfirmière en soins palliatifs depuis 15 ans « J'avais une jeune patiente de 38 ans. Soigner. Conseils, informations aux aidants. Fin de vie : Accompagner dans la dignité.

Ce temps-là. Accompagner la fin de vie ? Palliami. Dans la première chambre où je suis entré, une vieille dame minuscule et fripée comme une petite pomme grise cherchait son crochet.

Palliami

La bénévole l’a trouvé, planté dans la pelote de laine qui avait roulé dans les draps, et puisqu’on était là, la bénévole a redressé la dame sur ses oreillers et rattaché sa jaquette : là, ça va comme ça ? — C’est parfait, a répondu madame Georgette. Je suis assez bien ici. Dans la seconde chambre, une autre dame âgée. Trois cancers, deux AVC. Palliami. L'Appui. Vivant jusqu'à la mort : la souffrance spirituelle.