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Le développement durable : tendance d'aujourd'hui ou véritable modèle économique. Pour assurer un développement durable, il ne faut pas émettre plus d’équivalents Carbone que la planète ne peut en absorber, sa limite étant de 3,7 milliards de tonnes par an.

Le développement durable : tendance d'aujourd'hui ou véritable modèle économique

Au début du XXe siècle, les émissions mondiales étaient de 500 millions de tonnes, donc sans incidences. En revanche, entre 2000 et 2005, celles-ci atteignaient 7,2 milliards de tonnes, soit le double de ce que la planète peut absorber. Finalement, l’incidence de ces émissions de CO2 sur la planète est le réchauffement climatique. À ce rythme, le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) a estimé, en 2007, un réchauffement global de +3°C d’ici la fin du XXIe siècle, ce qui entraînerait de graves impacts écologiques, sociaux et économiques. Le développement durable : peut-on parler de tendance d’aujourd’hui ? En conséquence de ce constat, en France, le Grenelle de l’Environnement de 2007 a inscrit pour objectif de diviser par quatre nos émissions équivalentes Carbone d’ici 2050. Vers une compatibilité énergie / croissance? Le bilan décevant du sommet de Copenhague. Après 12 jours de sommet, le bilan du sommet de Copenhague sur le climat est peu reluisant : un accord non contraignant qui n'est pas signé par tous les pays, obtenu par des négociations de couloirs.

Le bilan décevant du sommet de Copenhague

Un accord sans ambition... et sans contraintes. Le principal échec de Copenhague est l'accord obtenu par les Etats-Unis et la Chine lors de discussions parallèles. Un document non contraignant bien en deçà des volontés affichés. Son contenu est loin d'être à la hauteur des attentes que la conférence avait soulevées: s'il affirme la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, le texte ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre, se contentant de prôner la "coopération" pour atteindre un pic des émissions "aussi tôt que possible".

(Lire : Ce que contient le texte et aussi La négociation accouche d'un texte sans ambition ) Des négociations dans la confusion. Le poids de la Chine et des Etats-Unis. La déception de RIO+20. Le Sommet Rio + 20 se tiendra le 20 juin prochain. 20 ans après le Sommet de la Terre qui a intronisé les enjeux du développement durable à l'échelle mondiale, l'objectif est de redonner un second souffle à l'intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans les politiques nationales.

La déception de RIO+20

Et de promouvoir l'économie verte. Le Sommet de Rio + 20 déterminera les grandes orientations du développement durable pour les années futures, à mettre en oeuvre concrètement au sein des politiques de chaque pays. Pauvreté, accès à l'eau, réchauffement climatique, biodiversité... tous les sujets environnementaux et sociaux, dont les dégradations pourront avoir de lourdes répercussions pour l'avenir, seront abordés. Le Président américain Barack Obama a annoncé qu'il n'assisterait pas au Sommet, il sera représenté par Hillary Clinton. Une déception pour le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et pour tous les fervents défenseurs du développement durable.

Obama et sa politique contre le réchauffement climatique. Les jours où les Etats-Unis d’Amérique traînaient les pieds dans la lutte contre le changement climatique sont révolus : voici les termes utilisaient en substance par Barack Obama hier (22 avril) lors d’un discours dans l’Etat de l’Iowa (centre).

Obama et sa politique contre le réchauffement climatique

Aujourd’hui, la « révolution » énergétique est en marche. Une ligne défendue par son administration au Congrès (équivalent du parlement en France, ndlr). « En cette journée de la Terre (22 avril), il est temps pour nous de poser de nouvelles fondations pour la croissance en entamant une nouvelle ère de l’exploration énergétique en Amérique ».

Le message de Barack Obama est clair : il faut que le pays érige désormais les bases d’une nouvelle économie moins polluantes qui soit entraînée par les énergies renouvelables, notamment par l’éolien. Le leadership : une motivation pour les Etats-Unis M. Agir avec ou sans les pays émergents Une position qui tranche radicalement avec celle de l’administration Bush. Yann Cohignac Laissez un commentaire :