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Gare aux infaux! Canulars, rumeurs, fake news, réinformation...

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Vrai ou fake. La collab' de l'info - Programme. Qu'est-ce qu'une « fake news » ? Un phénomène en croissance sur le web Très utilisé par les journaux et les médias depuis les dernières élections, le phénomène de « Fake news » ou de fausses informations est en pleine expansion.

Qu'est-ce qu'une « fake news » ?

Les dernières élections présidentielles américaines et françaises ont confirmé la tendance avec de nombreux exemples. Aussi, il se doit de sensibiliser les internautes à plus de vigilance sur le web. En effet, les fausses informations publiées ont pour objectif de tromper le lecteur, de le manipuler pour orienter son jugement. Loin d’apparaître anodines, ces publications peuvent avoir une incidence importante du fait de la démultiplication et de la diffusion massive qu’offre internet. Douter et se questionner avant de croire une information Adopter une attitude critique sur internet devient une posture nécessaire pour ne pas se laisser piéger par ces tentatives de désinformation ou d’intox produites par des individus peu scrupuleux.

Quels types de faux contenu devrais-je surveiller ? L'information en 5 questions - Actu et société. Débusquer un fake. Fake news et complotisme, pourquoi une telle accélération ? Désinformation. Forgé dans les années 1920 en URSS, le terme désinformation (« dezinformatsia ») désigne à l’origine les supposées opérations d’intoxication menées par les pays capitalistes contre ladite l’URSS.

Désinformation

L’usage du terme fut à son apogée durant la Guerre froide. Longtemps d’ailleurs, il resta l’apanage du monde soviétique, toujours pour désigner les menées, supposées ou réelles, occidentales contre le monde communiste (Godson, Schultz, 1978). Depuis, il est devenu d’usage courant, mais son sens reste flou et il est parfois empreint de sous-entendus conspirationnistes (Taguieff, 2013). Toutefois, cet aspect était déjà présent en 1987 lorsque le KGB insinua que le Sida était une création américaine.

Pourtant, le concept recouvre des pratiques précises : il peut être défini comme une technique de manipulation de l’opinion publique par la diffusion d’informations fausses, véridiques mais tronquées, ou véridiques avec l’ajout de compléments faux. Rumeur. Le terme rumeur recouvre un large éventail de réalités : des nouvelles fausses ou des nouvelles mal ou non vérifiées bien sûr, mais aussi des erreurs journalistiques, des ragots de comptoirs, des manipulations politiques sur l’internet (aux douces dénominations souvent anglophones : fake news (Allard-Huver, 2017), astroturfing, puppet mastering, etc.), des récits stéréotypés et volontiers enclins au préjugé, des pièces de propagande à l’ancienne (« Propagande », François, Lebourg, 2017), quelquefois des canulars, certaines légendes contemporaines, et même quelques spécimens de marketing viral.

Rumeur

Les noms valsent, s’empilent et se superposent (rumeur, intox, hoax, légende urbaine, etc.) sans qu’on sache toujours si le contenu est différent. La raison d’un tel maelström conceptuel tient au fait que, bien que la réalité de la rumeur soit vieille et bien documentée, sa conceptualisation est nouvelle et encore largement discutée. Un mot ancien, lié au bruit et à la réputation Allport G. Fake news. Depuis son investiture en 2016, le 45e président des États-Unis Donald Trump n’a eu cesse, via de nombreux tweets, de critiquer le traitement médiatique à son encontre.

Fake news

Il accuse ainsi les principaux médias « libéraux », comme le New York Times, le Washington Post ou bien encore CNN d’être « aveuglés par la haine », d’encourager les « théories du complot » et plus encore de propager de « fausses informations », les fameuses « fake news ». En 2017, l’ancien numéro deux du Front national, Florian Philippot, répondant à l’accusation d’avoir tweeté de fausses informations pendant la campagne présidentielle française, se défendait d’avoir créé un faux en se justifiant d’avoir « repris de bonne foi un texto qui n’était pas aberrant, qui aurait pu être parfaitement réel sur le fond » (Glad, 2017).

Index. 2016 dans les médias : post-vérité, "fake news" et crise du "fact checking". Que pouvons nous dire en cette fin 2016 sur le rapport des médias à la vérité ?

2016 dans les médias : post-vérité, "fake news" et crise du "fact checking"

Sommes-nous entrés dans l'ère de la post-vérité, où les fake news dominent ? Quelle place pour le fact checking dans les médias de l'ère de la post-vérité ? A lire et à écouter sur le sujet : Un post de blog de Frédéric Lordon : "Politique post-vérité ou journalisme post-politique" La deuxième partie de l'émission La grande table du 28 décembre 2016 avec le sociologue Dominique Cardon. Index. Fake news, la complexité de la désinformation - First Draft News FR. Aujourd’hui, nous reconnaissons tous que le terme fake news, particulièrement répandu en anglais et toujours plus utilisé en français pour désigner des fausses informations, ne s’avère pas très utile.

Fake news, la complexité de la désinformation - First Draft News FR

Cependant, sans qualificatif pour le remplacer, nous sommes contraints à employer cette formule en mimant des guillemets. Trouver une expression de remplacement n’est pas chose aisée, car il s’agit d’évoquer bien plus que des simples actualités. En effet, il est question de l’ensemble de l’écosystème de l’information. En outre, « fausse » ne saurait décrire la complexité des différents types de mésinformation (partage malencontreux d’informations incorrectes) et de désinformation (création et partage délibérés d’informations fausses). Pour comprendre le système actuel de l’information, nous devons considérer trois éléments : Les différents types de contenus créés et partagésLes motivations des personnes à l’origine de ces contenusLes modes de diffusion de ces contenus Mécanismes de diffusion. À la source des fake news, l’interdépendance presse/réseaux sociaux.

Les acteurs dominants du numérique développent une stratégie de séduction des producteurs de contenus C’est une considération qui fait l’unanimité : la presse a besoin des réseaux sociaux (et des moteurs de recherche).

À la source des fake news, l’interdépendance presse/réseaux sociaux

Cette certitude, appuyée par quantité d’études montrant que les internautes s’informent de plus en plus sur les réseaux sociaux, est devenue quasiment une doxa, une considération indiscutable. Le 4e pouvoir dans l’ère de la « post-vérité », un colloque à l’UNESCO. Un colloque, organisé le 23 mars à l’UNESCO, s’intéressera à l’impact des mutations qui redessinent aujourd’hui le journalisme, comme la fragmentation du public, la désinformation ou le concept de « fausses nouvelles ».

Le 4e pouvoir dans l’ère de la « post-vérité », un colloque à l’UNESCO

Intitulée Le journalisme sous le feu des critiques : relever les défis contemporains, cette conférence réunira des représentants de médias de premier plan, des journalistes, des spécialistes en sciences sociales, des représentants des réseaux sociaux et des organisations de développement des médias. L’objectif est de dresser un état des lieux des défis que rencontrent la profession. « Le mot de l’année 2016 dans le dictionnaire d’Oxford était “post-vérité” », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Nous assistons aujourd’hui à l’émergence de questions qui touchent au cœur même du journalisme libre, indépendant et professionnel. Nous devons examiner ces tendances, débattre de ces concepts et envisager de nouvelles façons d’aller de l’avant, ensemble.

USAGES - Recherche d'informations. Et bien non, il n'y a pas qu'un moteur de recherche dans la vie de l'internaute !

USAGES - Recherche d'informations

Ou du moins, il ne devrait pas... la pluralité des sources passe aussi par la pluralité des modes de recherche. A la différence des annuaires, les moteurs de recherche ont pour spécificité de procéder par une logique par mot clé et non thématique. Kellyanne Conway: Spicer gave 'alternative facts' How technology disrupted the truth. One Monday morning last September, Britain woke to a depraved news story.

How technology disrupted the truth

The prime minister, David Cameron, had committed an “obscene act with a dead pig’s head”, according to the Daily Mail. “A distinguished Oxford contemporary claims Cameron once took part in an outrageous initiation ceremony at a Piers Gaveston event, involving a dead pig,” the paper reported. Piers Gaveston is the name of a riotous Oxford university dining society; the authors of the story claimed their source was an MP, who said he had seen photographic evidence: “His extraordinary suggestion is that the future PM inserted a private part of his anatomy into the animal.” Royaume-Uni: les tabloïds populaires ont favorisé le Brexit. La presse d’Outre-Manche a-t-elle voté Brexit, ? Non sans doute, si l’on en juge par les positions du Guardian, du Daily Mirror, du Financial Times, de The Independent, The Economist ou même du Times, ce journal de Murdoch qui possède par ailleurs le Sun, le populaire journal anti-européen.

Tous ces journaux qui se disent « de qualité » ont pris position en faveur du maintien dans l’Union européenne, parfois sans grande conviction, s’appuyant sur des calculs strictement économiques, parfois au contraire avec ferveur après l’assassinat de la députée Jo Cox. Seulement, que pèsent ces journaux face aux quotidiens à gros tirages qui ont des diffusions parfois dix fois supérieures quand ils s’appellent le Sun ou le Daily Mail ? Pas grand-chose, d’autant que ces tabloïds qui représentent les trois quarts des exemplaires de quotidiens touchent principalement des lecteurs un peu plus âgés, issus de zones plutôt défavorisées qui continuent de s’informer comme de se divertir par le papier.

How Teens In The Balkans Are Duping Trump Supporters With Fake News. Les médias dans l’ère « de la politique post-vérité » La rédactrice en chef du « Guardian » revient sur la campagne du « Brexit », où dire la vérité était devenu un handicap et les médias étaient noyés dans le bruit des réseaux sociaux. Mettons les choses au clair: c’est quoi, une «fausse nouvelle»? L’inspecteur viral prédisait la semaine dernière que l’expression «fausse nouvelle» perdrait tout son sens en 2017. Finalement, ça n’aura pris que quelques jours pour que la prédiction s’avère. Lors de sa première conférence de presse en tant que président désigné américain, Donald Trump a refusé de répondre aux questions du réseau CNN, arguant que cette chaîne d’informations en continu faisait de la «fausse nouvelle».

M. Faits alternatifs, fake news, post-vérité… petit lexique de la crise de l’information. Théorie selon laquelle l'émotion et la croyance comptent désormais plus que les faits Post-truth, en anglais, fut le mot de l'année 2016, selon l'Oxford Dictionnary. Il se rapporte, explique la publication britannique, aux « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d'influence sur l'opinion publique que ceux qui font appel à l'émotion ou aux croyances personnelles ». Si Ralph Keyes consacrait déjà un livre au sujet en 2004 (The Post-truth Era), c'est véritablement avec la campagne britannique sur le Brexit et la campagne présidentielle américaine que l'expression s'est démocratisée.

L'idée ne va pas sans poser de soucis : elle peut laisser croire que la vérité était auparavant chose acquise, au moins comme valeur. . 🔗 Partager cet élément : Pour combattre la post-vérité, les médias condamnés à innover. Suffit-il cependant de produire les meilleures argumentations possibles, de publier les enquêtes ou dossiers les plus étayés, d’être omniprésents dans les discussions sur les réseaux sociaux pour gagner la confiance ? C’est tout le volet de la réception des messages envoyés par les médias et de leurs effets qui s’ouvre.

Une dimension que les rédactions connaissent mal, voire sont réticentes à investir. Maif dossier educ media. Glossaire infopollution. [DECLIC' CRITIQUE] Riz en plastique : info ou intox ? Les Fake News et leur pouvoir de sculpter la réalité - Christophe MICHEL.