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Mondialisation

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Nouvelle géographie politique. 10 questions sur la mondialisation. Il faut revoir la mondialisation. Comme beaucoup l'ont fait remarquer, la mondialisation bat en retraite.

Il faut revoir la mondialisation

Malgré tous ses avantages indéniables, elle a engendré des problèmes majeurs de régie et de gestion qui ont révélé les carences des États nationaux et des institutions internationales. Elle a laissé les gens de toutes les régions, les riches comme les pauvres, se débrouiller avec les difficultés - de la faillite des États à celle des banques, de la surpêche au chômage, des changements climatiques à la stagnation économique - auxquelles la mondialisation a contribué sans pouvoir vraiment y remédier. Des institutions fragiles ont donné lieu à des réactions politiques et à de très grands risques sur plusieurs fronts. De manne économique, l'interdépendance est devenue une menace La dictature du court terme Outre cette « nouvelle tendance isolationniste », on retrouve le fait que les États, les sociétés multinationales et les organismes internationaux peuvent souvent ne pas agir dans l'intérêt de tous. Mondialisation et démondialisation n°101 Avril 2014.

Editorial Mondialisation et démondialisation sont dans un bateau...

Mondialisation et démondialisation n°101 Avril 2014

"Ce monde n'est plus qu'un marché, une immense foire", écrivait Jules Vernes en 1863 dans Paris au XXe siècle, une fiction destinée à décrire le monde de ... Repères Qui écrit les règles de la mondialisation ? Le pouvoir d'écrire les règles du jeu de la mondialisation économique appartient à divers acteurs, publics ou privés. 1. Mondialisation et localisation des activités économiques : les nouveaux défis posés par l'entrée dans le XXIe siècle. Si jusque dans les années 1980 le processus de mondialisation était étudié sur un mode classique en lien avec l’internationalisation de l’économie mondiale (avantages comparatifs, division internationale du travail…), on a assisté dans les décennies 1980-1990 à l’hégémonie conceptuelle d’approches de plus en plus globalisantes survalorisant la seule échelle mondiale et déterritorialisant et dépolitisant les articulations entre territoires, économies et sociétés.

1. Mondialisation et localisation des activités économiques : les nouveaux défis posés par l'entrée dans le XXIe siècle

La profonde rupture introduite par la crise actuelle et l’émergence rapide de nouvelles configurations internationales obligent à repenser les articulations systémiques qu’entretiennent aujourd’hui mondialisation et localisation des activités économiques. Dans ce cadre, on doit à la fois réhabiliter la fonction stratégique du pilotage politique – entendu au sens large de polis, la vie de la cité – aux échelles nationales et continentales (cf. Rétrospective et état actuel des connaissances : quatre pistes d’analyse. Malgré la crise, la mondialisation accélère et change de visage. Les pays en développement sont de plus en plus intégrés au commerce international.

Malgré la crise, la mondialisation accélère et change de visage

La mondialisation va de plus en vite et se complexifie. Si la crise a pesé sur le commerce, il s'échange toujours plus de marchandises à l'échelle de la planète, surtout plus de services, de flux financiers et de données électroniques. Autre constat, le commerce n'est plus cantonné aux trois pôles Europe, États-Unis et Chine. Il s'étend aujourd'hui aux pays en développement et intègre plus de contenu à valeur ajoutée, grâce au numérique. Ces conclusions, qui émanent du cabinet de conseil McKinsey, vont à l'encontre des prophètes de la démondialisation. L’Europe, acteur clé d’une mondialisation plus juste. Le projet européen menacé par Le traité de libre-échange avec les États-Unis ?

L’Europe, acteur clé d’une mondialisation plus juste

Depuis juin 2013, l’Union européenne et les États-Unis négocient le projet de Partenariat Transatlantique pour le Commerce et l’Investissement (appelé TAFTA ou TTIP) qui vise à constituer la plus vaste zone commerciale de la planète avec 40 % des échanges mondiaux. Europe Écologie s’oppose à ce projet contraire à notre combat pour une Europe plus écologique, sociale, solidaire et démocratique. L’objet de l’accord n’est pas de baisser les droits de douanes devenus quasi inexistants, mais d’harmoniser les règles et les normes entre les deux blocs afin de lever des obstacles au commerce.

Nombre de ces « obstacles techniques au commerce » touchent au cœur de la régulation de notre économie et de notre vie quotidienne. Ils concernent la protection de l’environnement, la santé des travailleurs et des consommateurs, les libertés publiques et les droits humains. Le libre-échange n’est pas une fin en soi. Le carbone : nouveaux marchés, nouveaux échanges dans le monde. La géographie économique enseignée traitait principalement, jusqu'à présent, d'échanges de biens matériels et, dans une moindre mesure, de services.

Le carbone : nouveaux marchés, nouveaux échanges dans le monde

Les contraintes d'un développement durable pour la planète ont encouragé l'apparition de nouveaux types d'échanges. Il s'agit, à ce stade, d'échanges financiers liés aux émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère terrestre ou, plus précisément, à la diminution ou à la séquestration du dioxyde de carbone, il s'agit du "marché carbone" (ou "finance carbone").