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Bienfaits et méfaits

Facebook Twitter

L'espèce humaine s’adapte et s’adaptera de mieux en mieux à la révolution numérique. L’internet fait de nous des ignorants, distraits en permanence, fainéants, asociaux et narcissiques.

L'espèce humaine s’adapte et s’adaptera de mieux en mieux à la révolution numérique

C’est en gros ce que laissent entendre une liste presque ininterrompue de livres et d’études sur les nouveaux comportements individuels et sociaux liés aux technologies de l’information. Dans l’autre camp, de nombreux auteurs nous ont promis un monde meilleur -plus de démocratie, plus de liberté, plus de savoir, plus de productivité, plus de temps libre, plus de créativité- grâce à l’internet et aux réseaux. publicité Comme souvent, la réalité est plus nuancée, c’est ce qu’explique en tout cas Clive Thompson, journaliste pour Wired et le New York Times Magazine. Are search engines and the Internet hurting human memory? The following is excerpted from Clive Thompson’s book Smarter Than You Think: How Technology Is Changing Our Minds for the Better, out now from the Penguin Press.

Are search engines and the Internet hurting human memory?

Is the Internet ruining our ability to remember facts? If you’ve ever lunged for your smartphone during a bar argument (“one-hit father of twerking pop star”—Billy Ray Cyrus!) , then you’ve no doubt felt the nagging fear that your in-brain memory is slowly draining away. As even more fiendishly powerful search tools emerge—from IBM’s Jeopardy! -playing Watson to the “predictive search” of Google Now—these worries are, let’s face it, only going to grow.

Benoît Thieulin : "La révolution numérique, un levier de changement du monde" Vivre sans Internet ? Ca ne change pas grand-chose. Les nouvelles technos ne détruisent pas le cerveau, elles s’y adaptent ! Sebastian Dieguez (@twieguez) est chercheur en neuroscience à l’université de Fribourg.

Les nouvelles technos ne détruisent pas le cerveau, elles s’y adaptent !

Lorsqu’on parle des nouvelles technologies et du cerveau, le plus souvent on évoque les effets des technologies sur le cerveau plutôt que l’inverse, estime le neuroscientifique sur la scène de Lift (vidéo). De nombreuses publications récentes nous mettent en garde contre les dangers des nouvelles technologies. Panique, psychose, dépression, dépendance, anxiété… Toute la presse ne nous parle que de cela quand elle évoque les nouvelles technologies. Comment nous rendent-elles stupides, bêtes, dépendants, seuls… Elles semblent n’être que le symptôme des maux de notre société. Dans les réseaux sociaux, les bonnes nouvelles se répandent plus vite que les mauvaises. La lecture de la semaine, il s’agit d’un article du New York Times.

Dans les réseaux sociaux, les bonnes nouvelles se répandent plus vite que les mauvaises

Facebook and Twitter feed anxiety, study finds. Www.iasc-culture.org/eNews/2012_02/Wellmon.pdf. Se “décraniser” pour mieux réfléchir « Your Storytelling. Le monde sur mon écran Depuis toute petite, j’ai toujours beaucoup lu, mais en un peu plus d’une décennie, je suis passée sans m’en rendre compte presque totalement du papier à l’écran.

Se “décraniser” pour mieux réfléchir « Your Storytelling

M’étant mise à lire l’information sur Internet, je suis devenue une internaute très addictive. Inutile de dire qu’avec le fulgurant développement des réseaux sociaux, où une présence minimale est indispensable – sinon à quoi bon ouvrir un compte (que ce soit sur face de bouc émissaire, oiseau bleu, images épinglées ou autre lien branché) –, une chronophagie additionnée d’une approche multitâche se sont emparées d’un pan non négligeable de mon existence… occupée en outre par un travail professionnel entièrement sur écran. #Lift12 : Notre surcharge informationnelle en perspective. Une passionnante lecture de Xavier de la Porte nous a récemment présenté Anaïs Saint-Jude (@anaisaintjude), fondatrice et responsable du programme BiblioTech de la bibliothèque de Stanford.

#Lift12 : Notre surcharge informationnelle en perspective

De quoi notre connexion permanente nous déconnecte-t-elle. La lecture de la semaine est un article de la revue américaine The Atlantic, on la doit à Jason Farman, qui est professeur d’études américaines à l’Université de Maryland.

De quoi notre connexion permanente nous déconnecte-t-elle

L’article s’intitule : “Le mythe de la vie déconnectée”. “La nouvelle année est aujourd’hui bien entamée et beaucoup de gens ont déjà abandonné leur résolution de se déconnecter plus souvent de leurs outils numériques et de se reconnecter avec les personnes et les lieux qui les entourent.” Digital Oxytocin: How Trust Keeps Facebook, Twitter Humming. The most surprising takeaway from the recent Pew Research Center study, "Social Networking Sites and Our Lives," wasn't that 80% of Americans regularly use the Internet or that 60% of web users have a social network account--double the number in 2008, with the vast majority on Facebook (52%) and Twitter (33%).

Digital Oxytocin: How Trust Keeps Facebook, Twitter Humming

Nor is it that people have gone gaga over smartphones, with one in three Americans owning one. Rather, it's the idea that the Internet, in particular social networks, engender trust, and the more time you spend on them the more trusting you become. As the report put it, "The typical Internet user is more than twice as likely as others to feel that people can be trusted," with regular Facebook users the most trusting of all.

"A Facebook user who uses the site multiple times per day is 43% more likely than other Internet users and more than three times as likely as non-Internet users to feel that most people can be trusted. " Écrire à l'ère de la distraction permanente. Le Framablog et ses traducteurs aiment bien de temps en temps sortir des sentiers battus du Libre pour modestement apporter quelques éléments de réflexion autour des changements comportementaux induits par les nouvelles technologies et le monde connecté.

Écrire à l'ère de la distraction permanente

Après Et si cela ne servait plus à rien de mémoriser et d’apprendre par coeur ? Et Internet et Google vont-ils finir par nous abrutir ? , voici que nous vous proposons aujourd’hui un article de Cory Doctorow, que je tiens personnellement pour l’une des personnalités les plus intéressantes et influentes de la « culture libre », sur la difficulté non plus de lire mais d’écrire à l’aube de ce nouveau siècle. En faire un peu tous les jours, savoir suspendre sa plume, ne pas effectuer de recherche, ne pas attendre les conditions parfaites, laisser tomber le traitement de texte, ne pas répondre aux sirènes des messageries instantanées (et autres réseaux sociaux), tels sont les conseils avisés de notre auteur[1]

La nouvelle tyrannie de l’intimité. L’infiltration massive de la scène socioculturelle par les bagatelles de la vie et l’éviction consécutive des préoccupations publiques par des préoccupations quotidiennes, dont les réseaux sociaux sont les plates-formes technologiques les plus remarquables, évoque ce que le sociologue Richard Sennett avait dénoncé dès 1977 comme « la tyrannie de l’intimité ».

La nouvelle tyrannie de l’intimité

Mais la connexion de ces développements avec les arrangements technologiques de notre époque échappe encore largement à la critique.

Nicolas Carr

Le Cerveau Attentif. The Future of Reading. L’impact d’Internet sur nos cerveaux. Le dernier ouvrage de Nicholas Carr, « The shallows : what the Internet is doing to our brain » est un essais sur le virtuel mais il fait déjà couler beaucoup d’encre. La presse et les internautes s’activent autour de ce sujet et il suffit d’aller sur le Monde du 04 octobre ou sur le blog de Louis Naugès pour s’en faire une idée. Internet n’est pas sans répercussions sur la pédagogie. Dans ce nouveau contexte technologique, la tête bien faite n’est plus seulement un vaste palais de la mémoire, elle est plus que jamais, à travers une gestion informationnelle, un instrument d’analyse des environnements et, au fil de l’eau, de prise de décisions.

«L’homo interneticus» restera-t-il «l’homo sapiens» ? (Deuxième partie) «L’homo interneticus» restera-t-il «l’homo sapiens» Nicholas Carr vient de publier son troisième livre, au titre inquiétant : «What the Internet is doing to our brains: the shallows.» (Les impacts d’Internet sur nos cerveaux : les bas-fonds.) Ce sera encore un grand succès de librairie, après ses deux ouvrages précédents, «Does IT matters?» " Internet nous rend généreux parce qu'il réduit les coûts du partage " - archives. L'auteur, consultant et professeur Clay Shirky. Photo : James Duncan Davidson L'auteur, consultant et professeur qui a le don de la formule choc s'intéresse à l'impact social d'Internet sur les entreprises et sur la société.