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Gilets Jaunes

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Dans les rues ruineuses de vie (2) Dans les rues ruineuses de vie. 2 Elle. Elle marche rue de Rivoli, elle ne regarde pas vraiment où elle est. Le Louvre et les arcades, elle ne les voit pas. Elle regarde devant, loin. Elle essaye parce qu’elle est triste. Elle ne sait pas vraiment si cela changera quelque chose, elle est lasse. Les Gilets Jaunes face à l’État. Dans Le 18 brumaire de Louis Bonaparte, Marx entendait expliquer, à contrepied des pamphlets ad personam contre Napoléon III, comment les circonstances de la lutte des classes en France avaient permis à ce médiocre personnage de jouer le rôle de héros.

Les Gilets Jaunes face à l’État

Sans doute par l’étroitesse de ses vues, par ses petites phrases mesquines suant le mépris de classe, enfin par l’amateurisme insolite de son action politique, Macron prêterait à des analogies faciles avec « Napoléon Le Petit », tout comme les conditions de son élection avec le coup d’État du 18 brumaire. Mais le Second Empire a montré que dans certaines circonstances un homme médiocre pouvait faire jouer à l’État un grand rôle. Ce qu’il s’agit d’expliquer aujourd’hui, c’est au contraire comment les circonstances ont poussé un homme à prendre le pouvoir pour faire jouer à l’État un rôle aussi médiocre.

C’est pourquoi la gestion étatique de la force de travail fut indissociable de la gestion étatique de la monnaie à l’ère fordiste. Gilets jaunes & théorie #1 / Thèses provisoires sur l’interclassisme dans le moment populiste – carbure. Cette contribution peut être lue comme un ensemble de réflexions préliminaires, qui nous semblent nécessaires à la compréhension du mouvement en cours.

Gilets jaunes & théorie #1 / Thèses provisoires sur l’interclassisme dans le moment populiste – carbure

Dans le feu de l’action, on ne saurait trancher directement les questions importantes qui se posent aujourd’hui. Cependant, pour prendre la situation au sérieux, il nous a semblé nécessaire d’aplanir le terrain en commençant par qualifier ces questions et le lieu théorique où elles se posent. Et maintenant ? Gilets jaunes, politique et retour à l’ordre – carbure. Les gilets jaunes, l’antisémitisme et « la démocratie du public » – Le populaire dans tous ses états. » 12 fake news macronistes sur les Gilets jaunes (2 ème partie), par Laurent Dauré. UNE POLITIQUE EXPERIENTIELLE (II) – Les gilets jaunes en tant que « peuple » pensant. Il y a huit semaines, vous avez restitué vos premières observations sur les gilets jaunes à partir de votre enquête sociologique.

UNE POLITIQUE EXPERIENTIELLE (II) – Les gilets jaunes en tant que « peuple » pensant

Votre recherche continue. Où en êtes-vous aujourd’hui ? J’ai voulu dès le départ éviter une recherche « d’actualité ». Mon objectif scientifique – si l’on peut se permettre cette prétention – est de suivre la dynamique socio-politique de l’expression et de la répression organisée autour du mouvement des Gilets Jaunes. Je ne cherche pas à comprendre seulement une lutte ponctuelle mais comment une lutte naît et meurt dans le cadre des sociétés postindustrielles contemporaines. En l’occurrence, le mouvement des Gilets Jaunes se transforme à partir de deux fondements spécifiques : une conscience profonde de la situation et la solidarité en tant que réponse à cette situation. “Conscience profonde” ? Oui. Une politique expérientielle – Les gilets jaunes en tant que « peuple » L’impôt, le peuple et le truand - #DATAGUEULE 86. Pourquoi le gouvernement refuse d'entendre parler de violences policières. Loi "anti-casseurs" : la honte de la République en marche - Médiapart.

Le complotiste de l’Élysée, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 2 février 2019) [DIRECT] #10 - GILETS JAUNES : COMMENT FAIRE PLIER MACRON ? 2019, « année sans pareille » ? [Photos - Olivier Saint-Hilaire / Haytham picture] Ces éloges concernent tous l’initiative des Gilets jaunes de Commercy, petite localité à cheval sur le cours de la Meuse, au cœur du Grand-Est.

2019, « année sans pareille » ?

L’idée ? Il est allé trop loin, il doit partir, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 28 janvier 2019) Les forcenés, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 8 janvier 2019) Méthodologiquement, et déontologiquement, il faut maintenir les hypothèses psychiatriques dans un statut d’ultime recours quand il est question de politique, et ne se tourner vers elles qu’après avoir tout essayé.

Les forcenés, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 8 janvier 2019)

Au point où nous en sommes cependant, observant Macron, Griveaux, écoutant le défilé ininterrompu des députés LREM sur les chaînes d’information continue et les chiens de plage arrière qui font « oui oui » en leur passant les plats, on cherche en tous sens, et surtout en vain, ce qui pourrait nous sauver de ce dernier recours. Après avoir épuisé toutes les explications alternatives, il va falloir s’y résoudre : ces gens sont complètement fous.

Lire aussi Serge Halimi, « Quand tout remonte à la surface », Le Monde diplomatique, janvier 2019. Le populaire dans tous ses états. « Dessine-moi un gilet jaune », le mépris selon Xavier Gorce (Le Monde) Par Pauline Perrenot, mardi 29 janvier 2019 Xavier Gorce, c’est le papa des pingouins crayonnés sur Le Monde.

« Dessine-moi un gilet jaune », le mépris selon Xavier Gorce (Le Monde)

Hébergé par le quotidien depuis 2002 [1], le dessinateur a eu la main leste depuis le début des manifestations des gilets jaunes. Le 2 décembre, il qualifiait le mouvement de « facho-plouc de droite anti-démocratique », faisant alors valoir un sens de l’empathie digne des morceaux de bravoure de Brice Couturier ou de Jean Quatremer. Mais que fait la police. On commémore aujourd’hui le triste quatrième anniversaire de l’attentat à Charlie Hebdo.

Mais que fait la police

Cela pourrait être l’occasion de se souvenir de « l’état de grâce » qui avait alors brièvement régné dans les relations entre police et population. Une période où l’on pouvait voir les manifestants applaudir les forces de l’ordre (!) , et le chanteur Renaud se vanter d’avoir « embrassé un flic »… Un temps qui paraît pourtant extrêmement lointain aux lendemains de l’Acte 8 de la mobilisation des gilets jaunes. Un épisode marqué, comme les précédents, par de nombreuses violences policières.

Les chercheurs rappellent cependant que, malgré l’impression que peut donner ce climat, la violence des derniers affrontements entre policiers et manifestants n’a rien d’inédit. L’usage de ces armes (flash-ball, grenades explosives), une spécificité française, semble avoir contribué à radicaliser des manifestants souvent inexpérimentés. Désarmons-les ! – collectif contre les violences d'Etat. Un splendide isolement. « De toutes les manifestations du pouvoir, celle qui impressionne le plus les hommes, c’est la retenue ».

Un splendide isolement

Thucydide Quelques jours après la tenue d’une manifestation à Paris contre la « haine anti-flics » appelée par diverses organisations syndicales de police, il nous a semblé que le décalage comparatif pourrait éclairer la compréhension de ce que l’on appelle en France le « maintien de l’ordre », c’est-à-dire la gestion des foules (protestataires, sportives ou festives) par les forces de police et de gendarmerie [1]. La désescalade à l’allemande Qu’en est-il ailleurs de la violence contestataire et de l’hostilité aux policiers ? Voyons le week-end du 1er mai en Allemagne. Manifestation du PKK en 2008 à Berlin En gilets jaunes et verts, les policiers chargés de la communication. » 12 fake news macronistes sur les Gilets jaunes (1re partie), par Laurent Dauré. Grand débat- les secrets d’un hold-up.pdf.

Samuel Hayat - Science politique - Mouvement ouvrier, démocratie, socialisme. Difficile de ne pas être saisi par le mouvement en cours. Tout y est déconcertant, y compris pour qui se fait profession de chercher et d’enseigner la science politique : ses acteurs et actrices, ses modes d’action, ses revendications. Certaines de nos croyances les mieux établies sont mises en cause, notamment celles qui tiennent aux conditions de possibilité et de félicité des mouvements sociaux. D’où sinon la nécessité, du moins l’envie, de mettre à plat quelques réflexions issues de la libre comparaison entre ce que l’on peut voir du mouvement et des connaissances portant sur de tout autres sujets. A côté des recherches sur le mouvement en cours, espérons que l’éclairage indirect que donne la confrontation à d’autres terrains pourra dire quelque chose de différent sur ce qui a lieu. La situation. Violences policières et Gilets Jaunes [EN DIRECT] « La gauche, les "gilets jaunes" et la crise de la forme-sujet. Notes au sujet d’un mouvement en cours », par Clément Homs.

Décomposition du capitalisme et crise de la forme-sujet : Gilets jaunes, idéologies de crise et populisme productif transversal Les gilets jaunes qui se sont mobilisés sur les blocages des ronds-points, des autoroutes ou des accès aux zones commerciales, comme d'autres mouvements sociaux, expriment fondamentalement quelque chose de l’expérience négative multiforme des souffrances sociales qu'inflige aux individus pris dans la forme-sujet, le procès de valorisation en crise et la fin de la conjoncture portée simplement par le gonflement du capital fictif dans le cadre du « capitalisme inversé » (Trenkle & Lohoff, 2014).

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Référendums en Suisse : "C'est très rare qu'un citoyen lambda soit à l'initiative" - Par La rédaction. Les Gilets jaunes et la question démocratique. Qui sont et que veulent les « gilets jaunes » ? Entretien avec Benoît Coquard. Les gilets jaunes sont-ils irrécupérables ?