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Philosophie

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Alain Damasio : « Pour le déconfinement, je rêve d’un carnaval des fous, qui renverse nos rois de pacotille » Alain Damasio est écrivain de science-fiction.

Alain Damasio : « Pour le déconfinement, je rêve d’un carnaval des fous, qui renverse nos rois de pacotille »

Son dernier roman, Les Furtifs, a été publié en avril 2019 aux éditions La Volte. Reporterre — Êtes-vous en colère avec ce qui se passe en ce moment ? Alain Damasio — Clairement, je suis en colère, mais pas contre la pandémie elle-même. Je perçois et vis ce virus comme complètement naturel. Je suis en colère contre la façon dont notre gouvernement gère cette crise d’une façon pathétiquement verticale, centralisée et ultrasécuritaire, en faisant assumer à la population son incompétence crasse. Ce gouvernement nous martèle depuis deux ans : « Nous sommes l’innovation, nous sommes la réactivité, nous sommes la performance », et au moment crucial où il faudrait « performer », plus personne !

Mais quand le président de la République parle, 36 millions de personnes l’écoutent. On vit en démocrature, il faut quand même le réaliser ! Oui, il faut rester conscient des ordres de grandeur. Bien sûr, quelque chose de plus profond se joue. Le sombre avenir de l’humanisme. Ce nouveau livre de Francis Wolff, auteur récent de deux ouvrages remarqués, Pourquoi la musique ?

Le sombre avenir de l’humanisme

Et Il n’y a pas d’amour parfait, tous deux chez Fayard, est un vibrant plaidoyer humaniste, destiné, tant l’écriture est fluide et les thématiques abordées essentielles, à rencontrer un large public. Francis Wolff, Trois utopies contemporaines. Fayard, 184 p., 17 € Chacune des trois parties, consacrées à l’examen de ce que l’auteur nomme utopies contemporaines (transhumanisme, animalisme, cosmopolitisme), obéit à une structuration identique qui permet d’en décrire le contexte d’apparition, d’exprimer des doutes quant à leur réelle portée et enfin d’en proposer un rapide bilan critique. L’instrument conceptuel privilégié par l’auteur pour établir ce bilan nous semble parfaitement heuristique. Ces trois éthiques sont distinguées selon la position du bien visé par celui qui agit. S’affranchir des limites naturelles de l’humanité : espoir ou chimère ?

En finir avec l’exploitation des faibles ? Alain Damasio : "Rendre désirable autre chose que le transhumanisme" Le « temps libre » dans cette société du divertissement fait-il notre bonheur ? Le temps de loisirs est devenu temps de consommation et de « diversion » du travail taylorisé, analyse le professeur de philosophie Thomas Schauder, qui défend un droit de créer, rêver… Chronique Phil’d’actu.

Le « temps libre » dans cette société du divertissement fait-il notre bonheur ?

L’événement de la semaine du 9 au 15 avril n’était ni l’intervention aérienne française en Syrie, ni le conflit entre « zadistes » et gendarmes mobiles à Notre-Dame-des-Landes, ni la mobilisation des étudiants contre la réforme de l’université. Non. Le grand événement, c’était l’annonce du sexe du bébé de Manon et Julien dans l’émission « Les Marseillais Australia » sur W9. Si vous ne le saviez pas, c’est que vous ne faites pas partie des 700 000 à 800 000 téléspectateurs (sans compter les internautes) qui ont suivi cette télé-réalité depuis 2012. Loin d’être anecdotiques, ces chiffres sont révélateurs du rapport d’une part importante de la société au divertissement.

Enzo Traverso. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Enzo Traverso

Pour les articles homonymes, voir Traverso. Biographie[modifier | modifier le code] La Société du spectacle (livre) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Société du spectacle (livre)

Guy Debord. Pour les articles homonymes, voir Debord.

Guy Debord

Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et contexte historique et culturel[modifier | modifier le code] Très tôt, Guy Debord perd son père. Technologos. Günther Anders. Pour les articles homonymes, voir Anders.

Günther Anders

Günther Anders a traité du statut de philosophe, de la Shoah, de la menace nucléaire et de l'impact des médias de masse sur notre rapport au monde, jusqu'à vouloir être considéré comme un « semeur de panique » : selon lui, « la tâche morale la plus importante aujourd'hui consiste à faire comprendre aux hommes qu'ils doivent s’inquiéter et qu'ils doivent ouvertement proclamer leur peur légitime »[1]. Il a été récompensé de nombreux prix au cours de sa vie pour son travail, dont le Deutscher Kritikerpreis de 1967 et le prix Theodor-W. -Adorno de 1983. Jacques Ellul. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jacques Ellul

Jacques Ellul dans sa maison à Pessac, en 1990. Jacques Ellul (né le à Bordeaux et mort le à Pessac) est un professeur d'histoire du droit, sociologue, théologien protestant et libertaire[1] français. Surtout connu comme penseur de la technique et de l'aliénation au XXe siècle, il est l’auteur d’une soixantaine de livres (la plupart traduits à l’étranger, notamment aux États-Unis et en Corée du Sud) et de plusieurs centaines d’articles. Ayant adopté comme devise « exister, c’est résister »[4], il disait lui-même de son œuvre qu'elle est entièrement centrée sur la notion de liberté[5] : « plus le pouvoir de l'État et de la bureaucratie augmente, plus l'affirmation de l'anarchie est nécessaire, seule et dernière défense de l'individu, c'est-à-dire de l'homme »[6].