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Le poilu, héros de guerre

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La chanson de Craonne

Abel Faivre. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Abel Faivre

Pour les articles homonymes, voir Faivre. Abel Faivre en 1913. Abel Faivre[1], né à Lyon le et mort à Nice le[2], est un peintre, illustrateur et caricaturiste français. Biographie[modifier | modifier le code] Abel Faivre étudie pendant trois ans à l'École des beaux-arts de Lyon, puis à l'École des beaux-arts de Paris et à l'Académie Julian auprès de Jules Lefebvre et Benjamin Constant. Après avoir livre un grand nombre de dessins satiriques à L'Assiette au beurre, il est devenu célèbre par ses affiches de propagande pour soutenir l'effort de guerre français (1914-1918). Cote de l'artiste[modifier | modifier le code] À titre indicatif, un exemplaire original de son affiche Sports d'Hiver, Chamonix, datant de 1905, était estimé à 6 000 £ par une célèbre salle de ventes en 2002.

Œuvres[modifier | modifier le code] Publications[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Bande annonce vf - Joyeux Noël. Un Long dimanche de fiançailles - Bande annonce FR. Les sentiers de la gloire Trailer. Soldat-inconnu.jpg (Image JPEG, 520x372 pixels) Reconstituer la guerre de 1914. Chansons historiques de France 134 : Verdun, on ne passe pas ! 1917. Le corps des morts. Contexte historique Les eaux-fortes présentées ici appartiennent à un cycle de gravures intitulé « La Guerre » et réalisé par Otto Dix en 1924.

Le corps des morts

Il s’agit de cinq albums comprenant chacun dix gravures. Ces derniers s’inscrivent dans la continuité de dessins réalisés sur le front de 1915 à 1918 par le peintre, engagé volontaire dès l’entrée en guerre de l’Allemagne en août 1914. L’essentiel de ce cycle a trait à la représentation des morts, corps atrocement mutilés, en phase de décomposition. En quoi l’acte pictural sur le corps des morts contribue-t-il à révéler un traumatisme ? Analyse des images Avec un souci inouï du détail qu’accentue l’intensité du clair-obscur, le peintre s’attache ici à représenter la déshumanisation des corps et la bestialité de la mort : « La guerre, c’est le retour à l’animalité : la faim, les poux, la boue, ce bruit infernal… En regardant les tableaux d’autrefois, j’ai eu l’impression qu’on avait oublié un aspect de la réalité : la laideur », indiquait Dix.

« La journée du Poilu » Une guerre qui s’installe dans la durée L’épisode de la bataille de la Marne, au début du mois de septembre 1914, soude les Français derrière leurs combattants.

« La journée du Poilu »

Cependant, la conviction que la guerre était inévitable n’a pas été suivie d’autre effet que la mise en condition psychologique des populations. L’impréparation sur le plan logistique le dispute à l’impossible prévision de l’issue d’un conflit où de gigantesques masses d’hommes se trouvent broyées. Fin 1914, la guerre de mouvement laisse place à la guerre de position, symbolisée par l’enterrement des armées ennemies dans des systèmes de tranchées qui se font face. Désormais durable, quotidienne, non héroïque, cette guerre longue impose la mobilisation de l’ensemble de la société et entraîne la sacralisation de la figure du poilu.

La solidarité des Français : « l’Union sacrée » à l’épreuve La première affiche, datée de novembre 1915, représente deux soldats au front : le cadre est emblématique de la guerre de position. Les emprunts nationaux pendant la guerre de 1914-1918. Contexte historique Mobilisation pécuniaire de l’arrière Durant la Première Guerre mondiale, l’épargne française est mise à contribution par le biais d’emprunts nationaux annuels (novembre 1915, octobre 1916, 1917 et 1918).

Les emprunts nationaux pendant la guerre de 1914-1918

Ces initiatives répondent à une double nécessité.